Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Noé  



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3 Petites filles (Trois petites filles)


/ 2004

29.09.04
 



JEUX D'ENFANTS





"Si on s'en sort, on s'fait les plus grands bananas split du monde !

Trois gamines paumées, un couple discutable, un périple on ne peut plus anecdotique, de la cavale improvisée aux troubles familiaux en passant par ces incontournables teen soucis … Ajoutez une mamie KO, un people idéalisé aux abonnés absents (Johnny Depp) : c'est parti pour un 1h42 de vagabondages. Force est de constater que, les vingt premières minutes passées, 3 petites filles manque de ressort. Entre déboires d'adolescence, drame psychosociologique, road movie et questions policières en mode mineur, ce voyage initiatique devient un manège strictement rythmé par la seule multiplication des sous-intrigues. Un résultat très décevant, donc. Enfantin et plutôt académique. Surtout si l'on en juge eu égards aux efforts initiaux qui, eux, tout au long du film, se devinent sans mal, du jeu d'acteurs, aux décors en passant par la photo et cette recherche permanente d'ambiances pimentées. Aux premières loges : l'étonnant trio des toutes jeunes mais déjà talentueuses Morgane Cabot, Sabrina Ouazani et Lucie de Saint Thibault. Leurs jeux très différents mais pétillants - et surtout parfaitement maîtrisé dans chaque tonalité - promettent de belles performances à l'avenir. Vient ensuite Gérard Jugnot, égal à lui-même en matière de légèreté et paternité de substitution, dans le sillage de Monsieur Batignole et des Choristes. Adriana Karembeu, quant à elle, ne manque pas de surprendre, malgré deux trois séquences misées sur son image de top model. Pour son tout premier rôle grand écran, Karembeu s'affirme concrètement en qualité de comédienne, incarnant l'épouse de Jugnot avec zèle et constance. De quoi réellement passer outre l'image du couple non assorti, propice aux gags et autres effets factices. Cela relevait du défi ! Dommage que l'errance (autant psychologique que géographique) soit un thème si récurent, tout au long du film. Quels que soient les situations et protagonistes concernés, Jean-Loup Hubert y revient invariablement. Un mode très binaire qui, rapidement, étouffe tous les enjeux du récit. Le temps du Grand chemin nous paraît bien loin.
 
sabrina

 
 
 
 

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