Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Mon beau-père et nous (Little Fockers)


USA / 2010

22.12.2010
 



THE GODFOCKER





« Ce n'est pas le moment de faire ta manopause»

Greg (Ben Stiller) va -t-il rester dans le « Cercle de Confiance » de son beau-père, Mr. Byrnes (De Niro) ?
Comme dans les deux précédents épisodes de cette trilogie familiale (tragique), le beau-père observe sous toutes les coutures son beau-fils, qui s'en rend compte et se met encore plus en difficulté - en voulant lui cacher des choses ou rentrer dans son jeu ... Deux névrosés qui se rencontrent...
Cependant Mon beau père et nous ne se concentre pas seulement sur le couple beau-père / beau- fils. Il faut bien étendre le champ de bataille et renouveler les gags. Des faux jumeaux, dont l'un a pris les gènes Focker, l'autre les gènes Byrnes, composent la schizophrénie ambiante de la série.
Le film se trouve une thématique toute faite : la transmission. Et passe à côté de la véritable folie du film : la peur de l'exclusion. Jack se passionne pour la généalogie - Google va devenir son ami (ou pas) - mais il refuse de voir les autres. De ce passé obsédant, de ces traditions étouffantes, le film ne fait que s'en moquer. Ce qui n'est déjà pas si mal.
Ce qui faisait rire dans les précédents épisodes, c'était la confrontation entre les belles-familles, et les conflits éducatifs. La famille WASP un peu psychorigide contre la famille juive libertaire ... Bref, Jack veut faire de Greg son successeur et lui transmettre ses idées et ses méthodes. On aurait pu s'arrêter là. Mais on découvre Andi Garcia (!), potentielle maîtresse de Greg. Jessica Alba, déchaînée, qui vend du "Sustengo", sorte de Viagra et menace tout cet équilibre précaire et artificiel.
N'oublions pas Kevin, l'ex de Pam qui "l'a encore dans la peau" (littéralement). Owen Wilson reprend ici son rôle de blond "new age" , féru de civilisation bouddhiste... Son duo avec son ami de longue date Ben Stiller est poilant. Tout comme l'est la -courte- confrontation entre Harvey Keitel et De Niro. C'est dans les vieux pots...
Le film en fait n'a d'autre choix que de puiser dans les références pour s'obliger à remplir son contrat : la musique des Dents de la mer, celle du Parrain... Cependant, même si on ne voit pas qui d'autre que Stiller pourrait incarner Gaylord Focker (traduction :"Seigneur homo Baiseur"), même si De Niro a l'air de s'amuser comme un petit fou avec une sorte d'élégance très fair-play, les comédiens suffisent-ils à faire tourner la comédie?

Un regret : les parents de Greg sont très peu présents. Sans doute Hoffman et Streisand avaient trouvé le scénario moins pétillant que le précédent. Heureusement, Dustin et Barbra peuvent remercier leurs agents : ils s'octroient les meilleurs moments ...
 
Claire

 
 
 
 

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