Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Extremis Images, Alliance Communications
Réalisation : Robert Lepage
Scénario : Robert Lepage, André Morency
Montage : Aube Foglia
Effets spéciaux : Les productions de l'intrigue
Durée : 85 mn
 

Anne-Marie Cadieux : Sophie
Alexis Martin : Michel
Marie Brassard : Hanako
Richard Fréchette : Walter
Marie Gignac : Patricia
Eric Bernier : François-Xavier
Jean Leloup : (participation)
 

site officiel du metteur en scène
 
 


/ 1998


 

est inspiré de la pièce "Les 7 branches de la Rivière Ota" (création 1994). Le précédent film de Robert Lepage, Le Confessional a remporté plusieurs prix : Génie, Fipresci, Claude-Jutra...

Le livre Bye Bye Bahia


Celui-ci fait l'ouverture du FFM de Montréal. Tourné en super 16 au Québec, il a coûté à peine un million de dollars pour 17 jours de plateau.

Pour la première en public du film de Robert Lepage, , le public était au rendez-vous. La salle de l'Impérial à Montréal était complète.
A quelques heures de l'ouverture, les quelques centaines de chanceux ont beaucoup ri (notamment à la satyre politique et aux passages de Jean Chrétien à la TV).
La fin fut couronnée par des applaudissements. D'une manière générale on s'accorde à dire que le film est "divertissant". Façon médiatique de juger un film du bout des lèvres.

Lepage: "Ce n'est pas un film ambitieux"
Conférence de presse de l'équipe de avec Robert Lepage (réalisateur), André Morency (scénariste), et les acteurs Anne Marie Cadieux, Marie Gignac, Richard Fréchette.
Lepage a évidemmment monopolisé les questions et donc les réponses... "Un film c'est toujours un compte-rendu sur des impressions personnelles. Je m'identoifie dans le perosnnage de Michel, politiquement impliqué, dans son romantisme, ses idéaux."
"En 70, j'avais 12 ans, j'étais livreur de journaux - Le Soleil - et j'étais à Québec. Donc mon regard est très différent de ceux qui étaient à Montréal.. Ce sont plutôt des souvenirs aigre-doux que je voulais transmettre. Il y avait deux combats: celui de shommes pour leur langue, leur culture, avec des bombes, et celui des femmmes qui cherchaient à se réapproprier leur corps."
"C'est mon premier film artisanal. C'est la première fois où j'avais un contrôle artistique absolu, sans co-producteurs."
"A tous les niveaux, les moyens étaient petits: on a donc redoublé d'imagination. C'est un film fait sans aucune prétention. Ce n'est pas un film ambitieux. C'est d'autant plus curieux qu'il soit en ouverture du FFM qu'on savait d'avance qu'il ne serait pas retenu dans les autres grands festivals."
"Toute la partie québécoise est en noir et blanche. Parce que la TV à l'époque diffusait en noir et blanc. Les souvenirs sont en N&B donc le Québec était noir et blanc. Le N&B sert aussi à rendre tragique le ton comique."
"La couleur à Osaka c'est du à l'utilisation des couleurs à outrances, déjà vues à Montréal lors de l'Expo 67. Il s'agissait de montrer un clash entre la réalité et la représentation de la réalité, entre le Québec et le Japon."
"C'est pas une grande idée de mise en scène mais dans ce cas ça s'utilisait bien."
"Mon travail est toujours le résultat d'une rencontre avec d'autres artistes. Les textes, les dialogues, les personnages appartiennent aux acteurs. C'est rafraîchissant de voir des acteurs qu'on ne voit pas beaucoup à la TV et au Cinéma. Souvent je ne suis pas touché par le jeu des comédiens qui amènent une image, un vécu créés dans des téléromans."

"Ce film est avant tout une affaire d'identité".
 
vincy, alix
 
 
 
 

haut