Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : MGM Pictures, Columbia Pictures, Revolution Studios, Chartoff-Winkler
Distribution : 20th Century Fox
Réalisation : Sylvester Stallone
Scénario : Sylvester Stallone
Montage : Sean Albertson
Photo : J. Clark Mathis
Décors : Robert Greenfield
Musique : Bill Conti
Effets spéciaux : John Hartigan
Costumes : Gretchen Patch
Maquillage : Scott H. Eddo
Directeur artistique : Michael Atwell, Jesse Rosenthal
Durée : 105 mn
 

Sylvester Stallone : Rocky Balboa
Burt Young : Paulie
Milo Ventimiglia : Rocky Jr.
Geraldine Hughes : Marie
James Francis Kelly III : Steps
Antonio Tarver : Mason The Line Dixon
Tony Burton : Duke
 

Site officiel
 
 
Rocky Balboa (Rocky VI)


USA / 2007

24.01.2007
 

Trente ans après la sortie du premier Rocky, Sylvester Stallone conclut la saga qui l’a rendu célèbre à l’aide d’un sixième épisode.




Sylvester Stallone n’était encore qu’un acteur peu connu quand le courage de Chuck Wepner face au grand Mohammed Ali lui inspira le scénario du tout premier Rocky. Les studios furent aussitôt intéressés par le script mais ils auraient préféré attribuer le rôle à une star de l’époque, comme Burt Reynolds, Ryan O’Neal ou James Caan. Stallone refusa de vendre les droits à moins que qu’on ne lui confie le rôle principal. Devant son obstination cédèrent finalement.
L’acteur explique : montres pour homme « La vie ne nous permet pas toujours de montrer de quoi nous sommes capables, et c’est la source de nombreuses frustrations. Le film parle de cette chance qu’il faut saisir à tout prix même si elle ne mène pas au succès. » Le producteur Charles Winkler observe : « Rocky Balboa marque l’achèvement d’un long travail. Sylvester Stallone voulait terminer sur une note positive et renforcer l’idée qu’il faut toujours y croire.»
Pour le rôle de Mason Dixon, Sylvester Stallone s’est tourné vers un vrai champion de boxe, Antonio Tarver. Le réalisateur commente : « Pourquoi ne pas terminer la saga avec un vrai boxeur qui n’ait pas besoin de la magie du cinéma pour nous envoûter ? Antonio est un professionnel, il pouvait donc nous présenter des coups très variés. » Avec des moyens modestes et seulement cinq semaines de tournage, Sylvester Stallone a adopté un style sobre et direct qui sert le propos du film. Il commente : « Nous n’avons utilisé ni travelling, ni panoramique et aucun des plan sophistiqués réalisables à la grue. La plupart des prises ont été effectués caméra à l’épaule. Les scènes sont le reflet de la personnalité des protagonistes. » Sachant qu’au fil du tournage, il deviendrait difficile, par manque de temps, de concilier l’entraînement avec ses fonctions de réalisateur et d’acteur, Stallone désirait tourner les scènes de boxe d’abord. Cependant, toutes les salles pouvant accueillir une équipe de tournage étaient prises. Comme la chaîne HBO devait filmer le match Bernard Hopkins contre Germaine Taylor à Las Vegas, Sylvester Stallone décida de profiter de cette rencontre pour filmer les spectateurs et résoudre ainsi la question des centaines de figurants.

Engagé pour le rôle de Mason Dixon, Antonio Tarver a dû prendre 10 kilos au cours des cinq semaines de répétition, afin de passer de la catégorie mi-lourds à poids lourds. Il a dû également s’adapter aux besoins du film et modifier sa façon de combattre.
Sylvester Stallone se souvient : « Nous filmions quelques images liées à la rencontre Hopkins contre Taylor. Et dès qu’ils quittaient le ring, nous nous y précipitions pour réaliser notre combat et profiter des décors. C’était un véritable défi. » Le réalisateur poursuit : « C’est une séquence de 25 minutes qui doit vivre par elle-même. Nous avons placé les caméras en quatre endroits différents et nous avons laissé faire. Le plus dur fut de convaincre Antonio de me frapper pour de vrai car cela le mettait mal à l’aise. Ses coups faisaient mal, évidemment, mais je les supportais bien. » Pour accentuer le réalisme du film, les producteurs ont fait appel à de vrais commentateurs sportifs : Jim Lampley, Larry Merchant et Max Kellerman, qui jouent leur propre rôle, ainsi que Michael Buffer qui présente le match Dixon-Balboa.
A Philadelphie, au cœur de l’univers de Rocky, les cinéastes ont voulu remontrer tous les lieux importants du premier film : la boutique d’animaux, l’église, la patinoire… Par chance, la plupart existait encore. Un autre aspect inattendu lors du tournage est la grande admiration que les gens ont encore pour Rocky. Aussi bien à Las Vegas qu’à Philadelphie, l’équipe a eu le droit à de nombreuses visites. Sylvestser Stallone commente : « Ce n’est pas mon nom qu’ils criaient en me voyant : c’était celui de Rocky ! Ils ne font plus la différence entre le personnage et l’acteur. C’est extraordinaire ! »

Sorti en 1976, le premier Rocky atteint la somme de 117 millions de $ pour un budget de 960 000 $. A titre de comparaison, Rocky II (1979) ne rapporte que 85 millions. Rocky III (1982) fait beaucoup mieux avec la somme de 125 millions de $. 3 ans plus tard, Rocky IV s’attribue les plus grosses recettes de la saga sur le territoire américain : 128 millions de $. Sorti aux USA depuis le 20 décembre 2006, ce sixième (et dernier ?) Rocky rapporte jusqu’à aujourd’hui 61 millions de $ à son réalisateur pour ce qu’on peut considérer comme le rôle de sa carrière, avec Rambo, dont une suite est elle aussi prévue, cette fois pour 2008.
Le film sortira sur près de 500 écrans. Ambitieux match en perspective face aux petits jeunes...
 
ninteen
 
 
 
 

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