Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


Working Title  

Production : Working Title, StudioCanal, Universal Pictures, Miramax Films
Distribution : Mars distribution
Réalisation : Beeban Kidron
Scénario : Andrew Davies, Richard Curtis, Adam Brooks, helen Fielding, d'après le roman d'Helen Fielding
Montage : Greg Hayden
Photo : Adrian Biddle
Décors : Gemma Jackson
Musique : Harry Gregson-Williams
Durée : 100 mn
 

Renee Zellweger : Bridget Jones
Hugh Grant : Daniel Cleaver
Colin Firth : Mark Darcy
Jim Broadbent : Papa
Gemma Jones : Maman
Shirley Henderson : Jude
Sally Phillips : Shazzer
James Callis : Tom
Celia Imrie : Una
Jacinda Barrett : Rebecca
 

bridget jones
 
 
Bridget Jones 2 : The Edge of Reason (Bridget Jones : l'âge de raison - Bridget Jones 2)


Royaume Uni / 2004

08.12.04
 

Le titre complet et original (The Edge of Reason) comporte un jeu de mot que la traduction française perd. The Edge of Reason peut s'entendre comme The Age of Reason, l'âge de raison, mais cela signifie surtout, au bord de la déraison. Et cette suite est fortement déraisonnable. C'est la première fois que Working Title, le célèbre producteur de comédies romantiques britanniques, décide de faire une suite à un de ses hits. Le premier opus de Miss Jones avait rapporté 280 millions de $ en 2001.




Mais c'est un peu de la faite de l'auteur des aventures de Bridget Jones, Helen Fielding, qui avait écrit une suite à son premier best-seller. Adaptation de la suite, donc? Ce serait un mensonge. Car dans le roman, Bridget interviewe un acteur nommé.... Colin Firth (qui joua en son temps Mark Darcy dans un feuilleton de la BBC, Pride and Prejudice). Il faut dire que l'auteur écrivait son roman en regardant la série! Difficile, par conséquent, de voir Zellweger interviewer son amant (incarné par le même Colin Firth, vous suivez?). De même, Hugh Grant est à peine mentionné dans le second bouquin. Difficile là encore de se passer d'Hugh Grant, clairement plébiscité par les spectateurs. Aussi, le film n'est qu'une libre adaptation du roman, et clairement une sequel au film.
Cela obligea Renee Zellweger à prendre 14 kilos. Ce qui peut expliquer ses formes généreuses lorsqu'elle reçu l'Oscar du meilleur second rôle féminin pour Retour à Cold Mountain en février dernier, juste après le clap de fin de BJ2. Depuis, elle les a largement perdu. A Paris, elle est apparu svelte, sexy, plus que jolie, et un brin déprimée par la victoire de Bush. Zellweger a en commun avec son personnage un pétillement qui lui a permit de se faire adopter par les anglais. Le film, à date, a rapporté 125 millions de $ dont 50 millions rien qu'en Grande Bretagne! En fait, la Renée n'a rien en commun avec cette Bridget, a priori. C'est un rôle de composition. "Bridget Jones, c'est avant tout une très belle naïveté. Elle a cette vulnérabilité qui m'est proche" explique l'actrice en conférence de presse.
Mais Bridget Jones ce n'est eprsonne d'autre qu'Helen Fielding, sa créatrice. Haut panthère, blonde décolorée, la femme, millionnaire, n'a aucune classe, mais du bagout à revendre. Et Bridget c'est sa progéniture, c'est ainsi qu'elle en parle : "Qu'est-ce qu'ils vont faire de mon bébé? Vont-ils la détruire?" Hugh Grant, lui, griffonne, affiche un sourire permanent qui rehausse ses pattes d'oie. Il n'a pas de projets, pas de films en court. Mais son humour est dévastateur, et naturel. Lui mieux que personne parle des Bridget de son pays. "J'habite à West London. Et là bas les filles sont toutes comme ça." Flatteur? "Un peu de Chardonnay, un peu de cocaïne et elles finissent toutes comme elle à Notting Hill!"
La timide Zellweger (elle chuchotte quand elle parle), qui nous rappelle plus les pin up d'Alberto Vargas qu'un modèle de Botero, serait intéressée pour vivre à Londres, loin de Bush. Et pourquoi faire un troisième épisode. Encore faut-il que Mademoiselle Fielding l'écrive. En attendant elle prend une année sabbatique.
 
vincy
 
 
 
 

haut