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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Fox Searchlight
Réalisation : John Malkovich
Scénario : Nicholas Shakespeare (d’après son roman)
Montage : Mario Battistel
Photo : José Luis Alcaine
Son : Antonio Bloch
Musique : Alberto Iglesias
Durée : 135 mn
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Dancer Upstairs
USA / 2002
01.01.03
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Bien qu’on lui ait proposé plusieurs fois de tourner des films, Dancer Upstairs est la première réalisation de John Malkovich. C’est le roman éponyme de Nicolas Shakespeare ("La Vision d’Elena Silves", "The High Flyer") qui a décidé le comédien à franchir le pas. Après avoir acheté les droits, il a proposé au romancier d’en faire l’adaptation sur grand-écran. Le nom du pays dans lequel se déroule l’action a été délibérément tu, contrairement au livre librement inspiré du Sentier Lumineux péruvien.
Malgré quelques pressions afin de faire appel à de célèbres comédiens américains et bénéficier ainsi d’un budget plus large, John Malkovich a préféré un financement moindre et des acteurs hispanophones.
Il a ainsi fait tourner Javier Bardem (Jambon Jambon de Bigas Luna, En Chair et en Os de Pedro Almodovar, Avant la Nuit de Julian Schnabel, film dans lequel il incarnait le poète Reinaldo Arenas qui lui a valu une nomination aux Oscars) et Laura Morante (La Chambre du Fils de Nanni Moretti, La Folie des Hommes de Renzo Martinelli). Le reste de l’équipe est également cosmopolite (Espagne, Angleterre, Portugal, Italie et même France pour, entre autres, le monteur Mario Battistel).
Le tournage s’est déroulé en extérieurs en Espagne, au Portugal et en Equateur. Quant au montage, il a eu lieu dans la maison que possède le comédien dans le sud de la France. Pour finir, une petite anecdote : en visionnant Dancer Upstairs, vous pourrez vous amuser à retrouver John Malkovich sur l’écran. Cédant à la prière de son producteur, le comédien a accepté de faire une brève apparition à la manière d’Alfred Hitchcock : "j’ai fini par jouer, de dos, dans une scène de foule. Le résultat m’a épaté. Cela restera un grand moment dans ma carrière. J’étais... presque acceptable".
laurence
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