Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Un amour sans fin (Endless Love)


USA / 2014

11.06.2014
 



ON ACHÈVE BIEN LES ROMANCES





Ah! les films romantiques... Vous savez ces films qui vous font espérer, ceux que vous regardez avec un pot de glace bien calorique (côté fleurs bleues) ou que vous devez supporter pour pouvoir conclure (côté pragmatiques).  Le Temps d'un automne, Je te promets, N'oublie Jamais, la saga Bridget Jones, Love Actually, Coup de foudre à Nothing Hill... bref le genre est débordant de références n'est pas prêt de sépuiser. Le film romantique à un bel avenir devant lui mais Un amour sans fin est déjà dans le passé, oublié, balayé.

Un amour sans fin n'est ni gnangnan ni lourd, il est juste "euuuh seriously?" (pour les non anglophones "euh sérieusement"). Le film de la réalisatrice Shana Feste est une blague à voir au énième degré, en remplaçant la chocolate cookie ice cream par une substance illicite. L'histoire d'amour impossible entre Dave qui venait d'avoir 17 ans, forcément super sexy, mais fatalement pas très riche (on ne peut pas tout avoir) et Jade, 15 ans, jeune, belle et mystérieuse... Roméo et Juliette? Les parents de la jeune fille ne veulent pas de Dave car il n'appartient pas à la même classe sociale. Vilains!

Déjà le début vaut le détour (du regard). Ajouter à cela une héroïne mystérieuse qui ne se confie pas, une ex incarnée par une fille tout droit sortie de chez un chirurgien plastique (c'est vrai au lycée, on était tous foutu comme des mannequins de Victoria's secret j'avais oublié), et un drame qui va anéantir davantage leur chance de relation et vous obtenez un joli navet agrémenté par des acteurs pourtant pas mauvais. Alex Pettyfer sait dévoiler ses fesses, ce qui est le seul aspect pimenté du film.

Récit stéréotypé et sans originalité : la vie est trop courte. Mieux vaut inviter votre copain/copine à vivre une véritable romance qu'à lui faire subir une mièvrerie si écoeurante. Le pire est qu'il s'agit d'un remake (d'un film de Franco Zefirelli, 1981). C'en est si ridicule qu'à la fin de l'effroi on se casse...
 
cynthia

 
 
 
 

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