Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Des serpents dans l'avion (Snakes on a plane)


USA / 2006

30.08.06
 



COTILLONS ET SERPENTINS





« - Que quelqu’un me vire ce serpent de mon cul. »

Mauvaise nouvelle : Des serpents dans l’avion n’est pas le nanar escompté. Au contraire, durant tout son long, le film se prend bien trop au sérieux et fait plus office de simple divertissement comportant au passage quelques bouts nanardesques.
Pour la présentation de ses personnages, David R. Ellis reprend sa recette déjà éprouvée dans Destination finale 2. Le réalisateur les expose ainsi tous dans un premier temps, avec chacun leur caractère spécifique, pour mieux les envoyer valser par la suite. Par contre, la formule se retrouve ici nettement moins bien maîtrisé. Si pour certains, cela marche effectivement (le couple que l’on prend en pitié), pour d’autres, le réalisateur s’attarde si peu qu’ils font juste office de chair à pâté. L’histoire, elle, est volontairement débile et il faudra attendre le déploiement de ces serpents pour enfin prendre son pied. Heureusement, à partir de là, le film comporte bien son lot de moments purement stupides et drôles : le sort réservé au chien, les personnages des gardes du corps, les diverses morts… On ne peut que s’amuser devant tant d’absurdité.

En se présentant comme un spectacle volontairement débile et décomplexé, le film prend le risque de ne pas plaire à tous les publics. De ce point de vue là, c'est une bonne surprise : Des serpents dans l’avion ne pratique aucune autocensure. Le film propose en effet un nombre incroyable de scènes bien gores qui, pour les amateurs du genre, feront plaisir à voir. Du sang qui gicle, du venin qui ressort des yeux, oui le film n’est pas pour toutes les gamelles, on vous aura prévenu. Le film est d’ailleurs presque plus cruel que drôle, mais ce que l’on regrette, c’est que le film n’aille pas jusqu’au bout de ses idées en allant justement plus loin dans cette cruauté. Pourquoi faut-il qu’il n’arrive jamais rien au bébé ? Où est le suspens, si l’on ne croit même plus au danger qu’il peut encourir ? C’est toujours les mêmes qui trinquent… En ce qui concerne les effets spéciaux, les serpents en image de synthèse ne sont pas très crédibles, surtout en comparaison de leur modèle en chair et en os que l’on retrouve généralement au plan suivant.

Au final, Des serpents dans l’avion est juste un divertissement moyen, durant lequel on ne s’ennuie pas certes, mais qui aurait pu être un pure moment de plaisir s’il avait joué à fond la carte de la cruauté, ou du nanar, au choix.
 
ninteen

 
 
 
 

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