Le bal des Vampires, version musical, à Paris en 2014

Posté par vincy, le 23 octobre 2013

Enorme succès lors de sa sortie en 1968 (3,4 millions de spectateurs en France), Le bal des Vampires de Roman Polanski a été transposé en comédie musicale par le cinéaste en 1997, à Vienne. Dans un an, la version française sera (enfin) au Théâtre Mogador à Paris, qui a déjà accueilli Le Roi Lion, Mamma Mia !, Sister Act et qui lance cette semaine le très familial La Belle et la Bête.

Stage Entertainment, à qui l'on doit aussi Cabaret et Zorro ces dernières années, va proposer le livret original (pas celui de Broadway donc) écrit par Michael Kunze (qui a notamment adapté Evita, Cats, Le Fantôme de l’Opéra, Chorus Line, La Petite Boutique des horreurs, Le Roi Lion et Mamma Mia ! en allemand), avec la musique de Jim Steinman à qui l'on doit les plus grands tubes du groupe Meat Loaf). En bonus, le titre phare de la comédie musicale est la chanson de Bonnie Tyler, Total Eclipse of the Heart, qui ouvre le second acte.

Cet opéra rock, baroque, gothique même et drôle a déjà fait le tour de l'Europe, en plus de ses passages au Japon, en Russie, et aux Etats-Unis. Créée il y a 16 ans, la production viennoise a attiré 7,2 millions de spectateurs durant 6569 représentations, dans 17 villes de 12 pays (au total 11 langues).

Mais le prestige de cette production revient surtout à Roman Polanski qui signe lui-même la mise en scène : « Quand j’ai réalisé mon film Le Bal des vampires, le ton, l’humour et l’histoire se prêtaient à une comédie musicale. Depuis sa création en Autriche en 1997, j’ai toujours rêvé de voir mes vampires chanter et danser à Paris. Et voilà, en octobre 2014, vous pourrez les découvrir ici, au théâtre Mogador. »

Au théâtre, il a notamment mis en scène Master Class, Amadeus et Hedda Gabler ; côté opéra, il a mis en scène Rigoletto et Les Contes d’Hoffmann. Son prochain film La vénus à la fourrure, en compétition à Cannes, sort le 13 novembre dans les salles françaises. Il prépare actuellement un film sur l'Affaire Dreyfus.