Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Sony Pictures Classics, Propaganda Films, Good Machine, Scott Alexander, Larry Karaszewski, Todd Rosken
Distribution : Columbia TriStar
Réalisation : Paul Schrader
Scénario : Michael Gerbosi, d'après le roman de Robert Graysmith " The murder of Bob Crane "
Montage : Kristina Boden
Photo : Fred Murphy
Décors : James Chinlund
Musique : Angelo Badalamenti
Costumes : Julie Weiss
Durée : 106 mn
 

Greg Kinnear : Bob Crane
Willem Dafoe : John Carpenter
Rita Wilson : Anne Crane
Maria Bello : Patricia Crane
Ron Leibman : Lenny
 

site officiel
 
 
Auto Focus


USA / 2002

16.04.03
 

Apparue sur les écrans américains en 1965, la série humoristique Hogan’s Hero s’étira sur pas moins de 6 saisons, récoltant au passage quelques nominations aux Emmy. C’est tardivement que le feuilleton se révéla en France, sur Canal + tout d’abord, sous le nom Stalag 13, puis de passage sur M6 qui le rebaptisa Papa Schultz

Le livre Bye Bye Bahia


La carrière cinéma de Bob Crane se résume à pas grand-chose puisqu’on pourra parfaitement ignorer les incommensurables navetons Superdad et Gus dans lesquels il figura pour la maison Disney. Il restera définitivement associé au Colonel Hogan, cet officier gouailleur qui prenait un si malin plaisir à tourner en ridicule l’ensemble du personnel militaire allemand chargé de la surveillance du camp de prisonniers dans lequel il résidait, avec un faible certain pour Klint l’imbécile et le pataud Schultz.
Ce ne sera donc pas la popularité exceptionnelle du personnage qui aura dicté la nécessité d’immortaliser Bob Crane au travers d’un long métrage. Le fait divers qui clos tragiquement sa vie engendra en tout cas un bouquin de Robert Graysmith ,"The murder of Bob Crane", qui fit les beaux jours des librairies. Le producteur Todd Rosken estima que le livre représentait la matière idéale à l’écriture d’un scénario qu’il confia à Michael Gerbosi, une toute jeune plume qui fait ici ses débuts dans la profession. Enfin pour assurer le coup, les deux compères demandèrent à Scott Alexander et Larry Karaszewski, spécialistes de la biographie des freaks du folklore américain (Ed Wood, Larry Flint, Andy Kaufman…) de se joindre au projet. On ne trouvera pas pour autant Milos Forman derrière la caméra, mais le très prolifique Paul Schrader. L’homme est définitivement attaché à Scorsese pour l’écriture, comme l’est De Niro pour l’interprétation (Taxi Driver, Raging Bull). Schrader ne fera ici que tenir la caméra, laissant de côté le stylo, pénitence qu’il renouvellera prochainement pour tourner la préquelle de L’Exorciste, remplaçant au pied levé John Frankenheimer qui a passé l’arme à gauche.

S’il fallait à l’époque s’allouer les services d’un John Carpenter, grand spécialiste du prototype hi-fi vidéo pour mettre la main sur du matos d’avant-garde, c’est en chinant sur Internet que l’équipe du film est parvenue à retrouver le parfait équipement du vidéo (a)mateur lubrique des 60’s…

A première vue peu connu en France, Greg Kinnear a pourtant écumé pas mal de productions notables, alternant les têtes d’affiche et les prestations plus modestes. Il doit sa plus haute distinction (prétendant à l’Oscar du meilleur seçond rôle) à son interprétation d’un artiste gay, voisin à priori infortuné d’un très bougon Jack Nicholson dans As good as it gets (Pour le pire et pour le meilleur). On le retrouvera en père désespéré aux côtés de De Niro dans un thriller fantastique, mais aussi dans le casting de la prochaine comédie des frères Farrelly, Stuck on you
Willem Dafoe prêtera « sa gueule » au générique déjà fort généreusement peuplé du nouveau film de Roberto Rodriguez, Once upon a time in Mexico, suite de Deperado, lui-même suite remake de El Mariachi. Pour le nouveau cartoon de Pixar, Finding Nemo, il donnera la parole à un poisson exotique qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui porte le nom de Gil.  
 
petsss
 
 
 
 

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