Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 13

 
Pas si simple (It s complicated)


USA / 2009

23.12.2009
 



L’AMOUR N’A PAS D’ÂGE





« - je découvre mon côté salope »

Des comédies romantiques se déroulant dans les sphères aisées de la bourgeoisie américaine, c’est du déjà-vu. Nancy Meyers n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai dans ce domaine puisqu’elle a auparavant réalisé, avec plus ou moins de bonheur, The Holliday, Ce que veulent les femmes, Tout peut arriver… Alors une de plus, à quoi bon ?
Qu’est-ce que celle-là aurait de plus que les autres ? Que nous apporterait-elle ? Au final, un bon moment si l’on se laisse prendre au jeu de cette quinquagénaire pleine de vie en prise avec ses histoires de coeur telle une adolescente, les années de maturité en plus.

Jane, divorcée depuis dix ans, se retrouve tirailler entre son ex, lui -même remarié à une jeune femme, avec qui elle a discrètement entrepris une liaison et son architecte qui aimerait beaucoup plus si affinités… et affinités il y a.
Alors certes, on retrouve le cadre aseptisé caractérisant cette veine de comédies sentimentales dans lequel évolue une famille soudée hollywoodienne vivant sur la côte ouest et partant passer le week-end sur la côte est. On retrouve également le portrait de la femme divorcée qui s’assume, celle qui a parfaitement réussi professionnellement et qui a admirablement bien élevé ses trois enfants, dont la dernière est en train de quitter le nid familial. Il ne lui manque plus qu’une seule chose, l’Amour… et le Sexe. Car en plus de l’amour, dans Pas si simple il est également question de sexe. Meryl Streep se révèle sublime et touchante en cinquantenaire qui redécouvre la sexualité et son corps dans les bras de son ex, dix ans après leur dernière étreinte. Cela donne lieu à des scènes parfois cocasses dans lesquelles Alec Baldwin caresse son ventre de manière très sexy, mais où l’on voit surtout deux acteurs non botoxés sourire d’eux-mêmes.

Pour tous ces aspects concernant la complexité des sentiments et pour ne justement pas tomber dans le sentimentalisme à outrance, Nancy Meyers frappe juste. Viennent également s’ajouter quelques scènes très drôles, notamment celle où Jane et Adam (Steve Martin à la fois tendre et amusant) fument un pétard durant une soirée.
Plutôt sincère et émouvant, Pas si simple apparaît comme une comédie agréable et plaisante portée par un duo qui fonctionne très bien à l’écran. Meryl Streep y est pétillante, fraîche, bien dans son corps et s’accorde à merveille avec un Alec Baldwin à la fois drôle et très touchant en nounours prêt à tout pour récupérer la femme de sa vie. Steve Martin vient joliment compléter le tableau, transformant ce duo en trio amoureux. En bon remake secret de Philadelphia Story, le film montre que le thème de l’amour fonctionne toujours, peu importe l’âge…
 
morgane

 
 
 
 

haut