Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Epsilon TV Prod., Quinta Com., Tarak Ben Ammar & Marina Gefter
Réalisation : Brian de Palma
Scénario : Brian de Palma
Montage : Bill Pankow
Photo : Thierry Arbogast
Décors : Anne Pritchard
Son : Jean-Paul Mugel
Musique : Ryuichi Sakamoto
Effets spéciaux : L'E.S.T.
Costumes : Olivier Beriot
Durée : 115 mn
 

Rebecca Romijn-Stamos : Laura, Lily
Antonio Banderas : Nicolas Bardo
Peter Coyote : Watts
Eriq Ebouaney : Black Tie
Edouard Montoute : Racine
 

site officiel
 
 
Femme Fatale


USA / 2002

11.04.02
 

Après une incartade plus que décevante dans le film de science-fiction (Mission to Mars), Brian de Palma revient avec Femme Fatale à ses anciennes amours. Ce nouvel opus s'inscrit en effet dans la lignée " classique " du cinéaste : tout comme dans Scarface ou Les Incorruptibles, c'est à nouveau dans les films noirs, le thriller et ses mythes qu'il vient chercher son inspiration. La référence est d'emblée explicite puisque le film s'ouvre sur un extrait de Assurance sur la mort (Double Indemnity). La référence à Hitchcock, qui jalonne sa filmographie, est tout aussi présente, ne serait-ce qu'à travers le personnage interprété par Rebecca Rominj-Stamos : cette " femme fatale " n'est en effet pas non plus sans évoquer le double personnage interprété par Kim Novak dans Vertigo.




Cinéaste cinéphile, malin, et parfois virtuose, Brian de Palma a choisi de situer son histoire en France, pour échapper quelque peu à la main-mise des studios et travailler plus librement.
La production peut-être ainsi considérée comme européenne, se partageant entre la France pour Quinta et d'autres pays de la communauté pour Epsilon et réunissant tout de même un budget confortable de 36 M de $.
Désirant sortir des clichés parisiens habituellement filmés par les cinéastes américains, il s'est beaucoup promené et a multiplié les travaux de repérages dans la capitale française.
Une certaine pression règna sur le tournage français, puisque des menaces répétées à l'encontre de l'acteur Antonio Banderas furent proférées par une organisation terroriste basque dont on ne se donnera pas la peine de citer le nom, interdisant à l'interprète d'exercer son métier sur le sol hexagonal.
Le casting rassemble également des acteurs français, même si les vedettes sont américaines ou " internationales ". Peter Coyotte remplace finalement Jean Reno longtemps pressenti, tout comme Sharon Stone fut à un moment donné évoquée pour le rôle principal tenu par Rebecca Rominj-Stamos. On a pu apercevoir l'actrice en bimbo dans le premier épisode des tribulations d'Austin Powers, elle s'affirma à l'écran dans le médiocre Rollerball après avoir été méconnaissable sous son maquillage bleuté de Mystique pour X-Men.
Enfin, le film s'offre quelques figurants de luxe, comme Régis Warnier, Sandrine Bonnaire ou Gilles Jacob, dans leurs propres rôles. Les plans s'inscrivant dans le cadre du Festival de Cannes furent tournés dés la cloture de l'édition 2001, sur les marches prestigieuses du palais encore chaudes, évitant la reconstitution laborieuse et captant la magie intacte de l'événement, paparazzis garantis 100 % pur jus. Le film n'aura en revanche pas les honneurs de la croisette cette année, ce qui explique sans doute sa sortie début mai. Il ne se profilera pas plus dans la saison d'exploitation estivale américaine puisqu'il faudra patienter jusqu'à septembre pour le découvrir outre Atlantique.
La bande son échoit au célèbre compositeur japonais Ruichi Sakamoto qui avait été inspiré dans son passé cinématographique par Furyo ou Talons Aiguilles. On notera les participations plus ou moins fortuites des chanteurs Elli Medeiros (sa compagne) ou Damien Saez.
 
benjamin
 
 
 
 

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