Pourquoi aller voir L’odyssée de Choum au cinéma

Posté par MpM, le 29 janvier 2020, dans Actualité, société, Courts métrages, Critiques, Films.


Parce que c'est un très joli programme de courts pour les tout petits
Si l'on veut donner le goût du cinéma aux enfants, il faut commencer par les emmener très jeunes en salles, pour y découvrir toutes sortes de films, et pas seulement les blockbusters estampillés Disney qui battent des records au box-office. Or voilà l'occasion rêvée avec ce programme tout doux, vraiment idéal dès trois ans, qui réunit Le Nid de Sonja Rohleder, L'oiseau et la baleine de Carol Freeman et L'Odyssée de Choum de Julien Bisaro. On y suit un bel oiseau coloré prêt à tout pour se faire des amis, un baleineau qui se lie d'amitié avec un petit oiseau en cage, et enfin une petite chouette qui part à l'aventure un peu malgré elle.

Parce que l’histoire de Choum est vraiment adorable
C'est le film le plus long du programme, qui lui donne d'ailleurs son nom : L'Odyssée de Choum suit un bébé chouette à peine éclos qui, suite à une tempête, doit partir à la recherche de sa mère. Elle entraîne dans l’aventure son frère qui n’est toujours pas sorti de son œuf. S’en suit un très joli conte initiatique qui s’adresse aux plus jeunes spectateurs en abordant des thèmes qui leur sont familiers comme la complicité au sein d’une fratrie et la prise d'indépendance, et d’autres plus graves comme la perte ou l’abandon. Les aventures des deux bébés chouettes sont à la fois pleines de rebondissements et d'humour, mais également propices à la rêverie et à la contemplation. Le rythme n'en est donc pas trépidant, et la narration demeure d'une grande simplicité tout en essayant de sensibiliser les jeunes spectateurs à des enjeux environnementaux simples. Par exemple, les animaux sont véritablement considérés comme tels (ils ne parlent pas, par exemple), et non comme des "peluches vivantes".

Parce que c'est très beau
Qu'il s'agisse du Nid, avec ses taches colorées sur fond noir, de L'oiseau et la baleine avec sa splendide scène de tempête en peinture sur verre, ou de l'Odyssée de Choum qui magnifie la nature, les trois films jouent la carte d'un graphisme doux et tout en rondeur qui est assez réussi. Le Nid propose ainsi des passages quasi abstraits, dans lesquels n'existent plus que la couleur et le mouvement mêlés. Plus classique, mais aussi plus émotionnel, L'oiseau et la baleine s'amuse avec l'esthétique des fonds marins. Quant à L'odyssée de Choum,  on doit reconnaître qu'il nous cueille avec la frimousse excessivement mignonne de la petite chouette, mais aussi avec ses décors très travaillés et cette jolie idée de représenter le petit frère de Choum en transparence dans son oeuf, attendant son heure pour naître.

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