Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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People - Jet Set 2


France / 2004

19.05.04
 



MINIMO FILM







" – Il y a le bon goût, le mauvais goût et le dégoût "



Sale temps pour les déprimés. Ceux qui avaient à cœur de balayer la grisaille de mai en se ruant sur une comédie franchouillarde réussie, devront encore patienter. Si l'on n’espérait évidemment pas d’Onteniente qu’il révolutionne le genre, on s’attendait encore moins à un tel ratage. Pour ne pas dire navet. Car cette suite rebaptisée People - Jet Set 2 – d’ores et déjà vouée au succès – cache un film ennuyeux, prévisible à la limite de l’insupportable. Histoire d’éviter les comparaisons avec le premier volet, Onteniente a bouté ses personnages loin du bon Paris, direction Ibiza. Résultat : la rencontre au sommet entre une jet set vieillissante voire maniérée et une nouvelle, échangiste et follement gay. A croire que le scénario flotte aujourd’hui en pleine Méditerranée.

Car dés le pré- générique, Onteniente installe une loufoquerie bon marché dont il ne se départira jamais. Les allusions et les clins d’œil aux célébrités et stars du show-business se succèdent sans faire mouche. Sacré Emmanuel de Brantes ! En plus de ses gags répétitifs (les épisodes de la chèvre ou de l’inhalation d’hélium) qui tombent presque toujours à plat, Jet Set 2 a surtout la mauvaise idée de s’aventurer en terrain conquis : la comédie gay grand public exploité par Tenue correcte exigée ou Pédale douce. Jamais pourtant Jet set 2 ne se démarque de ce qui a déjà été fait. Les rares tentatives "originales" (le duel entre un gang homosexuel et les mafieux russes) tournent au massacre. Onteniente préfère très largement repasser une couche en s’appuyant sur un casting rêvé.

Avec son scénario inexistant, Jet set 2 prend vite des allures de one man show promotionnel. José Garcia adapte Serge Benamou à la mode espagnole, Elie Semoun grappille ses " petites annonces" et Bernard Farcy s’échauffe pour Taxi 4. Seules surprises, la reconversion du fantasque Arthus "Lambert Wilson" de Poulignac et la métamorphose d’un Rupert Everett méconnaissable, avec son nez allongé, quelques kilos en trop et un joli français sans accent. C’est toujours ça de gagné.
 
jean-françois

 
 
 
 

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