Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Sunwoo Entertainment, P1, Joong Ang Shipping, Gyeongnam Venture
Distribution : Pathé
Réalisation : Kim Moon-Saeng
Scénario : Kim Moon-Saeng, Park Jun-Yong
Photo : Lee Sun-Kwan
Décors : Lee Suk-Yeon
Musique : Won Il
Durée : 87 mn
 


site officiel
 
 
Wonderful days


Corée du sud / 2003

16.06.04
 

Il a fallu 5 ans pour que ce film d'animation primé un peu partout à travers le monde, naisse. Avec un buzz très précoce grâce au web, l'attente fut rapidement grandissante, grâce aux premières images diffusée sous forme de bande annonces. En utilisant des maquettes, Kim Moon-saeng donne une profondeur et un réalisme accru aux paysages principaux. Le 2D se donne ainsi du relief. Rien que les maquette miniature ont coûté la bagatelle de 300 000 euros dans le budget. Ce n'était pas la moindre des gageures. Tourné avec une caméra numérique haut définition (la Sony HDW-F900), le réalisateur pris un gros risque : il n'xistait que sept exemplaires, tous des prototypes, utilisés pour deux films jusqu'à présent : Vidocq et Star Wars II. L'entreprise artistique devint un défi technique permanent.




Pourtant les choix des uns et des autres sont intrasèquement liés. Pour justifier l'usage de personnages en 2D, la production se défend ainsi : "A l'heure actuelle, l'animation en image de synthèse est souvent perçue comme étant plus innovante que l'animation 2D traditionnelle. Pendant les pemiers mois de développement, on avait même songé à créer les personnages en 3D. Malheureusement, comme les résultats au box office de Final Fantasy lont démontré, le public a du mal à s'ttacher à des personnages réalistes réalisés ainsi. Les spectateurs interrogés ont souvent regrétté que ces personnages aient l'apparence de poupées à l'échelle humaine, incapables d'exprimer des émotions complexes. Ils les considèrent beaucoup moins attractifs que les personnages de dessins animés classiques comme ceux qui ont fat le succès des films de Miyazaki."
120 000 cellulos plus tard, la musique de Won Il en bonus (d'habitude il collabore avec le très auteuriste Hong sang-soo), le film fait le tour des festivals et se pirate allègrement en DVD.
Pour le cinéaste Kim Moon-saeng, c'est le grand saut après 200 spots de pub dans le milieu des années 90 (Coca, Fanta, ...). "On pourrait dire que l'approche graphique de Wonderful days s'inspire de la cuisine "fusion food" qui associe des éléments de différentes provenances. Je me suis inspiré à la fois du film metal Hurlant, des constructions organiques de Gaudi, des motifs traditionnels de l'artisanat coréen..."
 
vincy
 
 
 
 

haut