Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Rugrats go Wild! (Les Razmoket rencontrent les Delajungle - Rugrats Meet the Wild Thornberrys)


USA / 2003

08.10.03
 



LES SAUVAGEONS





"- On manque "le mardi du bacon canadien"."

La seule question à se poser à la vue du titre original anglais est : ce cartoon est-il si "wild" ? La réponse fuse immédiatement : non. La fusion des deux espèces de progénitures les plus crados et dingos de la télé ne donnent pas le délire escompté. La raison (si l’on peut parler de raison avec ce genre de personnages) en est simple : le scénario n’est pas la hauteur du rendez-vous. À force de piller, en guise d’hommage, les nombreuses références au 7ème Art, cet épisode insolite n’a aucune personnalité, aucune singularité.
Pourtant les bonnes idées ne manquent pas, à commencer par le début où les Razmoket pastichent les Delajungle. Ou encore cette description terrifiante des Croisières de masse (qui hélas sera compensée par un final transformant ces paquebots en lieu de vacances idéal pour les familles américaines). De gaffes en gags, on se laisse divertir par ces aventures si banales dans une île perdue du Pacifique. Le plus détestable est d’avoir à supporter le personnage le plus agaçant des Razmoket, une blonde prétentieuse qui a le droit à toutes les "bonnes" scènes de type parodiques. Pour le reste, on s’amuse de voir ces adultes tous aussi débiles, ringards, égoïstes, beaufs, les uns que les autres. Mais reconnaissons que notre cpeur balance du côté des Delajungle, plus fantasques, plus originaux, et bien plus aimables. Dans ce match où Koh Lanta affronte National Geographic, notre préférence va nettement aux documentaristes.
Avec le même humour que celui de la série, des répliques similaires aux cartoons comme Jimmy Neutron, où les bébés ont plus le trait d’esprit des adultes (ce qui a déjà été fait dans Allô Maman Ici Bébé), ce film ne décevra pas les acquis à leur cause (perdue). Il faudra juste patienter une demi-heure avant que la middle-class biberon croise l’élite expatriée. De là, les adultes sont vite évincés, et une autre histoire essaie de naître. Le collectif gagnera, bien entendu. L’individualisme, c’est mal.
Artistiquement, on regrettera que la panthère (merci Le Livre de la Jungle) soit aussi ratée quand le chien et le singe sont largement au-dessus du lot. Ces animaux pourraient d’ailleurs habiter le film à eux seuls tellement ils ont de choses à dire sur ces morveux impolis et désobéissants. Si le scénario avait été mieux travaillé, nul doute que la sauce aurait mieux pris entre ces différents protagonistes. Un divertissement pas désagréable mais qui reste trop à la surface des choses sans jamais, le comble, oser affronter les deux univers, les deux mentalités, au-delà de l’entraide en cas de survie. Pour le coup, c’est trop raisonnable.
 
vincy

 
 
 
 

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