Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Ligne 208


France / 2001

31.01.01
 



LIGNE FATALE





"- Les junkies, on peut rien faire pour eux...

Ligne 208 est, selon son réalisateur, une fiction documentée. L’intrigue ressemble à un fait divers qui met en scène la dérive psychologique d’un personnage dans un cadre social, la banlieue.

Malheureusement, que ce soit sur le plan du scénario ou sur celui du document, les clichés sont trop fréquents pour que l’on puisse apprécier l’intrigue. Les lieux communs sont légion: les poncifs sur la drogue, la vengeance, les armes, le racisme, les nouveaux partis fascistes. On a l’impression d’être devant une caricature sur le "pas bien" qui est très souvent exaspérante. A vouloir trop en faire, le réalisateur semble avoir gâché son film qui aurait eu beaucoup à gagner avec davantage de sobriété. Les acteurs en font parfois des tonnes, ce qui contribue à rendre le film hermétique et énervant.

Restent tout de même de jolis moments: lorsque Bruno rencontre un membre de la bande qui l’a agressé et qu’il décide de le sauver, alors qu’il était jusqu’à présent mu par la seule volonté de se venger. Lorsque Djamila, Bruno, Jean et son fils sont sur la plage. Et surtout les apparitions de Papy, le vieil ouvrier typographe qui semble être là pour veiller sur Djamila. Enfin, la musique d’Erik Truffaz, même si elle peut paraître curieuse par rapport au sujet (le jazz et la banlieue ne font pas bon ménage), est très belle.
 
laurence

 
 
 
 

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