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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Keeping the faith (Au nom d'Anna)
USA / 2000
11.10.00
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SERENADE A TROIS
"- Tu sais je n'étais pas vraiment fâchée.
- Je sais... tu auras quand même ta fessée."
Amateurs(trices) de comédies sentimentales, Au nom d'Anna vous emmènera au comble du bonheur. Pour son premier long-métrage, Edward Norton s'impose en maître en traitant son sujet avec beaucoup d'énergie; un montage à la fois ample et véloce nous permettent d'entrer avec grand plaisir dans cette histoire de ménage à trois qui ne manque pas de saveur, d'autant plus que tout est construit autour d'un dilemme assez original: deux hommes sont amoureux de la même femme, l'un ne peut se résoudre à l'aimer (Ben Stiller), puisqu'un rabbin se doit d'épouser une juive et l'autre (Edward Norton) a fait voeux de chasteté en devenant prêtre.
Mais ce trio magique auquel on s'attache il est vrai bien facilement laisse néanmoins apparaître certaines lacunes; un sentimentalisme accru et des dialogues parfois proches du bla bla inutile finissent par devenir fatigants. Ces quelques défauts de fond mitigent par conséquent notre enthousiasme de départ, mais n'enlèvent rien à la performance des comédiens de surcroît magnifiquement mis en scène.
Les aficionados de romantisme et les admirateurs de Nuits blanches à Seattle ou autre Vous avez un message trouveront donc leur compte.
laurent
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