Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : PECF, Warner Bros, Vertigo, M6 Films, TPS Cinema
Distribution : Warner Bros.
Réalisation : Cédric Klapisch
Scénario : Cédric Klapisch, Christian Vincent, Alexis Galmot, Santiago Amigorena
Montage : Francine Sandberg
Photo : Philippe Le Sourd
Son : Olivier Le Vacon
Musique : Loïc Dury, Mathieu Dury, Magister Dixit
Costumes : Jean-Marc Mirete
Durée : 109 mn
 

Jean-Paul Belmondo : Ako
Romain Duris : Arthur
Géraldine Pailhas : Lucie
Julie Depardieu : Nathalie
Emmanuelle Devos : Juliette
Vincent Elbaz : Philippe
Léa Drucker : Cltilde
Hélène Fillières : Rosemonde
Olivier Gourmet : le père
 

 
 
Peut-être


France / 1999

10.11.99
 

"Toi, j'te fais pas!" Réplique sans appel du père Duris au fils Belmondo, après engueulade familiale. Cela résumerait aussi ce film intrasèquement sexuel (après tout l'enjeu est de tirer le bon coup). Tous les producteurs français ont eu cette réaction face à Klapisch, pourtant auréolé d'un gros succès au BO et d'une estime réelle auprès des critiques du monde entier. Ils ne voulaient pas le faire. Alors que lui voulait ce bébé, imaginé, écrit, prêt-à-réaliser.




Finalement le producteur Vertigo a pu tenir sa promesse grâce à l'apport US de Warner Bros (total budget = 60 millions de FRF). Prétextes des défections de nos courageux producteurs frenchys : la science-fiction n'est pas un genre apprécié par les français, pire ce n'est pas un genre où le cinéma français est bon.
So what? Peut-être est tout sauf un film de SF. Oeuvre d'anticipation gentilment décalée, avec une musique, des décors, des costumes et des maquillages métissés (influences nord africaines, occidentales et yéménites), Klapisch s'aventure dans un territoire proche du surréalisme.
Le film sort en période agitée, face à de grosses productions en salles. Tourné en Tunisie, on sait déjà tout (web, télé, magazines) sur les coulisses et le making of de ce film original. Ca gâche un peu la surprise de voir cette affiche des toits de Paris en plein Sahara. Pour le reste, la cible est difficile à déterminer : ni SF ni comédie, ni mélo ni drame, Peut-être est en fait un film sur la vie, sur une génération, sur une société. La nôtre. Tout le monde est concerné, avec ses rêves dans le futur, ses angoisses dans le présent, sa nostalgie du passé. On espère un public nombreux... c'est un film français tellement différent qu'on a un peu peur qu'il loupe ce rendez-vous.  
 
vincy
 
 
 
 

haut