Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Vertical Limit


USA / 2000

21.02.01
 



CLIFFHANGER 2





"- 100 000 spermatozoïdes, et tu étais le plus rapide?"

Vertical Limit est un film-catastrophe en haute montagne, tout simplement catastrophique.
Il existe deux angles pour mettre en scène un film catastrophe : l'angle scientifique, par exemple Apollo 13, avec un souci du réalisme constant, et l'angle divertissant avec par exemple Armageddon, le but du jeu étant alors d'en mettre plein la vue aux spectateurs par des effets spéciaux derniers cris impressionnants. Martin Campbell, le metteur en scène du Masque de Zorro, a choisi la voie la plus facile, faire un film de pur divertissement sans se soucier aucunement de la probable véracité de l'histoire.
La bande-annonce était énorme, le casting attractif : Scott Glenn, Bill Paxton, Robin Tunney, des comédiens charismatiques, bref, on attendait une grosse machine assourdissante et explosive.
Hélas il n'en est rien : Vertical Limit est un pétard mouillé, ni divertissant -on s'ennuie ferme, ni réellement impressionnant. Les effets spéciaux sont assez mauvais, très mal intégrés et de ce fait on ne se sent jamais ou presque à la montagne.
Sur le plan scénaristique, Vertical Limit est une sorte de croisement raté entre Twister - la trauma des héros, ici un frère et une sœur qui ont perdu leur père en haute montagne, Cliffhanger, pour les séquences d'alpinisme beaucoup moins impressionnante dans Vertical Limit d'ailleurs et Il faut sauver le soldat Ryan avec l'inévitable dilemme doit on tenter de sauver des vies humaines en risquant la vie des sauveteurs.
Tous les poncifs sont là : millionnaire salaud prêt à tout, guide bouddhiste à cheveux longs, sages sherpas pakistanais et les filles top canon à tout les flancs de montagne.
La montagne parlons en !!! Le K2 la montagne la plus dangereuse au monde ressemble à un camp de vacances pour surfeurs à la manque. On y organise des barbecues géants en buvant du coca-cola et de la bière. Ridicule.
Enfin, dans l'incapacité de créer un minimum de tension avec cette histoire de sauvetage impossible, les scénaristes ont ajouté une bonne dose de nitroglycérine prête à exploser au moindre contact ou au moindre rayon de soleil. Un prétexte à des scènes frisant la désinvolture et le vite écrit, vite fait.

Bref, malgré le savoir faire de Martin Campbell, Vertical Limit est un naufrage, un comble pour un film dont l'action se situe sur le toit du monde.
 
yannick

 
 
 
 

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