David Lynch, Lion d'or et Palme d'or, n'a pas tourné de long métrage depuis 2006. Une longue absence. Heureusement il nous a offert une suite à Twin peaks pour la télé. Et on peut voir ses photos fétéchistes dans l'exposition de Louboutin au Palais de la Porte dorée. Il vient aussi de terminer un court métrage. Elephant Man ressort cette semaine en salles.



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SCARLETT’S HUSBAND





A quoi ça tient ? A pas grand chose. Ryan Reynolds, en quelques mois, est passé d’acteur sexy prometteur à celui de star potentielle. Il commence en 1993. A 17 ans. Il mettra donc temps plus de quinze ans à émerger dans l’univers impitoyable du show-biz. Ce Canadien fait ses premiers pas dans le bien nommé Ordinary Magic, un film pour la jeunesse. La télévision lui permet de vivre de sa passion. En vivant à proximité des studios de Vancouver, il s’intègre aux productions américaines délocalisées, comme X-Files.

Car il quitte rapidement les séries pour la jeunesse pour être mis en scène dans des situations plus dramatiques. Physiquement banal, personne ne le repère vraiment. Mais il convainc les directeurs de casting avec son sens de la comédie. Par conséquent, il les enchaîne en tant que seconds rôles : Life during wartime, Coming soon, Dick les coulisses d’une Présidence, Big Monster on Campus… Que des fiascos au Box office. Pour ne pas dire des navets.

Autant dire qu’en l’an 2000, Ryan Reynolds est inexistant dans la planète cinéma. Il revient donc sur le petit écran, où il a davantage brillé. Notamment dans In Cold Blood (De sang froid), l’adaptation de l’œuvre phare de Truman Capote, ou la série "The Outer Limits". Avec Un toit pour trois, durant 81 épisodes et 4 saisons, il impose son sens de l’humour et un charme assez ravageur.
Mais cela ne suffit pas. Un autre Ryan émerge (Gosling) et d’autres jeunes loups charismatiques se font les crocs dans les blockbusters du moment. Pourtant ses choix ne sont pas mauvais. Le film de poker, Petite arnaques entre amis, outre con casting de vieux couteaux, lui permet, en 2001, d’obtenir son premier rôle important, dans un film primé au Festival de Seatlle, l’un des rares plutôt côtés aux USA.

L’année suivante, avec la comédie romantique American Party Van Wylder Relations publiques, il perce. Le film a un succès estimable aux States, et remporte une forte adhésion en Allemagne. Surtout il est sélectionné parmi les révélations de l’année aux MTV Movie awards. Un critère important chez les producteurs pour draguer le public ado.
Il jouera ainsi le gendre idéal au milieu de vieux crocodiles (Albert Brooks et Michael Douglas) dans Espion mais pas trop. Puis se tournera vers l’action. Il grandit, commence à prendre de l’épaisseur derrière sa gueule poupone. Un air candide qu’il trimballe mais qui lui porte préjudice pour trouver des rôles plus profonds, plus adultes. Il fait ses preuves dans un film canadien, Foolproof, flop financier mais belle opération marketing. De quoi convaincre un studio de lui donner le rôle de Hannibal King, initialement demandé à Colin Farrell, dans Blade : Trinity, pour lequel il a gagné 12 kilos de muscles. Pas en vain puisqu’il s’agit de son premier hit. Mais il fera encore mieux avec le remake d’Amityville, où il est en tête d’affiche (reprenant le personnage créé par James Brolin).

Deux comédies anecdotiques avec Anne Farris plus tard, il est en chef de file de Mi$e à prix, avec Ray Liotta et Ben Affleck. Un film noir qui le met dans une nouvelle dimension : l’acteur caméléon. Il tourne trois à quatre films par an. Il y a forcément du déchet. Dans The Nines, il joue trois rôles simultanément et exhibe sa plastique. Manière d’aguicher son public gay comme féminin.
Il n’hésite pourtant pas à s’enlaidir avec une sale barbe de mec coincé bourré de tocs dans Chaos Theory. Ou à jouer les playboys dans Un jour peut-être, au bras des plus jolies femmes (notamment Rachel Weisz). Les femmes, voilà le problème, ou, au contraire. Car si au cinéma il opte surtout pour des films passables avec des stars autour de lui, dans ses amours, il enfile les célébrités qui le rendent populaires dans la presse people.

De quoi, là encore, faire sa publicité. Cara près deux ans avec la chanteuse Alanis Morissette, gloire canadienne, il s’engage officiellement avec l’une des actrices les plus hot de la décennie, Scarlett Johansson.
Sa notoriété décolle et tout s’envole. En 2009, Ryan Reynolds devient un comédien « bankable ». D’abord en traître dans X-Men Origins : Wolverine. Il fait tellement sensation que son personnage de Deadpool aura le droit à son propre film. Une franchise en perspective. Hollywood le voit si bien en super héros qu’il sera aussi le Green Latern de l’âge d’argent, Hal Jordan.
Mais c’est avec sa gueule d’amour, il a aussi réussi à charmer un autre public, moins testostéroné, et beaucoup plus fleur bleue. Dans La proposition, il résiste comme il peut à une Sandra Bullock pas franchement sympa. Mais difficile de rester de marbre quand on est nu dans la même chambre, en cuillère dans le lit, le matin, ou quand on boit le même café caramélisé. Le couple romantique hollwoodien de l’année, c’était eux. Du coup Reynolds est propulsé parmi les acteurs tendance. Ceux pour qui le cachet a pris un zéro.

vincy


 
 
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