Jurassic World 3 caste les « anciens » de Jurassic Park

Posté par vincy, le 25 septembre 2019

Des dinosaures et des vétérans. On apprend aujourd'hui que Laura Dern, Jeff Goldblum et Sam Neill, le casting d'origine du premier Jurassic Park, allaient s'inviter dans le troisième film de la saga Jurassic World. Histoire de faire le lien et de reprendre la bonne recette récemment éprouvée par Star Wars. Ils reprendront leurs rôles respectifs.

Rappelons que Jeff Goldblum, dans le rôle du Pr Malcolm, a joué dans les deux premiers films (Jurassic Park et Jurassic Park 2: Le monde perdu) et a réapparu dans Jurassic World 2 (Fallen Kingdom)). Sam Neill a incarné le Pr Grant dans le premier et le troisième Jurassic Park, tout comme Laura Dern, qui interprète le Pr Sattler.

A noter que le seul autre acteur qui a été au générique des deux trilogies est B.D. Wong (Dr Wu), qu'on a pu voir dans le premier Jurassic Park et les deux premiers films de la franchise Jurassic World.

Jurassic World 3 sera de nouveau réalisé par Colin Trevorrow, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard dans les rôles principaux. Le scénario est coécrit par Emily Carmichael (Pacific Rim: Uprising) et le réalisateur.

Le film sera dans les salles le 21 juin 2021. Les cinq films de la série lancée en 1993 par Steven Spielberg ont rapporté près de 5 milliards de dollars de recettes dans le monde.

Edito: Embouteillage dans l’univers Star Wars

Posté par wyzman, le 16 novembre 2017

La nouvelle est tombée le 9 novembre dernier. Dans un billet publié sur le site officiel, les cadres de Star Wars et Lucasfilm ont annoncé que le réalisateur des Derniers Jedi, Rian Johnson, va écrire et réaliser une nouvelle trilogie. Mais pour rassurer les fans anxieux à l'idée de s'emmêler les pinceaux entre la trilogie pilotée par J.J. Abrams et les films standalone tels que Rogue One et Solo, le communiqué précise bien qu'en "guidant cette nouvelle trilogie, qui est distincte de la saga épisodique des Skywalker, Johnson présentera de nouveaux personnages d'un coin de la galaxie que la tradition Star Wars n'a jamais explorée."

Panne d'inspiration

Êtes-vous rassurés ? Pas nous. Si la nouvelle tombe à pic pour Disney puisque son chiffre d'affaires au quatrième trimestre est légèrement inférieur à celui enregistré un an plus tôt et qu'elle aimerait racheter la Fox, cette décision a de quoi rebuter n'importe quel fan de la saga. En effet, le deuxième volet de la trilogie de J.J. Abrams sort le 13 décembre et le premier épisode, Le Réveil de la Force, n'a pas convaincu tout le monde. Les fans de la première heure étaient ravis de retrouver les interprètes de Han Solo, Princesse Leia et dans une moindre mesure Luke Skywalker. Cette nostalgie bien buzzée a permis au film d'exploser le box-office en 2015 mais le récit ne faisait clairement pas dans l'originalité (hormis la révélation de deux comédiens). C'était encore plus frappant lorsque le mieux réussi Rogue One est sorti. Car les effets spéciaux ne font pas d'immenses progrès ces dernières années, et un film aussi spectaculaire et divertissant ne peut compter que sur de bons personnages et une bonne histoire.

Plus encore, l'ajout de trois nouveaux films a de quoi perturber. Et cela notamment parce que la trilogie de Rian Johnson, la quatrième donc, pourrait s'intéresser à des événements survenus sous l'Ancienne République et donc faire suite à La Revanche des Sith. Une véritable prise de risque lorsque l'on sait que Rogue One s'intéressait déjà à un épisode clé pour l'Alliance rebelle se déroulant entre La Revanche des Sith et Un nouvel espoir et que 19 années seulement séparent l'action des deux films. Vous l'aurez donc compris, au moment où Disney tient à capitaliser encore et toujours plus sur une franchise acquise pour plus de 4 milliards de dollars, c'est un véritable casse-tête chronologique que Rian Johnson va devoir gérer.

Un défi de taille

Aucune date de début de production ou de sortie n'a été annoncée mais parce que Solo sort le 23 mai 2018 et que l'Episode IX est déjà programmé pour le 18 décembre 2019, il y a fort à parier que Rian Johnson a peu de temps devant lui avant de devoir se mettre au travail. Porté aux nues depuis la sortie de Looper, le réalisateur aura donc la lourde tâche de faire aussi bien que J.J. Abrams, voire de prouver qu'il est tout aussi légitime que le fan ultime de la saga.

Bien qu'il ait déjà été applaudi par Kathleen Kennedy pour le travail qu'il a accompli sur Les Derniers Jedi, nous pouvons tout de même émettre quelques doutes sur la capacité de Rian Johnson à porter un tel projet en solo. Il ne serait d'ailleurs pas le premier à quitter le navire en cours de route. Pour rappel, Colin Trevorrow, le réalisateur de Jurassic World, a abandonné la réalisation de l'Episode IX en septembre dernier, quelques mois seulement après le départ de Phil Lord et Christopher Miller qui devaient piloter Solo. La vraie réalisatrice c'est bien la productrice Kathleen Kennedy.

L'appel du streaming

A l'heure où Disney pousse à fond son intégration verticale et cherche à créer un Empire mondial, l'ajout d'une série Star Wars en live action et disponible sur sa plateforme de streaming à venir (pour ne pas à dépendre de Netflix) ne peut être que synonyme de contraintes narratives. Eh oui, pour s'assurer du succès de cette série, l'entreprise ne devrait pas manquer de tenter des cross-overs entre les films et la série. Une stratégie qu'elle a déjà tenté avec les séries Marvel (toutes disponibles sur Netflix à l'exception de Agents of S.H.I.E.L.D.) et ses Avengers. Sans grand succès puisque seuls les personnages secondaires des séries sont apparus (en tant que personnages secondaires) dans les films…

En d'autres termes, face aux 3 milliards de dollars amassés par Le Réveil de la Force et Rogue One, grâce aux milliards que lui rapportent les produits dérivés et attractions autour de la saga, parce que toute nouvelle production sera un produit d'appel sur a chaîne SVàD, Disney joue la carte de la sécurité avec cette franchise. Il ne nous reste plus qu'à voir combien de temps le public sera réceptif à cette dose annuelle de batailles intergalactiques, en plus de celle des comics et des films animés, et s'il ne sera pas épuisé au terme des 4 films déjà attendus. Outre Les Derniers Jedi, Solo et l'Episode IX, un spin-off centré sur Obi-Wan Kenobi a en effet été annoncé cet été. Comme pour l'or ou l'or noir, tout filon s'éteint à force de l'exploiter. Des genres comme le Western et le Péplum en sont morts.

Star Wars : J.J. Abrams écrira et réalisera l’Episode IX

Posté par wyzman, le 12 septembre 2017

La nouvelle est tombée il y a quelques minutes sur le site officiel de la franchise : c'est finalement J.J. Abrams qui écrira et réalisera l’Épisode IX de Star Wars. Une nouvelle qui ne surprend pas tellement tant le monstre racheté à prix d'or par Disney connaît quelques soucis du côté de ses réalisateurs ces temps-ci.

Eh oui, c'est Colin Trevorrow qui devait normalement réaliser cet Episode IX, faisant ainsi suite à J.J. Abrams (Episode VII - Le Réveil de la Force) et Rian Johnson (Episode VIII - Les Derniers Jedi). Mais suite à des désaccords artistiques, le réalisateur de Jurassic World a été remercié la semaine dernière.Le scénario de l’Épisode IX sera écrit en partie par Chris Terrio, le co-scénariste de Batman v Superman et Justice League.

Pour rappel, J.J. Abrams n'a jamais caché son amour pour la saga Star Wars et c'est d'ailleurs celui-ci qui l'a fait quitter une partie de ses fonctions du côté du reboot de Star Trek au cinéma. L’Épisode VII - Le Réveil de la Force a marqué la fin 2015 puisqu'au total le blockbuster a rapporté 2 milliards de dollars au box-office mondial - dont 936 millions rien qu'aux Etats-Unis.

L’Épisode IX de Star Wars était prévu pour le 22 mai 2019 mais vient d'être décalé au 18 décembre, une semaine après la sortie de Wonder Woman 2. L’Épisode VIII - Les Derniers Jedi sortira le 15 décembre 2017.

Star Wars épisode 9 : Colin Trevorrow décroche les étoiles

Posté par MpM, le 17 août 2015

rogue one

C'est donc Colin Treworrow, fort de l'immense succès de Jurassic World, qui dirigera le 9e volet de la franchise Star Wars. "Nous sommes ravis d'avoir un talent incroyable comme Colin qui rejoint notre famille et entre dans l'univers de Star Wars", a indiqué Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm, lors du salon D23.

Ce sera seulement le troisième long métrage réalisé par le jeune cinéaste (il n'a pas 40 ans) dont le premier film, Safety not guaranteed n'est pas sorti en France. Bien sûr, cette marque de confiance de la part des studios Disney a tout à voir avec le fait que Jurassic World soit devenu cet été le troisième plus gros succès de tous les temps.

Autre annonce du studio, le casting du premier épisode du spin off Star Wars Anthology, intitulé Rogue One et signé Gareth Edwards, sera composé de Mads Mikkelsen, Forest Whitaker, Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn, Donnie Yen, Jiang Wen, Alan Tudyk et Riz Ahmed (notre photo). Le film est prévu pour décembre 2016.

D'ici là, on aura découvert Star Wars : Episode VII - Le Réveil de la Force réalisé par J.J. Abrams, en salles le 18 décembre prochain. L'épisode VIII, réalisé par Rian Johnson (Looper), est quant à lui attendu le 26 mai 2017.

Colin Trevorrow (Jurassic World) a trois projets sur le feu

Posté par vincy, le 1 juillet 2015

Colin Trevorrow est forcément le réalisateur le plus convoité ces jours-ci à Hollywood. Son Jurassic World a déjà récolté 1,25 milliard de dollars dans le monde, soit la 8e recette mondiale de l'histoire (en dollars courants).

Selon Variety, c'est Focus Features, filiale de Universal, qui emporterait la mise en l'enrôlant pour filmer Book of Henry, dont le tournage est prévu cet automne à New York. Selon le cinéaste, il s'agit d'un scénario profondément original, qui le hante depuis quelques années. Le scénario, dont on ne sait rien, a été écrit par Gregg Hurwitz (la série télévisée V, inédite en France). Le projet est annoncé depuis fin mars, mais semble sur le point d'être concrétisé.

Après ce film, si le "deal" se fait, Trevorrow, pas encore 39 ans, devra préparer la suite de Jurassic World. Il prépare également un film de Science-fiction, Intelligent Life, co-écrit avec Derek Connolly. Là encore, aucun détails sur le pitch, mais ils 'agirait d'une suite à son premier film, Safety Not Guaranteed, sélectionné en 2013 à Sundance et nommé aux Independent Spirit Awards.

Le carton de Jurassic World en 8 explications

Posté par vincy, le 15 juin 2015

En 22 ans tout a changé: les effets spéciaux, l'industrie du cinéma qui repose de plus en plus sur les franchises (il devient risquer de s'aventurer hors sentiers battus pour un blockbuster), le marché mondial (la Chine est devenu le 2e pourvoyeur de spectateurs), le marketing (Internet fait le buzz)...

Résultat, Jurassic World a rapporté 511M$ dans le monde en quelques jours. Il bat ainsi le dernier opus d'Harry Potter et s'accapare le titre de champion historique des recettes mondiales en un week-end. Le phénomène est mondial. 40% des recettes proviennent d'Amérique du Nord, 20% de Chine. En Amérique du nord, c'est le meilleur démarrage en recettes courantes, devant le premier Avengers, et même la meilleure recette/copie pour une sortie sur plus de 1000 écrans. En fréquentation, le film s'est offert le meilleur samedi de l'histoire et le meilleur démarrage en juin. En 3 jours et un soir, le film s'est hissé 3e recette de l'année 2015.

Alors, comment expliquer un tel phénomène?

1. Un univers familier et familial

Il n'y a rien d'original dans ce Jurassic World. le scénario est construit sur un canevas on ne peut plus classique depuis l'ère des blockbusters: installation du récit, montée crescendo des tensions, trois histoires en parallèles qui se rejoignent quitte à trouer le scénario de quelques événements pour le rendre plus crédible, final homérique (où l'humain est bien impuissant face aux monstres). Mais avec déjà trois films au compteur (près de 2 milliards de $ de recettes dans le monde), tout le monde connaît le parc jurassique, temporairement fermé depuis 14 ans. L'univers imaginé par l'écrivain Michael Crichton est très loin des romans désormais, mais le succès de la franchise a permit, avec les multiples diffusions sur petit écran, de connaître une vie au delà des années 90. Spielberg avait pris soin d'en faire des films tous publics. Et Jurassic World n'échappe pas à la règle: ici point d'horreur, pas de sexe, juste quelques blagues grivoises... Les parents, anciens fans du premier film, peuvent accompagner leurs progénitures. Et puis quoi de plus sympathique et classique que des dinosaures: de Disney au National Geographic Channel, ces créatures préhistoriques continuent d'être un objet de fascination depuis des générations.

2. Un succès des années 90 devenu culte: références multiples à Spielberg

Jurassic World a la bonne idée de faire référence au premier film, qui avait émerveillé le public il y a 22 ans. Ce lien génétique et cinématographique avec le film permet de multiples clins d'oeil à un public adulte. Les récents James Bond ont aussi multiplié ses auto-citations, avec succès. On retrouve même les "ruines" du premier parc, ses jeeps, un t-shirt vendu sur E-Bay... Si la mise en scène de Colin Trevorrow est moins flamboyante, elle reste maîtrisée. Ici, hormis la séquence de la girosphère, on ne retrouvera pas de séquence mémorable comme celle du mobile-home pendu à pic au dessus d'un précipice, avec cette vitre qui se fissure. Mais le parc Jurassic World, sorte d'utopique Tomorrowland forain (assez satirique quand on regarde de près), est surtout un cadre idéal pour revenir aux fondamentaux de Spielberg: relations tourmentées entre adultes et enfants, gamins plongés dans une aventure périlleuse, héros marginal mais malin, et même un dinosaure qui fait écho aux Dents de la mer...

3. Un Indiana Jones en puissance

Après le succès des Gardiens de la Galaxie, où il savait manier les coups comme l'humour, Chris Pratt est en train de prendre du galon. Dans le film, son look s'apparente davantge à Indiana Jones, jusqu'au premier plan, en contre jour où l'on pourrait croire à l'archéologue. Hasard, il se murmure qu'il est favori pour reprendre le stetson dans une nouvelle saga d'Indiana Jones. L'avantage de Pratt, qui n'a pour l'instant pas l'étoffe d'un immense comédien mais bien celle du héros décalé, c'est sa masculinité. Pas bodybuildé, un peu mal dégrossi même, il a tout du mâle solide qui rassure. Du mâle alpha quoi. Son charme et son auto-dérision séduisent et font mouche quand la plupart des blockbusters offrent une panoplie de super hommes trop sérieux ou traumatisés, si on fait exception de Robert Downey Jr. Sa capacité à jouer avec les réseaux sociaux est un atout dans le monde marketé actuel. A 35 ans, dans un système en mal de chair fraîche, il a les reins assez solides pour devenir un John Wayne des temps modernes, après une dizaine d'années de seconds rôles dans de bons films et quelques navets.

4. Une héroïne à la Joan Wilder

Bryce Dallas Howard hérite d'un rôle ingrat et profondément critiquable: a priori, une femme qui dirige un énorme parc d'attraction, c'est bon pour l'égalité des sexes. Mais pourquoi cette "contro-freak" / working girl / business woman doit-elle être dépassée dès les premiers événements imprévus? Pourquoi a-t-elle tant besoin d'être rassurée par les hommes (son patron, son éleveur de raptors, ...)? Pourquoi son manque d'amour/affection/enfant est pointé du doigts pour en faire une femme a priori antipathique? Heureusement, lorsqu'elle décide de lâcher prise et de s'unir avec son amant d'un soir, elle se transforme en l'une de ces femmes civilisées plongées dans la jungle comme l'aime tant le cinéma hollywoodien. Et si, contrairement à Kathleen Turner dans À la poursuite du diamant vert elle ne se sépare jamais de ses talons hauts même en courant dans la forêt, son rôle se rapproche beaucoup de celui de Joan Wilder dans le film de Zemeckis. Certes, elle finit moins salie et même moins transformée personnellement que la romancière new yorkaise après son séjour en Colombie, mais clairement, le cousinage est flagrant, et plaît toujours. BDH n'a évidemment pas le sex-appeal de Turner, mais ce serait sans aucun doute l'élément à développer par la suite.

5. Deux enfants pour que le jeune public puisse s'identifier

Un ado dont la sève montante l'empêche de regarder autre chose que des filles et un gamin-wikipédia: deux stéréotypes du cinéma hollywoodien. Le premier fait forcément craquer les minettes, le second a forcément des défauts physiques pré-puberté. Peu importe: cela permet de ratisser large et de donner aux jeunes de moins de 15 ans de quoi s'identifier et participer pleinement à l'aventure. La prochaine fois, une jeune fille en bonus fera l'affaire. Il fallait de toute façon deux gamins pour raccrocher un public né après les années 90, qui n'a pas connu le phénomène des deux premiers films réalisés par Spielberg. De la même manière la 3D est utilisée pour attirer ce même public. Evidemment, les références à Spileberg (voir plus haut) ne leur diront rien. De même que la séquence clin d'oeil aux Oiseaux d'Alfred Hitchcock. Mais le pari est réussi puisque 2 spectateurs américains sur 5 avait moins de 25 ans ce week-end. Si les deux jeunes envoyés en pâture dans la zone de confinement sont de purs stéréotypes et ne marquent pas les esprits, ils sont, cependant, les dignes héritiers des Goonies et autres films du genre.

6. A l'opposé des films de super-héros, dont on est gavé

Après des années de domination de Marvel, le public avait faim d'autres divertissements estivaux. L'an dernier, les Transformers, Maléfique, la suite de la Planète des Singes n'ont pas réussi à concurrencer les Gardiens de la Galaxie et Captain America 2. Et en 2013, Iron Man 3 a écrasé Moi moche et méchant et un autre super-héros, Man of Steel. Pire en 2012, trois super-héros avaient fait la loi du box office de l'été: les Avengers, The Dark Knight Rises et The Amazing Spider-Man. Bref depuis Harry Potter, aucun blockbuster n'avait pu s'imposer face aux personnages issus de comics. Jurassic World pourrait être le premier à damer le pion. Le public continue de répondre présent (le deuxième Avengers a quand même bien cartonné) mais il était en demande d'autre chose. On l'a vu depuis le début de l'année avec American Sniper et Fast & Furious 7. Constater aussi qu'un spectacle comme Mad Max ou une comédie d'action comme Kingsman ont trouvé leur public et démontre qu'on peut proposer au public autre chose que de l'animation ou des Marvel/DC Comics et autres littérature pour jeunes adultes (Hunger Games, Divergente...). Jurassic World avait l'avantage d'être une marque déjà connue, et, qui plus est, arrivant après un mois de mai désastreux pour Hollywood avec les semi-échec de Tomorrowland et San Andreas et les flops d'Aloha, Entourage et Hot Pursuit. En débarquant ainsi, les dinos n'ont fait qu'une bouchée de la concurrence et ont rempli les salles: plus que du désir, il y avait famine de grand spectacle bruyant et bon enfant. Après 14 ans d'absence sur les écrans, il y avait urgence à ressortir le T-Rex.

7. A la fin, le T-Rex gagne toujours

Le grand méchant du film est donc une créature hybride, composée à partir d'un assemblage génétique. L'Indominus Rex. Une femelle effrayante et dotée de formidables capacités déroutant tous les experts. Même le nom est fabriqué: il a été inventé pour pouvoir être prononcé par des enfants (justification émise texto dans le film, on n'arrête pas le cynisme). Tout est prévu. Entre les Raptors, domptés, et le T-Rex, sans compter tous ces dinos domestiques qui servent d'attractions ludiques pour les clients, on se demandait ce qu'était devenu notre T-Rex emblématique (en l'occurrence celui du premier opus). On ne l'entre-aperçoit que furtivement dans la première demi-heure, derrière une vitre. Il sera le Godzilla qui terrassera le monstre. Reste que Jurassic World, comme à chaque sortie d'un film de la série, a produit une hausse notable d'articles autour des dinosaures ou signés de paléontologues / experts qui veulent absolument placer ce film de "science-fiction" dans une réalité ou une crédibilité scientifique. Absurde évidemment. Outre le fait qu'ils contribuent au marketing puissant du studio Universal (de la pub, même mauvais, gratuite est toujours bonne à prendre), il est clairement expliqué à chaque épisode que l'ADN retrouvé des dinosaures ne suffit pas à recréer les ancêtres de l'ère Primaire. Il faut mélanger les gènes, avec plaisir, avec d'autres animaux existants. Pas étonnant alors que untel ne criait sans doute pas comme cela ou qu'un autre avait des plumes en réalité. Débat aussi vain qu'inutile. Un T-Rex de cinéma c'est avant tout le monstre ultime, celui de nos peurs "primales", comme King Kong. A-t-on vu un savant crier à l'imposture sur ce grand singe?

8. Une fin qui permet une suite, déjà signée (spoilers)

S'il y a des trous et des erreurs dans le scénario (comment Omar Sy s'échappe de la zone de confinement? comment les 20000 clients sont évacués en moins d'une heure et comment les héros sont rapatriés? pourquoi le Mosasaurus marin semble cinq fois plus grand que l'Indomnus alors qu'ils font sensiblement la même taille? comment une jeep vieille de 20 ans redémarre sans essence?), il y a tous les éléments pour une suite: le Dr Wu s'est enfuit avec ses créations génétiques, l'île est abandonnée aux dinosaures, Owen et Claire sont bons pour une alliance (pas seulement professionnelle), ... bref il y a une brèche dans laquelle les scénaristes sont déjà prêts à s'engouffrer.

Steven Spielberg trouve le réalisateur de Jurassic Park 4

Posté par vincy, le 17 mars 2013

jurassic parkIl était temps de trouver le réalisateur du quatrième opus de Jurassic Park. Finalement Universal et Steven Spielberg ont jeté leur dévolu sur Colin Trevorrow. Il a réalisé l'an dernier son premier long métrage, Safety Not Guaranteed, sélectionné à Sundance et au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. A Sundance comme aux récents Independent Spirit Awards, le film a été primé pour son scénario.

Dans un tweet du 14 mars, le producteur Frank Marshall (@LeDoctor) confirme l'information : "Ravi d'avoir trouvé le réalisateur de JP4, Colin Trevorrow, un jeune cinéaste excitant qui comprend et respecte l'univers de Jurrassic Park".

Ce quasi inconnu a donc un an pour mettre en boite la quatrième aventure de la franchise puisque Jurassic Park 4 est censé sortir le 13 juin 2014 aux USA. Il aura fallu deux ans depuis l'annonce par Spielberg d'une suite en développement pour que le projet soit définitivement sur les rails. Le scénario est déjà écrit, par Rick Jaffa et Amanda Silver, auteurs des script de Relic, La planète des singes : les origines et de sa suite, prévue en 2014.

Un box office sur le déclin

10 ans après le dernier épisode de la série, Jurassic Park 4 devra séduire un jeune public qui n'a jamais vu l'un des trois films en salles. Pour résoudre ce problème, Universal sort Jurassic Park, l'original réalisé par Spielberg, en format 3D en avril.

Cependant, l'enjeu sera surtout de faire revivre la série comme Spielberg a revitalisé le film de dinosaures. Jurassic Park, sorti en 1993, reste l'un des plus gros succès du cinéma américain. Il avait rapporté 357 millions de $ en Amérique du nord à l'époque (le plus gros succès de l'année), l'équivalent de 700 millions de $ aujourd'hui! Cela en fait le 20e film le plus vu de l'histoire. Son box office mondial cumule 915 millions de $ de revenus, ce qui en fait là aussi, l'un des films les plus populaires de ces 70 dernières années.

Jurassic Park : Le monde perdu (1997) a déjà montré des signes de déclin avec un BO américain de 229 millions de $ (pas négligeable quand on sait que ça équivaut aujourd'hui à 402 millions de $) et un BO mondial de 620 millions de $.

En revanche, le troisième opus sorti en 2001 a déçu avec un BO américain faiblard (182 millions de $) et des recettes mondiales cumulées s'élevant à 370 millions de $.

En France, on constate la même pente descendante avec successivement pour les trois films 6,5 millions d'entrées, 4,8 millions d'entrées et 2,1 millions d'entrées.