Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 15

 
I am Sam (Sam, je suis Sam)


USA / 2001

30.04.02
 



ALL YOU NEED IS LOVE (TOUTOUDOUTOUTOU)





"- Sam fait un très bon père car il aime les choses vertes."

Vous l'aurez compris, Sam, je suis Sam est un pur produit du cinéma américain avec ses cargaisons de bons sentiments, de larmes et de joies, ses violons et ses envolées lyriques. Tout le monde pleure à qui mieux mieux, certains font des misères à d'autres, mais tout va finir par s'arranger. Toute la panoplie est là pour émouvoir le spectateur et rien ne nous est épargné. Ni les personnages caricaturaux (la palme allant haut la main à Rita, incarnée par une Michelle Pfeiffer toute en nuances qui en fait des tonnes dans le style j'ai-l'air-super-forte-mais-au-fond-je-souffre-énormément), ni les scènes de pathos insoutenables avec force déclarations déchirantes.
Mais revenons au début. Un principe simple : d'un côté, deux personnes très proches (le père et sa fille) que l'on cherche à séparer, de l'autre, deux personnes que tout sépare (le père et l'avocate) et qui vont peu à peu se découvrir, s'apprécier et s'enrichir mutuellement. Et là, tout est dit. Jessie Nelson et sa co-scénariste Kristine Johnson n'ont pas hésité à forcer le trait et à amplifier la dimension dramatique de ces relations. Le film, dégoulinant de bons sentiments, en ressort dénué de subtilité et laisse une impression de niaiserie et de mièvrerie inénarrables.
Restent quelques jolies idées (la petite fille qui s'éloigne peu à peu de son père car elle grandit alors que lui non) et des moments assez touchants (lorsque la petite fille s'éloigne de son père parce qu'elle grandit et lui non !!). A la décharge de Jessie Nelson, on peut tout de même souligner le joli travail d'acteur de Sean Penn et surtout de la petite Dakota Fanning. Cette dernière fait montre d'une subtilité remarquable. Mais est-ce bien étonnant lorsque l'on sait qu'en deux ans, elle a déjà travaillé sur moult séries télévisées et longs-métrages. Pour finir, citons la tripotée de joyeux drilles débiles légers dont chaque intervention est un régal de drôlerie.
 
laurence

 
 
 
 

haut