Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 23

 
Nanny McPhee & le Big Bang (Nanny McPhee & the Big Bang)


/ 2009

31.03.2010
 



LA PACIFICATRICE





«- C’est le British Museum de la crotte.»

Deuxième épisode des aventures de Nanny McPhee, sorte de Mary Poppins, plus rock, rude et persuasive. Et le physique très ingrat. Campée par une Emma Thompson en forme, s’amusant avec délectation de ses défauts, jouant le jeu d’une comédie familiale, entre conte de fées et production Disney pour la télé, cette « sorcière » au grand cœur, un brin moraliste, nous envoûte, davantage que le film, très balisé.
Il y a les snobs et les ploucs, des citadins plongés dans la boue, le crotin, le bordel de la maison, le bric-à-brac global, des paysans bien obligés de constater qu’ils ont du bon sens, des tripes, mais pas encore l’accès au raisonnement et au calcul. Un peu binaire, donc. Mais quel rythme pour un film de ce genre. Les « emmerdes », un peu sages certes, s’accumulent rapidement et promettent un final pétaradant. Car il faudra bien que tout se résolve pour le meilleur et éventuellement pour le rire. Le scénario se découpe en cinq leçons de « vivrensemble », ponctuées par des séquences hallucinantes comme le balet aquatique des porcelets. Les comédiens, les enfants comme les vedettes, y mettent toute leur énergie. C’était nécessaire.
La mise en scène est classique, l’histoire prévisible, mais le film est fivertissant. Quelques personnages sont suffisamment allumés, ou névrosés, pour varier les tonalités d’une scène. Un Ralph Fiennes plus raide qu’un balais, un Rhys Ifans complètement burlesque comme au temps du muet qui doit choisir entre le pognon et ses rognons, ou encore une Maggie Smith un peu déjantée, au point de trouver une bouse de vache très confortable pour s’asseoir.
Du coup, le final, attendu, est évidemment aussi fantasque que foutraque, pariant sur une surenchère visuelle, « extraordinaire », pour contenter le jeune public désormais galavanisé aux Harry Potter spectaculaires. Cela paraît bien modeste, à côté, peut-être un peu superflu, mais cela ne manque pas de charme. Et ce Big Bang, ni pêtard mouillé, ni Bombe A cinématographique, s’avère ravissant, à défaut d’être éclatant.
 
vincy

 
 
 
 

haut