Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Wild Man Blues : Woody Allen


USA / 1997

11.02.98
 



(PRESQUE) TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR WOODY…





"- Les européens aiment les films qui endorment. Et je suis plutôt pour faire des films qui endorment."

Y a t-il une différence entre le Woody Allen que nous imaginons, celui que nous voyons dans ses films, et le real Woody Allen ?
C'est à ce sous-entendu que Barbara Kopple, grande documentariste, tente de répondre en prenant comme toile de fond, la tournée européenne du jazzman.
Ce décor mobile, touristique, fait sortir le cinéaste de son contexte new-yorkais, tout en l'immergeant dans un vieux continent adorateur.
Totalement décalé (et pas seulement en horaires), c'est une spirale infernale qui va le conduire à nous exposer ses névroses, son intimité, et même ses obsessions.
Barbara Kopple confirme que son "intérêt initial était de définir qui était Woody et qu'est ce qui le concernait". Un Woody dans tous ses états. L'humour familier, sa critique sur le monde acerbe et continuelle, son quotidien géré par les siens, jusqu'à l'intimité avec Soon-Yi...et ce qu'il pense de ses propres films.
On regrettera de ne pas voir le cinéaste, le scénariste, l'acteur au travail. Mais le documentaire pénètre bien dans la vie et les avis de Woody. Et sa musique: le Jazz New Orleans. Le musicien perfectionniste, la star qui a le trac.
Voilà un film musical, tourné en Europe, et qui nous rappellerait un making of de Everyone says I love You.
C'est d'ailleurs le vrai propos du film: un portrait du public, de ceux qui l'aiment - jusqu'à ce final hilarant et freudien avec ses parents - et d'un Woody star malgré lui.
"Je pense que c'est un portrait très précis. Je suis heureux qu'il donne l'opportunité aux spectateurs de voir Woody tel qu'il est. Il prend sa musique très au sérieux, et derrière les scènes, vous avez ce qu'il aime", reconnait Letty Aronzon.
Vulnérable, Woody Allen se montre sans pudeur, mais avec ironie. Ce documentaire détruit les ragots sur sa vie privée et nous dévoile la musique qui le fait vibrer. Un portrait-vérité.
 
vincy

 
 
 
 

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