Sandrine Bonnaire prend le large avec Gaël Morel

Posté par vincy, le 30 avril 2016

Cinq ans après Notre paradis, le réalisateur Gaël Morel a repris le chemin des plateaux de cinéma. Prendre le large se tourne depuis dix jours à Tanger (Maroc), avant de migrer à Villefranche-sur-Saône et Lyon en mai puis Paris.

Pour son sixième film, le cinéaste a choisi Sandrine Bonnaire pour le rôle principal. L'actrice incarne Edith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, qui voit sa vie bouleversée par un plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage, elle est la seule à choisir de rejoindre son usine qui a été délocalisée au Maroc…

Outre Bonnaire, on retrouvera Lubna Azabal (Incendies), Mouna Fettou (J'ai vu tuer Ben Barka) et Ilian Bergala (La Famille Bélier). Bonnaire succède ainsi à Elodie Bouchez, Amira Casar, Catherine Deneuve et Béatrice Dalle dans la liste qui ont tourné sur le regard de Morel.

Le film a obtenu l'avance sur recettes l'an dernier. Produit par TS Productions et Rhône-Alpes Cinéma, Prendre le large sera distribué par Les films du losange.

Gaël Morel, découvert comme acteur dans Les Roseaux sauvages d'André Téchiné, a réalisé son premier film il y a 20 ans (À toute vitesse). Son téléfilm New Wave (2008) vient d'être adapté librement par Téchiné et Céline Sciamma (Quand on a 17 ans).

Le Champs-Elysées Film Festival fête son quinquennat

Posté par wyzman, le 29 avril 2016

Du 7 au 14 juin, le Champs-Elysées Film Festival est de retour pour une cinquième édition très attendue. Toujours situé sur la plus belle avenue du monde, le CEFF garde le cap et continuera de proposer cette année encore des films (longs ou courts) indépendants français et américains via les deux compétitions, mais également des avant-premières et des redécouvertes. Entre focus, masters classes, événements spéciaux et soirées, le programme de cette cinquième édition s'annonce aussi palpitant (si ce n'est plus) que les années précédentes.

Pour preuve, la présidence de cette édition sera assurée par Nicole Garcia et Alexandre Aja. Et en plus du Prix du Public, le CEFF 2016 remettra également un Prix du Jury. Dans celui-ci, outre les deux présidents, nous retrouverons Déborah François, Félix Moati, Sophie Letourneur, Vincent Rottiers et Zita Hanrot. Rien que ça !

Côté invités d'honneur, Mia Hansen-Love, Abel Ferrara, Andrew Davis et Brady Corbet sont déjà annoncés. Master classes, présentations de films, Q&A ou cartes blanches, ces quatre personnalités auront largement le temps et la possibilité d'enchanter les milliers de cinéphiles venus rêver dans les six établissements présents sur les Champs Elysées.

Et côté films, que verrons-nous ? Eh bien pas moins de 80 (re)découvertes et autres pépites ! Pour ce qui est de la compétition, on compte déjà huit long métrages indépendants américains et plus de 20 courts métrages français et américains. En avant-première, il sera possible de voir La Couleur de la victoire de Stephen Hopkins, Love & Friendship de Whit Stillman ou encore Victoria de Justine Tiret. Blue Velvet de David Lynch et La Mélodie du bonheur de Robert Wise figurent  parmi les nombreuses redécouvertes, tandis que le focus sur Chicago nous emmènera du documentaire Patti Smith : Dream Of Life de Steven Sebring à Public Housing de Frederik Wiseman.

Comme lors des éditions précédentes, un Pass Premium pour toute la semaine est en vente au prix de 50€ tandis que les moins de 26 ans n'auront qu'à débourser 35€. Bien évidemment, la carte UGC Illimité et le Pass Gaumont Pathé sont acceptés (hors événements spéciaux). Déjà disponible sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et désormais Snapchat (@CEFilmFestival), le CEFF se dotera très prochainement d'une application inédite !

Vous l'aurez donc compris, du 7 au 14 juin, c'est sur les Champs-Elysées que tout se passera ! Pour plus d'informations, direction le site officiel du CEFF.

NBCUniversal rachète DreamWorks Animation

Posté par vincy, le 29 avril 2016

La filiale du câblo-opérateur américain Comcast, NBCUniversal, rachète DreamWorks Animation pour 3,8 milliards de dollars. Le plus grand studio indépendant de dessins animés d'Hollywood (Shrek, Kung Fu Panda, Dragons...) créé à partir de la scission des studios DreamWorks fondés par David Geffen, Steven Spielberg et Jeffrey Katzenberg, passe donc dans les mains d'une major hollywoodienne.

NBCUniversal alimentera ainsi son catalogue de films, ses programmes télévisés, mais aussi ses parcs à thème et son portefeuille de produits dérivés.

La transaction devrait être finalisée fin 2016 si autorités américaines de la concurrence la valide.

Avec 900 millions de $ de chiffre d'affaires, et des résultats un peu en dessous des attentes ces trois dernières années, Dreamworks Animation, était fragile face à une concurrence toujours plus vive. Si ses dessins animés rapportaient entre 300 et 600 millions de $ dans le monde ces derniers temps, ceux de Disney ou Universal réalisaient des box office deux à trois fois plus importants.

Un studio indépendant fragile

DreamWorks Animation était très convoité depuis deux ans. En reprenant le studio, Comcast, déjà propriétaire d'Illumination Entertainment (la franchise Moi, moche et méchant), s'offre un gros morceau pour rivaliser avec Disney.

Créé en 1996, DreamWorks Animation a été séparée de DreamWorks SKG, sa maison mère, dix ans plus tard. En 2006, c'est Paramount qui distribue ses films. Puis la 20th Century Fox prend le relais en 2013.

Malgré ses succès au box office, le studio perdait de l'argent, cédant son campus et licenciant 500 employés début 2015. DreamWorks Animation a produit 33 longs métrages animés (et un seul qui a reçu l'Oscar du meilleur film d'animation), et en a 6 dans ses cartons.

Cannes 2016: les jurys d’Un certain regard, des Courts-métrages et de la Cinéfondation et de la Caméra d’or

Posté par vincy, le 28 avril 2016

marthe keller amnesia

Des femmes au pouvoir au 69e Festival de Cannes. Les trois jurys d'Un Certain regard, de la sélection des Courts-métrages et de la Cinéfondation et de la Caméra d'or (qui concerne les premiers films de toutes les sélections) seront présidés par Marthe Keller, Naomi Kawase (lire notre actualité du 15 mars dernier et Catherine Corsini.

Un Certain Regard
Présidente Marthe KELLER, actrice (Suisse)
Céline SALLETTE, actrice (France)
Ruben ÖSTLUND, réalisateur (Suède)
Diego LUNA, acteur, réalisateur, producteur (Mexique)

Le Jury Un Certain Regard décernera ses prix parmi les 18 films en compétition lors de la cérémonie de Clôture le samedi 21 mai.

Courts métrages et Cinéfondation
Présidente Naomi KAWASE, réalisatrice & écrivain (Japon)
Marie-Josée CROZE, actrice (Canada, France)
Jean-Marie LARRIEU, réalisateur & scénariste (France)
Radu MUNTEAN, réalisateur & scénariste (Roumanie)
Santiago LOZA, réalisateur & auteur dramatique & écrivain (Argentine)

Le Jury aura à décerner trois prix parmi les 18 films d’étudiants d’écoles de cinéma présentés dans la Sélection Cinéfondation. Les Prix de la Cinéfondation seront annoncés par le Jury, vendredi 20 mai, lors d’une cérémonie Salle Buñuel qui sera suivie de la projection des films primés. Ce même jury devra également désigner la Palme d’or du Court métrage parmi les 10 films sélectionnés en Compétition. La Palme du Court sera remise lors de la cérémonie de Clôture du Festival de Cannes le dimanche 22 mai.

Caméra d’or
PrésidenteCatherine CORSINI (réalisatrice, Société des Réalisateurs de Films - SRF)
Jean-Christophe BERJON (Syndicat Français de la Critique de Cinéma - SFCC)
Alexander RODNYANSKY (personnalité invitée – Producteur, Russie)
Isabelle FRILLEY (Fédération des Industries du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia - FICAM)
Jean-Marie DREUJOU (Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique - AFC)

La Caméra d’or rassemble les premiers films issus de la Sélection officielle, de la Semaine de la Critique et de la Quinzaine des réalisateurs. Elle sera remise lors de la soirée de Clôture du Festival de Cannes le dimanche 22 mai.

Edito: Cannes, feel-good fest

Posté par redaction, le 28 avril 2016

Certains se plaindront du trop grand nombre d'habitués, ces fameux "abonnés" de la Compétition cannoise. Très peu de cinéastes en lice pour la Palme d'or monteront les marches pour la première fois et encore moins viendront présenter un film à Cannes pour la première fois (deux pour être exact). 2016 ne sera donc pas une édition originale mais elle peut-être audacieuse. Au moins elle sera prestigieuse. Et même très variée dans ses styles cinématographiques. Une chose est certaine, dans ces 21 films en compétition, et on peut y ajouter l'ensemble de la Sélection officielle (rappelez-vous Mad Max Fury Road et Vice-Versa l'an dernier), une grande partie des films à voir cette année seront à Cannes, comme tous les ans. Ils seront dans les Top 10 et les palmarès: Oscar du meilleur film en langue étrangère, César du meilleur film, Prix Louis-Delluc, ... régulièrement ce sont des films cannois.

Cependant la sélection cannoise cette année, avec ce côté "best-of", d'Almodovar aux Dardenne, de Farhadi à Jarmusch, de Nichols à Winding Refn, est aussi une édition rassurante. Pas besoin de brevets en cinéphilie. La dose de star nécessaire pour la presse people et et les photographes. Et surtout, avec des films allant des vampires à l'animation, du docu au mélo, de la comédie au thriller, Cannes 2016 sera peu politique, a priori, mais assez divertissant.

Thierry Frémaux a très bien compris que l'époque était anxiogène et il démontre avec ses choix que le cinéma reste un art populaire, ce qui ne veut pas dire dénué de qualités cinématographiques. Les cinéastes sont également responsables de cette volonté d'aborder l'homme et son environnement plutôt que de proposer des films frontalement "engagés". La donne aurait été radicalement différente si un Snowden d'Oliver Sone ou le dernier Bonello avaient été sélectionnés. Ce qui ne veut pas dire que ce 69e Festival n'évoquera rien de "politique" : on y verra des films évoquant le racisme, l'humanitaire, le consumérisme, l'individualisme, la dictature, la crise... Mais assurément Cannes a voulu envoyer un message: le cinéma doit rester un plaisir protéiforme et le festival veut être davantage bienveillant avec ses fidèles amoureux du 7e art.

Sam Mendes président du jury du 73e Festival de Venise

Posté par vincy, le 27 avril 2016


C'est le réalisateur de James Bond (mais pas que) qui présidera le jury de la 73e Mostra de Venise du 31 août au 10 septembre. Sam Mendes, 50 ans, réalisateur d'American Beauty, Les Sentiers de la perdition, Jarhead, Les Noces rebelles, Away We Go, Skyfall et 007 Spectre, sera, avec son jury, en charge de choisir le futur Lion d'or.

Metteur en scène de pièces classiques et renommées à West End et New York, Sam Mendes a été oscarisé (meilleur réalisateur pour American Beauty), mais rarement sélectionné dans les grands festivals, hormis celui de Venise (Les sentiers de la perdition). "Honoré" par le demande d'Alberto Barbera, le directeur du Festival, le cinéaste et metteur en scène a été choisi pour son talent à réoncilier les critiques et le grand public.

Son prochain film devrait être l'adaptation du roman de Gay Talese, The Voyeur's Motel.

Un film sur cinq est réalisé par une femme en Europe

Posté par vincy, le 27 avril 2016

nicole garciaL'European Women's Audiovisual Network a diffusé aujourd'hui son "Rapport sur l'égalité des genres au sein de l'industrie cinématographique européenne". Une étude qui s'étale des années 2006 à 2013. "Il rassemble les résultats de diverses recherches comparatives effectuées dans sept pays en Europe : l’Autriche, l’Allemagne, la Croatie, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède. Cette étude répond à la préoccupation grandissante, partout dans le monde, à l’égard de la marginalisation des femmes réalisatrices dans notre culture cinématographique" explique le rapport. Et à sa lecture on constate qu'il n'y a pas que Hollywood qui est sexiste.

21% des films dans les 7 pays étudiés est réalisé par une femme. Seulement. La grande majorité des financements (84%) est destinée aux films réalisés par des hommes, un manque de financement qui "entretient la pénurie de films réalisés par des femmes qui, à son tour, amoindrit la volonté du marché d'investir dans ces films, engendrant un cercle vicieux", analyse le rapport. Il y a également un très grand écart entre la proportion de réalisatrices diplômées des écoles de cinéma (44%) et la proportion globale de réalisatrices dans l'industrie cinématographique (24%).

Ça va un peu mieux en France

Côté français, 30 % des femmes et 37 % des hommes sondés estiment qu’il existe effectivement des inégalités hommes-femmes : l’un des résultats les plus bas des sept pays de l’étude. Ces chiffres semblent être révélateurs d’une méconnaissance, voire d’un déni à l’égard des discriminations liées au genre. Bien qu’aucune donnée chiffrée sur les réalisateurs ne soit disponible, les études existantes font état d’une augmentation de la part de femmes réalisatrices de 20 % à 28,6 % sur la période 2009-2012. Plus précisément, durant la période 2006-2013, la France a connu une augmentation de la part de films de fictions réalisés par des femmes : sur une base annuelle, elle passe de 15 à 27 %, quand celle des documentaires réalisés par des femmes passe de 19 % à 24 %. Sur la période, les films réalisés par les femmes ont atteint une seule fois 20 % du box office, en 2009.

Le regard d'une femme pour changer le regard sur les femmes

Selon la moyenne européenne des sept pays étudiés, 90 % des sondés s’accorderaient pour dire que davantage de films réalisés par des femmes auraient un impact direct sur la représentation des femmes à l’écran. 85 % pensent que cela aurait un impact positif sur le statut des femmes dans notre société, et 84 % que cela modifierait les comportements, notamment vis-à-vis de la sexualité.

Une simple affaire de quotas?

Autre enseignement: La mesure à laquelle les sondés sont le plus favorables pour soutenir les carrières des réalisatrices, tous pays confondus, serait d’encourager une plus grande parité au sein des commissions (92%), suivie de près par des mesures favorisant une plus grande parité au sein des comités en charge d’élaborer les politiques en la matière, ainsi que l’instauration d’études obligatoires sur les questions de parité (88 %). Notons que la France est le pays qui témoigne le moins de soutien pour les mesures dites « ciblées », notamment celles relatives au financement ou aux quotas. En moyenne, 70 % des sondés ont approuvé l’idée de mettre en place des quotas pour atteindre les objectifs de parité mais ce soutien ne rassemble que 58 % des sondés en France contre 83 % au Royaume-Uni.

Monica Bellucci, Laura Dern, Tim Roth, Amanda Seyfried et Naomi Watts au générique de Twin Peaks

Posté par vincy, le 26 avril 2016

© ecrannoir.fr

C'est sans aucun doute le projet cathodique le plus excitant de ces prochains mois: le retour de David Lynch derrière la caméra pour une suite de sa série culte Twin Peaks. En révélant les 217 acteurs et actrices castés pour cette nouvelle saison, la chaîne Showtime a frappé fort avec deux James Bond Girls et quelques acteurs dont les films ont eu une Palme d'or, sans compter des habitués de l'univers de Lynch.

Kyle MacLachlan (Desperate Housewives, How I Met Your Mother), David Duchovny (X-Files, Californication), Miguel Ferrer (NCIS Los Angeles), Alicia Witt (The Walking Dead), David Patrick Kelly (John Wick, Feed the Beast), Sheryl Lee (Winter's Bone, Dirty Sexy Money) et Harry Dean Stanton (La ligne verte, Inland Empire, Sailor & Lula) sont de retour. Et s'il manque Lara Flynn Boyle (Men in Black II) et Piper Laurie, les nouveaux venus attisent notre curiosité, au minimum.

Monica Bellucci (007 Spectre, Les merveilles), Jim Belushi (The Ghost Writer), Richard Chamberlain (Les oiseaux se cachent pour mourir, Allan Quatermain), Jeremy Davies (Lost, Dogville, Il faut sauver le soldat Ryan), Laura Dern (Sailor & Lula, Jurassic Park, Star Wars : Episode VIII), Sherilyn Fenn (Gilmore Girls, Ray Donovan), Hailey Gates (Ricki and the Flash), Balthazar Getty (Brothers & Sisters), Ernie Hudson (Ghostbusters 2016, Desperate Housewives), Ashley Judd (Divergente, Le collectionneur), David Koechner (American Dad), Matthew Lillard (Scoubidou, The Descendants), Berenice Marlohe (Skyfall), le musicien Trent Reznor, Tim Roth (Pulp Fiction, Chronic, Les huit salopards), John Savage (Voyage au bout de l'enfer, Hair, Salvador) Amanda Seyfried (Mamma Mia, Les Misérables, Ted 2), Tom Sizemore (Il faut sauver le solda Ryan, La chute du faucon noir), Jessica Szohr (Gossip Girl, Les Experts Miami), le parolier Eddie Vedder et Naomi Watts (Mulholland Drive, King Kong, Birdman, Divergente) font désormais partie de l'aventure.

La reprise de Twin Peaks et de ses mystères, interrompus après deux saisons en 1991 et un film en 1992, sera diffusée l'année prochaine. David Lynch a écrit tous les épisodes avec Mark Frost et réalisera l'intégralité de la saison. Il y a un an le cinéaste avait jeté l'éponge, avant de trouver un terrain d'entente avec le diffuseur.

Cannes 2016: le jury du 69e Festival

Posté par vincy, le 25 avril 2016

© festival de cannes

George Miller sera bien entouré du 11 au 22 mai pour voir les 21 films en compétition du 69e Festival de Cannes.

Arnaud Desplechin (réalisateur, scénariste), Kirsten Dunst (actrice), Valeria Golino (actrice, réalisatrice, scénariste, productrice), Mads Mikkelsen (acteur), Laszlo Nemes (réalisateur, scénariste), Vanessa Paradis (actrice, compositrice, auteure, chanteuse), Katayoon Shahabi (productrice) et Donald Sutherland (acteur) composeront ce jury cosmopolite et quasiment paritaire.

On note la présence de plusieurs primés cannois: Dunst a été prix d'interprétation en 2011, Mikkelsen a reçu le prix d'interprétation en 2012 et Laszlo Nemes fut grand prix du jury l'an dernier. Quasiment tous, hormis Paradis, ont eu un film en sélection officielle.

Scarlett Johansson, du Major Motoko Kusanagi à Zelda Fitzgerald

Posté par vincy, le 25 avril 2016

En plein tournage de la version en prises de vues réelles de Ghost In The Shell, Scarlett Johansson a confirmé son intérêt pour incarner l'épouse de Francis Scott Fitzgerald (auteur de Gatsby le Magnifique et du Dernier Nabab), Zelda Sayre. Le biopic sur "la première garçonne américaine", comme l'appelait son mari, s'intitulera The Beautiful and The Damned (inspiré du titre du livre de F.S. Fitzgerald, Les heureux et les damnés). Il est écrit par Hanna Weg et se focalisera sur la vie tumultueuse de cette femme "délurée", émancipée, provocatrice et surtout insatisfaite. Egérie de son mari, romancière elle aussi (Accordez-moi cette valse) et auteure de nouvelles, elle a séjourné plusieurs fois en hôpital psychiatrique, souffrant de schizophrénie, avant de mourir prématurément en 1948 à l'âge de 47 ans. le scénario était dans la Black List d'Hollywood depuis 2007.

En attendant, Johansson sera le Major Motoko Kusanagi dans Ghost In The Shell. Alors que les fans occidentaux du manga ont crié à la trahison, les japonais ont opposé une certaine indifférence voire un enthousiasme, comme la maison d'édition Kodansha qui s'est félicité du choix d'une star internationale. Réalisé par Rupert Sanders (Blanche Neige et le chasseur), et programmé pour le 29 mars 2017, le remake du film d'animation de Mamoru Oshii, adapté des mangas de Masamune Shirow, est actuellement tourné en Nouvelle Zélande. Au casting, on retrouve Michael Pitt, Juliette Binoche, Takeshi Kitano et Pilou Asbaek. Là aussi, le projet traînait dans les cartons des studios depuis 2008.