Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Hôtel Transylvanie 3: Des vacances monstrueuses (Hotel Transylvania 3: Summer Vacation)


USA / 2018

25.07.2018
 



LA CROISIÈRE S’AMUSE





« Un DJ dans une palourde ? Je suis trop jaloux ! »

Toujours compliqué de renouveler une franchise qui a su séduire par sa fraîcheur et un ton singulier. Hôtel Transylvanie a sans doute réussi à se faire une place sous la lune grâce à son décalage, loin des productions de studios (Pixar, DreamWorks, Warner, Universal, Fox…) qui cherchent des histoires familiales plutôt propres.

Ici vampires, créatures, monstres et autres momies et zombies coexistent dans la joie et la bonne humeur. Hormis le terrible Van Helsing qui les persécute (et qui lui-même ressemble à une affreuse machine désormais). Ode à la différence Hôtel Transylvanie 3 prend des vacances, sur un de ces immenses bateaux de croisière (HLM flottant). S’il ne va pas très loin dans la satire, il fourmille de quelques bonnes idées souriantes, se moquant allègrement de ces loisirs insipides proposés aux touristes. La meilleure de ces idées reste la compagnie aérienne Low Cost (vraiment très Low Cost), Gremlin Air.

Bienvenue au Triangle des Bermudes, sur une île déserte perdue et à Atlantis, la cité perdue. Ce voyage mènera les anti-héros à un Kraken géant dont seule une musique d’été dansante et « lobotomisante », bref ringarde » aura raison de son désir destructeur. Un air de déjà entendu (Rencontres du 3e type, Mars attacks !) qui permet une battle de DJ aussi surréaliste qu’improbable.

Mais avant cet épilogue, qui n’a rien de conclusif pour la franchise, il y a beaucoup de séquences (inégales certes) divertissantes. L’intrigue se met doucement en place, par étape. On comprend vite le dilemme (la petite-fille de Van Helsing poursuivra-t-elle l’héritage meurtrier de son aïeul ou se mettra-t-elle du côté de Drac et ses potes ?) et sa résolution.

Hôtel Transylvanie 3 est un de ces films d’animation sans aspérités mais plaisant. Il ne faut rien prendre au sérieux. Tout est assez simple d’ailleurs (de l’enjeu au message « moraliste »). Coloré, jusqu’au fluo, le dessin illustre très bien ce côté Hannah-Barbera (Scoubidou) qui s’amuserait avec les Contes de la Crypte.

Si on n’a aucun « zing » (coup de foudre) pour le film, reconnaissons que sur zingr (application pour draguer), on aurait « matcher » (et pas « swiper ») pour voir ces pas du tout terrifiants transylvaniens.
 
vincy

 
 
 
 

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