Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Crazy, Stupid, Love


USA / 2011

14.09.2011
 



L'HOMME IDEAL





Tu penses qu’elle vient dans un bar rempli de gens pour boire toute seule? Elle est en chasse.

Crazy, Stupid, Love, trois mots pour une nouvelle comédie-romantico-familiale américaine, réalisé par Glenn Ficarra et John Requa. Talons hauts et chaussures en cuir qui se caressent sous toutes les tables d’un restaurant, sauf à une, celle de Cal et Emily, talons et...baskets, chacun avec les pieds bien rangés sous leur chaise. Une introduction très visuelle et très réussie. Lui, parle du dessert, elle, l’interrompt en lui disant qu’elle veut divorcer. Voilà qui annonce d’emblée la couleur du film.

Première chose que va faire le personnage de l'hilarant Steve Carell (40 ans toujours puceau, Little Miss Sunshine...), le Pierre Richard US, après s’être morfondu quelques soirs dans un bar? Se relooker bien sûr. Quelques bouts de tissu et une nouvelle paire de chaussures, et voilà que la crise de la quarantaine devient soudainement plus surmontable. Et bien sûr, cela n’est pas possible sans l’aide d’un Don Juan, très classe, rencontré dans ce même bar: le très sexy (non mais vraiment un torse pareil ce n'est pas imaginable à part sur des sites interdits aux enfants) et charismatique Ryan Golsing (Blue Valentine, Drive) qui montre une nouvelle facette de son talent. Deux personnages masculins, deux opposés, mais tous les deux vont porter un masque qu’ils devront faire tomber à un moment ou à un autre.

Le reste du casting (surtout du côté féminin) est tout aussi bséduisant On retrouve Julianne Moore (Tout vas bien! The kids are all right, Magnolia), la jeune Emma Stone (Easy Girl, La couleur des sentiments) en jeune demoiselle, belle, intelligente et dynamique et Marisa Tomei (Mon cousin Vinny, In the bedroom, Ce que veulent les femmes ; n'oublions pas enfin l'excellent et trop rare Kevin Bacon (Apollo 13, Mystic River, X-Men le commencement).

L’histoire est construite de telle manière que tout les publics puissent s’identifier aux personnages. Le fils, un garçon d’une dizaine d’année qui connaît son premier amour. La baby-sitter de celui ci, ado, amoureuse (et aveugle) d’un homme plus vieux. Le couple récemment séparé dont il est question tout au long du film. Et enfin la jeune fillea, qui connaît, elle, également l’amour, mais qui aura un peu de mal à le faire accepter à son père.
Le film nous parle d'âmes soeurs, de grand amour, on se croirait presque dans un film de princesse, saupoudré bien sûr de “je t’aime moi non plus” sinon ça ne serait pas une parfaite comédie romantique américaine. “Quand tu trouves la bonne personne, tu n’abandonnes jamais”. On voit bien que ça aurait pu être niais...
Heureusement, le film fait preuve d’auto-dérision, même si c’est un moyen facile d’assumer les clichés ; cela fonctionne assez bien, et permet de rajouter des touches d’humour. Crazy Stupid Love est une comédie agréable et divertissante. Ni plus, ni moins.

Le réalisateur nous leurre une bonne partie du film en nous montrant deux histoires, ou en tout cas, deux groupes de personnages en parallèle. Cela permettra un dénouement dtrès surprenant, par une scène explosive faisant l’objet d’un énorme quiproquo. La fin, quant à elle, reste légèrement ouverte, on évite ainsi le complet Happy End, très classique, comme cela aurait très bien pu être le cas.
Ce qui met un peu de saveur à ce plat a priori fade, et pourtant ni trop sucré, ni trop calorique.
 
antoine

 
 
 
 

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