Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Confort moderne


France / 2000

12.07.00
 



TRIBULATIONS PSYCHOLOGIQUES





Voici le type de film français qui, au départ, a tout pour lui: un sujet intéressant et complexe qui peut être à la base d’un scénario construit, une interprétation parfaite et un filmage plus que correct. Malheureusement, il y a un hic: le film dure 1h35 et on a l’impression qu’on le regarde pendant au moins une heure de plus. Et là, le bât blesse. Plus le film avance, plus il semble interminable et plus on a le sentiment qu’on ne se sortira jamais des méandres psychologiques inextricables d’Irène.

L’idée de départ est assez séduisante: comment l’amnésie ponctuelle et la possibilité d’avoir peut-être tué quelqu’un peut provoquer des troubles profonds chez une personne. Comment ce doute peut bouleverser la vie et les choix d’une personne. Dominique Choisy traque son personnage principal d’un bout à l’autre du film, avec pudeur certes, mais sans beaucoup d’évolution. Il manque beaucoup d’intensité dramatique pour pouvoir regarder le film avec intérêt jusqu’au bout. Vers la fin, qu’Irène retourne dans sa famille, ou qu’elle décide de rester dans sa nouvelle vie, nous est finalement à peu près égal. C’est très dommage car un scénario davantage progressif nous aurait permis de suivre volontiers les tribulations mentales d’Irène.

Reste néanmoins l’interprétation qui est parfaite: au fil de ses rôles, Nathalie Richard confirme son talent en apportant toujours beaucoup de nuances à tous ses personnages. Ce talent est d’ailleurs reconnu puisqu’on la retrouve dans pas moins de sept longs-métrages qui sortent cette année. Quant à Valérie Mairesse, c’est toujours avec gouaille et bonne humeur qu’elle traverse les films dans lesquels elle joue. Et pour qualifier le jeu de Jean-Claude Vanier, un mot employé par Dominique Choisy semble idoine: "en aquaplaning": une présence abstraite et glissante.
 
laurence

 
 
 
 

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