Little Women : Emma Watson remplacera Emma Stone dans l’adaptation de Greta Gerwig

Posté par wyzman, le 25 août 2018

La nouvelle est tombée il y a quelques heures sur Variety : Emma Watson est sur le point de rejoindre l'adaptation de Greta Gerwig des Quatre Filles du Docteur March.

Un casting impressionnant

Si l'on en croit les informations du magazine américain, Emma Watson prendrait la place d'Emma Stone qui ne peut se joindre au tournage en raison d'obligations contractuelles liées à The Favourite, le film de Fox Searchlight déjà en route pour les Oscars 2019. Si l'arrivée d'Emma Watson devrait donner un véritable coup de boost à la production de Little Women, le média révèle que l'attribution des rôles n'a pas encore été dévoilée et que l'on ne sait donc pas qui Emma Watson interprétera dans cette nouvelle adaptation du du roman de Louisa May Alcott.

Néanmoins, et comme on vous le disait un peu plus tôt, Little Women dispose déjà d'un casting quatre étoiles. En effet, outre Emma Watson, Greta Gerwig qui écrit et réalise le film, a déjà trouvé un accord avec Meryl Streep (Mamma Mia! Here We Go Again), Laura Dern (Star Wars : Les Derniers Jedi), Saoirse Ronan (Lady Bird), Timothee Chalamet (Call Me By Your Name) et Florence Pugh (The Young Lady).

Pour rappel, Les Quatre Filles du Docteur March suit les péripéties de jeunes sœurs issues de la classe moyenne alors que leur père, un pasteur nordiste, est engagé comme aumônier pendant la guerre de Sécession. Publié en 1868 aux Etats-Unis, le roman de Louisa May Alcott est aujourd'hui un classique de la littérature américaine. Le film de Greta Gerwig est d'ores et déjà programmé pour une sortie le 8 janvier 2020 en France et devrait concourir pour les Oscars de cette année-là !

Edito: La belle Emma et les bêtes

Posté par redaction, le 9 mars 2017

La Belle et la bête version Disney n'avait, a priori, aucune raison de faire l'objet d'un édito: film grand public, consensuel, adapté d'un dessin animé aussi familial que séduisant, loin de la version de jean Cocteau (malgré ses multiples références). Franchement, il n'y avait pas de quoi s'énerver.

Perversité

Et pourtant. La Russie a interdit le film aux moins de 16 ans. La raison est simple: pour la première fois, Disney a inséré - les fourbes! - un personnage gay! Alerte! La semaine dernière, Vitali Milonov, un député ouvertement homophobe, il ne s'en cache pas, avait même réclamé l'interdiction pure et simple du film parce qu'il fait la "propagande flagrante et éhontée du péché et des relations sexuelles perverses." Question propagande, y compris à travers le cinéma, la Russie est experte. Mais là on a envie de rire. Evidemment, il n'y a aucune relation sexuelle dans La Belle et la Bête. Il y a en revanche un personnage, LeFou, l'homme à tout faire de Gaston, qui est ouvertement homosexuel.
Le seul idiot dans cette histoire, qui n'aurait pas déplu à Fiodor Dostoïevski, est bien ce Milonov. C'est un bon récidiviste puisqu'il est à l'origine de la loi adoptée en 2013 condamnant pénalement toute "propagande" homosexuelle devant mineurs. Il veut protéger les enfants et les jeunes de ces "impuretés" occidentales.

Pour la même raison, un cinéma en plein-air de l'Alabama, a retiré de décidé de déprogrammer le film. Depuis, le cinéma a reçu des multiples plaintes et a du fermer sa page Facebook.
Cacher ce réel que je ne saurai voir...

Mais si ce n'était que ça. L'actrice principale du film, Emma Watson, féministe revendiquée, prosélyte de la lecture, a aussi été prise au cœur d'une autre polémique. Motif? Elle est en couverture du prestigieux Vanity Fair, édition US, avec un simple gilet blanc ouvert sur sa poitrine, dévoilant une partie de ses seins. Très belles photos, by the way.

On peut voir des footballeurs torse nu à heure de grande écoute, on peut constater que Tom Cruise ou Zac Efron exhibent leurs abdos sans complexe, mais une femme qui expose ses "boobs" resterait choquant... Au choix, on pourrait croire que c'est un problème freudien avec la mère ou que cela découle d'une vision patriarcale ou gynophobe, en tout cas inégalitaire et rétrograde, qui contraint le corps de la femme à n'être qu'un objet érotique.

Sois belle et tais-toi

Même pas! Ce sont des féministes qui ont hurlé. Sur Twit­ter la journaliste britannique Julia Hart­ley Brewer a ouver­te­ment critiqué la comédienne en résumant sa pensée: "Emma Watson : Fémi­nisme, fémi­nis­me… Écarts sala­riaux, pourquoi, oh pourquoi ne suis-je pas prise au sérieux… Fémi­nis­me… Oh, et puis tiens voilà mes seins." Manière de dire que Watson n'était pas crédible pour parler de l'inégalité hommes-femmes parce qu'elle ose poser en montrant une partie de ses seins. Les réseaux sociaux se sont emballés en critiquant l'ex-Hermione de jouer de son sex-appeal. Une femme n'a pas le droit d'être attirante pour être crédible sur des combats égalitaires.

Watson a répondu sur la BBC: "Tout ça révèle à quel point il y a des idées fausses concer­nant le fémi­nisme". "Le fémi­nisme, c'est donner aux femmes le choix, ce n'est pas un bâton avec lequel il faut battre les femmes. C'est la liberté, la libé­ra­tion, l'égalité. Je ne vois vrai­ment pas ce que mes seins ont à voir là-dedans, c'est vrai­ment dérou­tant" a-t-elle déploré. "Ils disent que je ne peux pas être féministe et avoir des seins": il y a une contradiction en effet dans les propos des accusateurs. C'est d'autant plus paradoxal que le féminisme, soit l'émancipation et la libération de la femme en vue d'avoir les mêmes droits que les hommes, s'est notamment illustré par le "topless". Les femmes, à partir des années 1960 et jusqu'aux Femen, ont exposé leurs seins, sur les plages ou ailleurs, pour revendiquer et assumer leur corps, et le droit de l'utiliser librement.

Sortir de l'ombre

On aurait envie de rappeler à tous ces "bêtes", politiques ou médiatiques, russes, britanniques ou autres, ce que la jeune Emma Watson avait dit à la tribune de l'ONU il y a deux ans et demi quand elle liait l'éducation à l'égalité: "L’expérience universitaire doit dire aux femmes qu’elles ont une valeur intellectuelle, et pas que ça : qu’elles ont leur place dans les hautes sphères. Elle doit montrer que la sécurité des femmes, des minorités et de chaque personne qui peut être vulnérable est un droit et non un privilège." Emma Watson invitait même les "féministes introverti(e)s" à sortir de l'ombre - "si ce n’est pas vous, qui agira ? Si ce n’est pas maintenant, quand impulserons-nous le changement ?".

C'est exactement l'un des thèmes du film Les Figures de l'ombre qui sort en salles cette semaine: des femmes noires qui doivent s'imposer dans un système d'hommes blancs. C'est d'ailleurs par leur savoir, elles sont de brillantes mathématiciennes, qu'elles vont insuffler ce fameux changement, et conquérir leurs droits. Il est toujours anormal, et nous en parlons régulièrement dans nos articles, qu'une femme, à métier égal, gagne moins d'argent qu'un homme.

Pureté, puritanisme, pourquoi pas épurés? C'est la même racine. Ces attaques contre la liberté des femmes, des gays, des minorités ethniques (il faut avoir lu certains commentaires sur Moonlight après sa victoire aux Oscars) montrent que les soi-disant vertueux sont finalement ceux qui veulent vicier nos esprits. Le cinéma, comme tous les arts, doit continuer de leur résister et à nous montrer qu'on peut aimer et s'aimer librement, sans qu'on nous juge ou qu'on nous dicte le bon chemin. Pour le coup, on choisit la belle et LeFou que ces bêtes d'un autre temps.

Ghost in the shell vs La Belle et la bête: « girl power » dans les trailers

Posté par cynthia, le 15 novembre 2016

Les fêtes approchent et les studios sortent les bande annonces des grosses sorties à venir ce printemps. Il faut bien allécher le spectateur. Deux bandes annonces ont captivé notre cerveau noyé par la polituqe, la super lune et les prix littéraires: Ghost in th shell et La Belle et la bête, deux films prévus pour le mois de mars. Scarlett vs Emma, la Veuve noire contre Hermione Granger. Un manga culte face à un conte européen hors du temps.

Scarlett Johansson sexy et violente

Non il ne s'agit pas de la suite du tristement Lucy, mais bel et bien de l'adaptation du manga, devenu un jeu vidéo, Ghost in the shell. Il s'agit d'une Scarlett Johansson forte et sexy (comme dans le manga original de Masamune Shirow) qui apparaît dans une carapace de cyborg (imberbe), laissant entrevoir ses magnifiques formes. toujours plus désincarnée et robotique, l'actrice d'Under the Kin, aux côtés de Juliette Binoche, interprète le major Kusanagi, un agent spécial et hybride. Se passant dans un Japon angoissant, post-apocalyptique et entièrement dominé par des réseaux informatiques, Ghost in the Shell promet avec son trailer explosif, d'être le film coup de poing/blockbuster/fantasme de geek de 2017.

Princesse Emma Watson

Côté tremblement d'excitation, le film annonce de La Belle et la bête nous en a donné tout autant. Emma Watson étincelle avec fougue cette version en prises de vues réelles du célèbre dessin animé de Disney (donc rien à voir avec le film de Jean Cocteau), face à un Dan Stevens couvert de poils mais toujours aussi sexy.  La bande-annonce nous replongeons dans les années 90 avec cette adaptation littéralement copiée du dessin animé, de quoi raviver les fans tout en séduisant les novices.

Tout comme le Disney initial, Belle se livre à la Bête afin de sauver son père et se retrouve ainsi prisonnière d'un somptueux château. Et nous y retrouvons aussi le chandelier, la tasse à thé et sa maman, l'horloge ainsi que Gaston qui est interprété par le bandant Luke Evans.

Nous ne savons pas pour vous mais, on a hâte d'être en mars 2017! Pas vous?

Emma Watson joue à un cache-cache littéraire dans le métro

Posté par cynthia, le 2 novembre 2016

Emma Watson, engagée dans le combat pour les femmes avec son association "He for She", continue de surprendre avec ses démarches. La future star de La Belle et la Bête s'est amusée, en collaboration avec le club littéraire "Her Feminist book club" (le club du livre féministe) et le projet "Books on the underground" (des livres au métro), à cacher des exemplaires du livre de la réalisatrice et écrivaine Maya Angelou, Mom & Me & Mom, septième et dernier tome de sa série autobiographique parue en 2013, dans le métro londonien.

Emma a partagé cette nouvelle sur son compte Instagram hier avec des photos du livre tout autour des couloirs du métro. Elle a également partagé une vidéo d'elle descendant les escalators après avoir laissé le célèbre livre à des potentiels lecteurs. Le projet "livres au métro" a également partagé ce sacré coup de pub en indiquant que la jeune actrice a semé des tas de livres de Maya Angelou.

Si vous êtes à Londres en ce moment n'hésitez pas à suivre la piste d'Emma Watson, surtout que c'est pour la bonne cause!

#Brexit: 15 célébrités britanniques sur lesquelles nous pouvons toujours fantasmer

Posté par cynthia, le 25 juin 2016


Brexit...tout le monde ne parle que de ça: sur Twitter, sur Facebook, au bureau, dans le métro, chez le boulanger bref...on est tous un peu anglais cette semaine. Mais alors que certains s'inquiètent du sort de l'UE et du Royaume-Uni, d'autres se demandent s'ils peuvent toujours regarder un James Bond ou s'ils peuvent encore envisager d'épouser le Prince Harry (véridique le hastag Prince Harry a dominé la toile). Cela méritait bien un petit top (oui on adore les tops) subjectif des célébrités britanniques sur lesquelles nous pouvons fantasmer malgré le Brexit.

1) Dan Stevens

Du haut de ses 33 ans, ce sosie britannique de Ryan Gosling (vous ne me croyez pas? Regarder le film The Guest d'Adam Wingard) a fendu le cœur des demoiselles dans la série Downton Abbey et va continuer de nous faire rêver aux côtés d'Emma Watson dans le live de La Belle et la Bête (la bêbête poilue c'est lui).

2) Emilia Clarke

Surnommée la mère des dragons (Game of thrones), cette brunette incendiaire ferait tourner la tête d'un prêtre sicilien. Actuellement à l'affiche du film Avant Toi, elle a été élue la femme la plus sexy du monde l'année dernière...rien que ça!

3) Colin Firth

Comment évoquer le charme à l'anglaise sans prononcer le nom Colin Firth. Le Mr Darcy par excellence nous ferait aimer l'Angleterre sous la pluie, la gelée de fruit et même le Haggis (plat provenant d'Ecosse et constitué de panse de brebis farci avec un hachis de cœur de tripes et de foie d'agneau, avec de l'orge et des oignons). Nous pourrons, d'ailleurs, nous délecter de son joli minois dans le prochain Bridget Jones.

4) Keira Knightley

Keira est au cinéma ce qu'est Kate Moss à la mode: un emblème britannique. Avec ses faux airs à la Natalie Portman (c'est d'ailleurs pour cela qu'elle incarne sa doublure dans Star Wars I: La menace Fantôme), Keira Knightley a su conquérir le pays de l'Oncle Sam ainsi que nos cœurs en quelques battements de cils.

5) Tom Hiddleston

Le Brexit, il nous en a donné un aperçu lorsqu'il s'est entiché de Taylor Swift (on ne parle que de ça dans les médias à croire que leur relation amoureuse est un coup de pub). Véritable coup de massue, on a eu l'impression d'avoir été largué: un sentiment de divorce avant le Brexit.

6) Emma Watson

Belle, engagée, intelligente, drôle et stylée, Emma Watson est un peu comme la fille du lycée qui t'exaspère par sa perfection mais que tu ne peux pas détester car elle est gentille. Elle est la future Belle, et pourrait alors devenir la grande star britannique des prochaines années. Quand on vous disait qu'Hermione était la meilleure...

7) Henri Cavill

Henri Cavill c'est comme le chocolat... tout le monde aime le chocolat! Avec sa belle gueule et son corps à faire démissionner une bonne sœur, Henry a su s'imposer comme étant le fantasme par excellence de tout le monde! Nous n'avons pas attendu Superman pour baver sur cet Apollon puisque l'acteur avait déjà montré ses capacités de beauté dans la série The Tudors... on y voit d'ailleurs ses superbes fesses!

8 ) Idris Elba

Il suffit de dire son nom pour que le mot sexuel vous vienne à l'esprit. Ce n'est donc pas une surprise que l'on évoque ce beau mâle talentueux pour le prochain James Bond.

9) Gemma Arterton

Il n'est pas étonnant que Fabrice Lucchini ait craqué sur cette magnificence dans son film Gemma Bovary. Avec ses courbes généreuses et son regard de braise, Gemma éblouit tout sur son passage, de James Bond à Ryan Reynolds. Une bombe sexuelle en soi.

10) Emily Blunt

Prochainement à l'affiche dans La Fille du train, cette rousse flamboyante n'est plus à présenter: on l'aime tous d'amour! Parce que son charme singulier supplante les beautés calibrées et son sourire nous plante un couteau droit dans le coeur.

11) Le Prince Harry

Certes il n'est pas acteur mais il est beau, intelligent, généreux et c'est un Prince: gros lot/maxi lot! Connasse, barre-toi, il est pour moi!

12) Audrey Hepburn

Audrey est universelle, elle traverse l'espace-temps sans prendre une ride et en gardant sa première place d'icône. C'est l'anglaise parfaite. La plus européenne de toutes. Le chic naturel, l'élégance atemporelle, une icône qui ne prend pas une ride. Comme Sean Connery du côté masculin. Mais bon Connery est écossais, on ne va pas le mettre dans cette liste, ça l'offenserait.

13) Hayley Atwell

La petite copine de Captain America mérite sa place dans ce classement. Belle et talentueuse, elle a su donner vie au personnage d'Agent Carter avec une classe que peu de personnes ont.

14) Taron Egerton

Découvert dans Kingsman: The secret Service, Taron Egerton émoustille telle une coupe de champagne après 6 ans d’abstinence. Sa petite bouille angélique a su conquérir la planète et ce n'est pas prêt de s'arrêter!

15) Daniel Craig

Avant on aimait bien James Bond puis Daniel Craig est arrivé... et on a toutes essayé de passer le casting pour être une James Bond girl afin d'avoir la chance de le tripoter un peu. Craig c'est God(e) Save the Queen puissance 7. Et il a fait très fort avec son t-shirt à la veille du vote sur le Brexit: viral et britannique jusqu'au bout.

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Festival 2 Valenciennes : Leena Yadav triomphe, Mia Hansen-Løve déçoit et Emma Watson épate

Posté par wyzman, le 18 mars 2016

Alors que la compétition côté fictions bat désormais son plein au festival 2 Valenciennes, certains films commencent à sérieusement se distinguer. On pense notamment à l'exceptionnel La Saison des femmes qui a ravi public et critiques hier soir.

Introduit par Linda Hardy et en présence de sa réalisatrice (Leena Yaday), le film n'a pas manqué de marquer les esprits. En effet, La Saison des femmes raconte comment, dans un petit village indien, quatre femmes tentent de s'opposer aux hommes et aux traditions qui les asservissent. Film féministe certes, c'est avant tout un film engagé que l'on vous recommande vivement (confirmant d'ailleurs l'émergence d'un cinéma indien "mainstream" hors Bollywood). Dur et parfois tragique, le résultat final a plus que conquis notre cœur - sans même parler de celui des centaines de spectateurs présents. Parce que les personnages veulent changer la donne et être libres, La Saison des femmes a tout de l'ode à l'espoir. Et bon sang c'que ça fait du bien ! Pour rappel, le film sort le 20 avril dans nos salles et ce sera à ne surtout pas manquer !

Un peu comme Tout pour être heureux dont nous vous parlions hier et qui n'a pas manqué de faire son petit effet auprès du public valenciennois ! Son réalisateur, Cyril Gelblat, s'est même livré à quelques confidences savoureuses mais nous y reviendrons plus tard. A l'inverse, le nouveau film de Mia Hansen-Løve, L'Avenir, a peiné à convaincre. Et cela, qu'il s'agisse du public comme de la critique. Oui, le film est porté par une Isabelle Huppert formidable. Oui, le film a la chance d'être sublimé de manière quasi érotique par Romain Kolinka. Mais ça s'arrête là. En narrant les péripéties d'une prof de philosophie proche de la retraite, la réalisatrice d'Eden - prix de la mise en scène à la dernière Berlinale - surprend autant qu'elle ennuie. En ressortent tout de même des plans magnifiques et l'envie de partir dans le Vercors, à l'instar du duo principal.

Et en parlant de duo, force est de reconnaître que l'association Emma "Hermione" Watson/Daniel Brühl fonctionne à merveille dans le Colonia de Florian Gallenberger. On en redemanderait aussitôt le film terminé. Dans le Chili de Pinochet, le couple tente de mettre un terme aux agissements d'une secte et de son gourou, incarné par le magnétique Michael Nyqvist. Match il y a et c'est un véritable bonheur. Ce thriller historique n'a pas encore de date de sortie, mais il ne fait aucun doute qu'après son passage aux Festival 2 Valenciennes, ce petit contretemps devrait se résoudre. C'est tout ce qu'on peut lui souhaiter !

Emma Watson et Tom Hanks entrent dans Le cercle

Posté par vincy, le 19 juillet 2015

A la fin de l'été, Tom Hanks et Emma Watson seront réunis dans The Circle, adaptation du roman de Dave Eggers. James Ponsoldt (The Spectacular Now) a écrit le scénario et réalisera le film, coproduit par Tom Hanks et le cinéaste.

Emma Watson remplace Alicia Vikander dans le rôle principal du film. Elle interprétera une jeune femme tout juste embauchée au service consommateur d'une société liée aux nouvelles technologies, qui recueille et revend les données personnelles. Mais son logiiel va bien plus loin puisqu'elle filme aussi le quotidien de chacun au nom de la transparence, rendant ainsi la notion de vie privée complètement obsolète.

Ce thriller à l'ère numérique est prévu dans les salles en 2016. Mars distribution a acquis les droits en France.

Hanks a déjà tourné une adaptation du romancier Dave Eggers, Un hologramme pour le Roi, prévu dans les salles d'ici quelques mois (lire notre actualité du 4 juin). Il vient de terminer Ithaca, premier film de Meg Ryan, sa partenaire de Nuits blanches à Seattle et tourne cet été Inferno, la suite de Da Vinci Code et Anges & Démons, de Ron Howard. On le verra en octobre dans Le Pont des espions de Steven Spielberg.

Watson était récemment à l'affiche du Monde de Charlie, de The Bling Ring et de Noé. On l'attend dans Régression, d'Alejandro Amenabar (28 octobre 2015), Colonia de Florian Galleberg (début 2016) et La belle et la bête de Bill Condon (mars 2017).

Depuis The Spectacular Now, James Ponsoldt a tourné The End of the Tour, qui sort le 31 juillet en Amérique du nord, avec Jesse Eisenberg et Jason Segel.

Emma Watson et Daniel Brühl victimes des atrocités de Pinochet

Posté par vincy, le 30 septembre 2014

Emma Watson a fait la une des médias pour son discours sur le féminisme au siège de l'ONU il y a dix jours (et la polémique stérile qui s'en est suivie). Au cinéma, après The Bling Ring en 2013 et Noé en avril dernier, la star d'Harry Potter est attendue dans Regression, le prochain film (anglophone) d'Alejandro Amenabar (avec aussi Ethan Hawke). Le film doit sortir en août 2015 aux Etats-Unis.

Elle vient d'accepter de partager l'affiche de Colonia avec Daniel Brühl (Good Bye Lenine!, Rush). Ce thriller sera tourné au Luxembourg, en Allemagne et en Amérique du sud jusqu'à la fin de l'année. Réalisé par Florian Gallenberger (John Rabe, où jouait déjà Brühl), le film raconte l'histoire d'un jeune couple allemand au Chili qui se fait arrêter lors du coup d'état de Pinochet de 1973. Tandis que Daniel subit les tortures des services secrets du dictateur, Lena le suit à la trace pour le retrouver. Daniel est en fait piégé dans une zone ultra-protégée du sud du pays, Colonia Dignidad, un endroit qui ressemble à une mission humanitaire mais qui est en réalité un lieu duquel personne n'échappe. Consciente du risque, Lena décide d'entrer dans la mission pour y rejoindre Daniel.

L'histoire est inspirée de faits réels. Le film devrait être prêt pour le deuxième semestre 2015.

Visite du Warner Bros. Studio Tour – The making Of Harry Potter (1/3)

Posté par vincy, le 24 novembre 2013

entrée des studios Warner Bros Harry Potter © vincy thomas

Déjà 2 millions de fans ont visité le Warner Bros Studio Tour entièrement dédié aux coulisses de la saga Harry Potter. Inauguré en 2012, le parcours célèbre le plus célèbre magicien, né il y a 20 ans dans l'esprit de J.K. Rowling. On connaît la suite de ce succès littéraire et cinématographique planétaire. Quelques mois après la visite du Musée Ghibli à Tokyo, Ecran Noir vous fait découvrir le Warner Bros. Studio Tour – The making Of Harry Potter à Londres

A 20 minutes de train du centre de Londres puis 10 minutes de navettes, les studios de Leavesden, ancien aérodrome militaire transformé en site industriel pour les moteurs d'avion de Rolls-Royce, avaient été transformés en studios de cinéma en 1994. C'est là que le tournage de la franchise Harry Potter fut tournée. Bâtiments sans grâce posés au milieu de nulle part, à proximité d'une autoroute.

La visite commence avec une file d'attente, la découverte du cagibis du jeune Potter sous l'escalier, une citation de l'écrivaine milliardaire et en quatre panneaux l'histoire du phénomène.

C'est après ce petit prologue qu'on entre dans une salle uniquement ornée d'écrans qui diffusent des affiches des films traduites dans toutes les langues puis des interviews de ceux qui ont transformé la série de livres en blockbusters générationnels. Tout est en anglais mais des audioguides en plusieurs langues sont mis à disposition à côté du vestiaire.

Après cette séquence de glorification qui rappelle à juste titre la folie qui s'empara de chaque sortie de livre et de film, les visiteurs sont invités à entrer dans une salle de cinéma. Sur un grand écran, les trois héros - Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint - jouent les animateurs en révélant quelques anecdotes (sages), et en confiant leurs émotions d'adolescents sur le tournage. Entre images des films et scènes dans les coulisses, nous assistons à un court documentaire sur la famille qui créa Harry Potter au cinéma.

Ce n'est que l'apéritif. Le film s'achève sur le plan d'une grande porte de Poudlard, celle qui mène au réfectoire. L'écran s'enroule et révèle alors la vraie porte, qui s'ouvre. La visite peut commencer, avec le grand hall qui rappellera tant de scènes aux spectateurs. Deux longues tables, bien garnies (selon les menus de la saison) et au fond, perpendiculaire, celle des professeurs, reconstitués sous forme de mannequins.

A l'écran, la salle semble gigantesque. En réalité, elle est à dimension humaine. Certes la profondeur impressionne, mais on devine les effets visuels qu'il a fallu rajouter pour la transformer dans sa dimension cinématographique.

Nous quittons ce décor réel pour entrer dans le vif du sujet : la fabrication du film. A suivre...

warner bros harry potter © vincy thomas

Emma Watson en Cendrillon, Daniel Radcliffe chez Frankenstein

Posté par vincy, le 2 mars 2013

emma watson daniel radcliffe

Les deux stars d'Harry Potter naviguent dans des eaux très différentes depuis l'arrêt de la saga.

Emma Watson a une préférence pour les cinéastes reconnus ou les productions indépendantes, quitte à jouer les seconds-rôles. Tandis que Daniel Radcliffe opte pour des films de genre, en vedette.

Watson, cependant, grimpe d'un échelon en négociant actuellement le premier rôle d'une version de Cendrillon que doit réaliser Kenneth Branagh. Cate Blanchett devrait incarner la belle-mère. Après Alice au pays des merveilles, La belle au bois dormant et Blanche Neige, une autre héroïne de conte de fée va être "upgradée" en film contemporain.

Le film doit se tourner cet automne pour une sortie l'année prochaine. Selon Variety, Watson n'est pas le premier choix du studio : Gabriella Wilde, Imogen Poots et Alicia Vikander ont toutes été approchées mais ont du décliner le film pour des raisons de conflits d'agenda.

Celle qui fut Hermione est à l'affiche du Monde de Charlie, qui a reçu la semaine dernière le prix Independent Film Spirit Awards de la meilleure première oeuvre, après avoir joué dans My Week with Marilyn. On la verra bientôt dans le Noah de Darren Aronofsky (avril 2014), avec Russell Crowe, This is the End de Seth Rogen (septembre 2013), avec James Franco et The Bling Ring de Sofia Coppola (juin 2013), qui pourrait être sélectionné à Cannes.

Côté Harry, c'est-à-dire Daniel Radcliffe, le registre choisi est très différent. Il négocie actuellement sa participation dans un nouveau Frankenstein, où il incarnerait Igor. Réalisé par Paul McGuigan (Push, Slevin), sur un scénario de Max Landis, le film, qu'on annonce "gothique", doit être tourné cet automne. Il y a déjà plus de 35 versions du mythe créé par Mary Shelley filmées pour le cinéma. Ironiquement, la dernière en date qui a marqué l'esprit, est signée ... Kenneth Branagh (1994).

Radcliffe passe beaucoup de son temps sur les planches. Entre deux pièces, il a tourné La dame en noir, sorti l'an dernier, Kill your Darlings, biopic sur Allen Ginsberg (qu'il incarne), The F Word, comédie romantique et dramatique d'après la pièce de T.J. Dawe, et le film d'horreur Horns, d'Alexandre Aja.