Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Une vie de prince


France / 1998

05.05.99
 



SIGNES INTERIEURS DE RICHESSE





- Comment elle s'appelle ?
- Elle m'a pas dit…
- Et qu'est-ce qu'elle fait ?
- Elle suce.

Le film sort discrètement, sans fanfare, et passera peut-être inaperçu. Le budget n'est pas très important, on sent l'équipe de copains, l'absence de style cinématographique même.
Qu'importe ! Le film est plus proche de Guédiguian que de Rohmer, par son humour volontaire, son plaisir de vouloir faire plaisir, et ses quelques "sketches" qui font rire - mention spéciale pour celui du répondeur.
Les personnages sont attachants : cela contribue beaucoup à apprécier ce "petit" film. Leurs défauts deviennent des qualités, et leurs contrastes soulignent leur humanité. L'histoire, telle quelle, n'est pas intrigante, mais amusante. Le genre de chronique, sans la philosophie de Guédiguian, plus proche des brèves de comptoir, qui faisait le bonheur de ces films, devenus cultes, avec Darry Cowl dans les années 60.
Tout ce charme, toute cette fantaisie qui se dégagent d'Une vie de prince sont soutenus par des dialogues et comiques de situation cocasses. Parfois le réalisateur s'aventure dans le domaine de la référence (Mauvais sang), n'évite pas le cliché, mais son ambition n'est pas là : le message suffit à nous séduire : il dépeint un monde sans racisme, où un couvert est toujours prêt pour les autres, un monde naïf, fataliste, où chacun à sa chance, et donne sa chance à l'autre.
 
vincy

 
 
 
 

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