Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Je ne rêve que de vous


France / 2019

15.01.2020
 



FOOL BLUM Léon Blum est mort une deuxième fois avec Je ne rêve que de vous. Ce biopic pesant sur le destin du politicien français sous l’Occupation n’a que l’intérêt d’un téléfilm. Même pas d’un documentaire historique.





En faisant revivre cette époque révolue, sans lui donner la moindre modernité, que ce soit en tissant des liens avec notre époque ou en cherchant à mettre en scène ce récit de manière convaincante, Je ne rêve que de vous est une épreuve pour le spectateur, tant il ne passionne jamais.

Trop de dialogues, comme dans une mauvaise pièce de théâtre, aucune incarnation, un aspect « cheap » qui l’empêche d’être spectaculaire : le film s’avère un chemin de croix où Laurent Heynemann ne parvient jamais à trouver son élan pour insuffler du rythme et de l’intensité. On attendait mieux d’un réalisateur autrefois inspiré et qui n’avait rien tourné pour le cinéma depuis 18 ans.

Car le pire est sans doute du côté cette tonalité de romance ridicule en pleine tragédie. L’absence de politique et de perspective historique, le cumul des stéréotypes au détriment d’une observation sociologique, est une succession de clichés mal fagotés, sans style. On en ressort terriblement embarrassés.
 
vincy

 
 
 
 

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