Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Constantin Film Produktion GmbH, Davis-Films, Impact Pictures, New Legacy
Distribution : Metropolitan Filmexport
Réalisation : Paul W.S. Anderson
Scénario : Paul W.S. Anderson
Montage : Alexander Berner
Photo : David Johnson
Décors : Penny Crawford
Musique : Liz Gallacher
Effets spéciaux : Richard Yuricich
Costumes : Richard Bridgland
Directeur artistique : Jörg Baumgarten
Durée : 101 mn
 

Milla Jovovich : Alice
Michelle Rodriguez : Rain Ocampo
Eric Mabius : Matt Addison
James Purefoy : Spence Parks
Martin Crewes : Chad Kaplan
Colin Salmon : One
 

site officiel
site officiel de milla j.
 
 
Resident Evil


Allemagne / 2002

03.04.02
 

 Il fut un temps où le jeu vidéo monnayait les licences des plus grands succès du box-office à prix d'or. La pénurie d'imagination de l'une s'est désormais inversée avec celle de l'autre et le retour de manivelle fait mal aux dents.




Bombe ludique apparue à l'avènement de la Playstation en 1997, la série des "Résident Evil" - quatre à ce jour sans compter ses dérivés sur N64 et Dreamcast - est bien plus plus perverse. Constatant que le genre horrifique est absent d'un support qui s'oriente de plus en plus vers les jeunes adultes, Shinji Mikami, PDG de la société de vidéo-games Capcom, se souvient de la trilogie des morts-vivants de Georges.A Romero et décline le concept. Ainsi naquit le " survival horror ". Le principe en est simple : résoudre des énigmes, trouver des clés, ouvrir des portes… et décimer à tout va morts-vivants et mémé au passage. Personnages attachants, ambiance visuelle et sonore hors pair, scénarios à rebondissement : tout est là pour plaire. Résultat : 16 millions d'exemplaires vendus à ce jour.
Hollywood est un vampire et donc son sang ne coagule pas ; il ne fait qu'un tour. " Jamais en manque de bonnes idées ", plusieurs studios s'intéressent aux droits.. Problème ; à qui confier le bébé ? "Il y a bien le vieux barbu, là, le type de Zombi ", lance un jeune cadre dynamique. Mais voilà longtemps, depuis La part des ténèbres en fait, que Romero est considéré comme has-been. On lui confie un million et demi de dollars pour… un magnifique film publicitaire vantant les mérites du jeu (aux japonais !) et basta.
L'imagination n'ayant nulle limite, on se souvient de Paul W.S. Anderson, heureux papa d'une autre adaptation vidéo-ludique : Mortal Kombat (dont le second volet, chers amis, fut proposé à… un Christophe Gans dépité !) La seule œuvre potable de son palmarés - Soldier, avec Kurt Russel - demeure inédite en France. C'est dire. Avec Résident Evil, il adoucit le casting viril de son soporifique Event Horizon en incrustant deux pépés de choix : Milla Jovovitch (tour à tour égérie de Besson et l'Oréal) et Michelle Rodriguez, cette dernière fut découverte dans Girlfight et affirmée par Fast and Furious. Il bifurquera bientôt sur Death Race 3000, interprété et produit par Tom Cruise, remake évident d'une production Corman déglinguée et fauchée (pléonasme) des 70's qui réunissait alors David Carradine et… un jeunot au doux patronyme de Sylvester Stallone. On y gagnait des points en tuant des gens en bolide. Heu, à propos : c'est devenu entre-temps un jeu vidéo, bien évidemment tabou dans notre hexagone…  
 
arnaud
 
 
 
 

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