Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Quixote Films, Low Key Pictures, Eastcroft Prod.
Réalisation : Keith Fulton, Louis Pepe
Montage : Jacob Bricca
Photo : Louis Pepe
Son : Michael Kowalski
Musique : Miriam Cutler
Durée : 89 mn
 

Terry Gilliam : le réalisateur désespéré
Jean Rochefort : l'acteur éclopé
Johnny Depp : l'acteur motivé
Jeff Bridges : le narrateur
Vanessa Paradis : l'arlésienne
Terry Gilliam : le réalisateur désespéré
Jean Rochefort : l'acteur éclopé
Johnny Depp : l'acteur motivé
Jeff Bridges : le narrateur
Vanessa Paradis : l'arlésienne
 

site officiel
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Lost in La Mancha


Royaume Uni / 2001

16.07.03
 

Si bon nombre de classiques ont été recyclés comme matière à faire d’innombrables adaptations cinématographiques, l’éminemment visuel "Don Quichotte" de Cervantès aura jusqu’à aujourd’hui suscité plus d’aspirations qu’engendré de véritables résultats probants. Ce ne sont pourtant pas les moindres qui s’y sont attelés, à commencer par le prodige Orson Wells dont la transposition inachevée du roman hispanique reste un serpent de mer invisible. Les quelques rares autres tentatives sont désormais enterrées, suivant le destin chaotique de leurs auteurs respectifs. C’est donc bel et bien à une véritable à une véritable malédiction, suite au nouvel échec de l’américain Terry Gilliam, qu’il faudrait se résoudre à croire. Un peu comme si l’illustre écrivain espagnol dépossédé du droit de regard sur l’intégrité de ses écrits durant son vivant, avait tenu, rongé par une rancœur dépassant les siècles, à en fermer l’accès à quiconque voudrait s’aventurer à en donner sa version personnelle…




L’éternel Monty Python avait du éprouver quelques angoisses paranoïaque au moment de la pré-production de L’homme qui tua Don Quichotte, puisqu’il fit appel à une équipe d’anciens collaborateurs (ils ont travaillé ensemble sur le documentaire The Hamster Factor & Other Tales Of 12 Monkeys) pour couvrir au plus près (micro pratiquement scotché sur le torse pour Gilliam, façon indic du FBI) les péripéties de l’entreprise. Le reportage recule du coup pas mal de barrières qui bloquent usuellement les coulisses. Keith Fulton & Louis Pepe se sont fait une spécialité du making of. On leur doit notamment celui de Insomnia de Christopher Nolan, mais aussi de Three Kings.
De jolies séquences animées directement inspirées du travail de Gilliam, effectué à la grande époque du Flying circus, viennent enjoliver les séquences prises sur le vif et entretenir l’envergure délirante du réalisateur. Leur conception a été confiée à Stefan Avalos et Chaim Bianco.

Qu’en est-il de l’avenir de Terry Gilliam ? Avant de pouvoir espérer ôter les droits de son projet Don Quichotte des serres de la compagnie d’assurance qui couvrait la production, le cinéaste prépare un film mettant en situation les Frères Grimm sous les traits des jeunes premiers Matt Damon et Heath Ledger, le tout délocalisé en Tchécoslovaquie. Une occasion de retrouver les grand écrans; après les divers capotages de Lost in la Mancha et Good Omens (long métrage tiré de l’œuvre haute en couleur de Terry Pratchett, dont la préparation peine à suivre son cours). Depuis Las Vegas Parano, Terry Gilliam n’aura exposé son savoir faire que par le biais d’une pub Nike avec Cantona. Frustrant…
Ils vont tous bien : Pas trop de soucis à se faire pour Johnny Depp qui vogue sur les hautes vagues du box office à bord de son rafiot de chez Disney grimé en pirate tendancieux. Sa très chère compagne Vanessa Paradis est en tête d’affiche d’une production internationale fantaisiste, Le retour de James Bataille, dont le tournage chemine à travers l’Europe. Quant à Jean Rochefort, il s’est remis de ses incidents de selle et tiendra un rôle dans la nouvelle comédie d’Alain Chabat : RRRrrrr !!!
 
petsss
 
 
 
 

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