Cette ancienne danseuse a connu sa plus belle saison de cinéma. Deux productions internationales où elle donne la réplique à Serrault, Auteuil, Reynolds, Hayek... Mais c'est évidemment en mère endeuillée, larguée par l'irrationnel, quadra italienne, majestueuse et digne, qu'elle nous a envoûtée. Ses crises et larmes, son regard perdu vers une explication qu'elle ne trouvera jamais ont donné la tonalité parfaite pour atténuer - enfin - l'égocentrisme de Moretti. Elle apporte une chaleur, ses gestes, l'espoir de ne pas avoir tout perdu.