Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


Sony Classics  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 71

 
L'empereur et l'Assassin (The assassin - Jing ke ci qin wang)


/ 1999

17.01.01
 








OPERATION SHAKESPEARE

Bertolucci s'était attaché à dépeindre le règne du Dernier Empereur. Chen Kaig, lui, s'intéresse au premier. Le réalisateur voir grand, très grand, trop grand ? Une chose est sûre, la maîtrise cinématographique de Chen Kaige se révèle toujours aussi exceptionnelle et exploite toute sa potentialité lors des scènes de combats qui sont d'une beauté épique à couper le souffle. Les plans cadrés très près du sol lors des cavalcades des soldats dans la plaine sont tout simplement époustouflants de splendeur. Rarement le spectateur s'est senti aussi intimement mêlé au déroulement de l'action (mise à part peut-être dans la première séquence d'un certain Gladiator). Le travail effectué sur le rendu des décors, de la lumière et des costumes remporte même à lui seul la nécessité de voir le film, encore faut-il aimer le cinéma en costumes, bien sûr.
Par contre l'intrigue n'est pas des plus aisées à comprendre : ce subterfuge qui consisterait à lancer un assassin dans le but de tuer l'Empereur, lequel serait prévenu de son arrivée pour mieux le démasquer et se donner ainsi bonne conscience pour attaquer le royaume voisin est bien trop fumeux pour être vraiment crédible. En mêlant un semi-drame familial, une histoire d'amour contrariée et une prise de pouvoir dans le sang, Chen Kaige réussit certes à nous présenter un spectacle démesuré, grandiose et romanesque, mais aussi à nous tenir en haleine pendant plus de deux heures pour nous dévoiler une issue de récit bien fade.

En résumé : Tout ça pour ça !
N'est pas Shakespeare qui veut.
 
romain

 
 
 
 

haut