Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Eddie The Eagle


/ 2015

04.05.2016
 



L'OISEAU RARE






"- Ce monde-là ne veut pas de toi...
- J'ai l'habitude!"



Les leaders ont cette incroyable capacité à rassembler les foules derrière eux, Eddie en fait partie. Sauf que lui, il fait rire... ce qui est un atout en plus.

Eddie The Eagle est inspiré de l'histoire incroyablement vraie d'Eddie, jeune Britannique qui rêvait depuis son enfance de participer aux Jeux Olympiques quelque soit la catégorie. Pas trop mal sur des skis, il se fait malgré tout recaler pour participer aux J.O.! Que cela ne tienne, Eddie ne lâche rien et s'inscrit pour le saut en ski, une discipline rare et très dangereuse devenant ainsi une légende malgré lui. Voilà, c'est à la fois un parfait "feel-good movie" et ce genre de films où le "loser" l'emporte sur les champions, où la victoire impossible devient gloire insoupçonnée.

Incarné par un remarquable et transcendant Taron Egerton (non sans blaguer ce petit à plus qu'une belle gueule, il a un talent de la taille du mont Everest et en plus il chante merveilleusement bien la chanson du générique de fin *fangirling*), Eddie multiplie les chutes, les situations loufoques et dangereuses tout en restant motivé et souriant, évitant ainsi d'envoyer une image de pitié perpétuellement présente dans ce genre de film.

Tout en nous racontant cette étonnante histoire, Eddie The Eagle nous fait passer un moment au-delà de l'agréable. L'enthousiasme est contagieux. Grâce à des personnages très bien écrits, et forcément décalés (Eddie n'est pas dans le "mood" de l'époque, un peu obsessionnel, et ne voit rien sans lunettes, bref un comique du cinéma muet), le film est porté par une belle énergie (réjouissons nous de voir Hugh Jackman en râleur). On garde le sourire aux lèvres pendant plusieurs jours après la séance tout en se sentant capable de déplacer des montagnes.


Avec sa "bizarrerie" et ses limitations physiques, Eddie nous donne littéralement une leçon de vie: ne lâchez rien et toujours y croire même quand il n'y a plus d'espoir. Comme il le disait très bien: "tant que vous n'êtes pas mort, vous n'êtes pas fini"!. Divertissante et drôle, cette histoire est pour quiconque se sent inutile, marginal et invisible. Eddie The Eagle c'est la hapiness thérapie qu'il nous faut...et en plus c'est moins cher qu'une séance chez le psy alors ON FONCE sans hésitation! Même si la pente fout le vertige...
 
Cynthia Hamani

 
 
 
 

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