Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Mars  

Production : Studio Canal, TF1 Films Production, Radis Films Production
Distribution : Mars Distribution
Réalisation : Danièle Thompson
Scénario : Danièle Thompson, Christopher Thompson
Montage : Sylvie Landra
Photo : Jean-Marc Fabre
Décors : Michèle Abbe
Son : Michel Kharat
Musique : Nicola Piovani
Durée : 106 mn
 

Cécile de France : Claudie
Valérie Lemercier : Catherine Versen
Albert Dupontel : ean-François Lefort
Christopher Thompson : Frédéric Grumberg
Guillaume Gallienne : Pascal
Laura Morante : Valentine
Claude Brasseur : Jacques Grumberg
Suzanne Flon : Mme Roux
Dani : Claudie
Sydney Pollack : le réalisateur américain
 

Site officiel
le théâtre des champs élysées
 
 
Fauteuils d'orchestre


France / 2005

15.02.06
 

Un "film de quartier". Celui de l'avenue Montaigne bien sûr. Danièle Thompson s'explique : Un soir, sur le trottoir de l'avenue Montaigne, j'ai observé cette foule qui se déversait de tous ces lieux en même temps : de la comédie des Champs Elysées, de la salle de concert, de la salle des ventes, des hôtels de luxe et des boutiques. Il y avait une circulation incroyable dans ce petit périmètre. J'y suis retournée plusieurs fois. Les gens vont et viennent, des mondes très différents se croisent. Il y a les artistes, les machinos, les amateurs et les marchands d'art, des gens qui, ailleurs, ne se côtoieraient jamais. Sur ce même trottoir on livre des costumes, des décors, des instruments de musique, des objets d'art et des légumes ou du poisson pour le restaurant qui est sur le toit du théâtre ou l'hôtel Plazza Athénée à côté". De quoi tenir deux heures au grand écran ? A voir... Après La Bûche et Décalage horaire Danièle Thompson nous enrôle dans l'univers de la culture, du show bizz et ses brûlants projecteurs. "C'est un coin de Paris dédié au spectacle, à la culture, et au luxe. On pourrait dire au 'superflu', explique Christopher Thompson. "Mais c'est un coin qui fait rêver, et si on s'y attarde, on s'aperçoit qu'il y a une vraie vie de quartier. Et comme c'est aussi un lieu de passage, touristes, artistes, clients, etc... Les possibilités romanesques sont infinies..




A l'arrivée, un film choral avouons bien davantage soutenu par le jeu d'Albert Dupontel, ici éminent pianiste, que sa floraison de people et comédiens bankable : une poupée, Cécile de France ; une princesse, Valérie Lemercier. Christopher Thompson, Laura Morante, Claude Brasseur, Dani, Suzanne Flon dans son dernier rôle et Sydney Pollack dans la peau d'un cinéaste étranger venu caster dans les beaux quartiers ; personnage que devait initialement tenir José Garcia… Drôle de spectacle que signe ici le tandem mère et fils Thompson. "Après trois films écrits ensemble on s'aperçoit que l'on va chaque fois puiser aux même sources. Ce que nous avons envie de raconter ce sont les moments de crise. Nos films ont en commun d'être des comédies sur des gens qui vont mal", nous explique la réalisatrice. "Ce sont leurs difficultés qui nourrissent la comédie. On pourrait, avec les mêmes problématiques, écrire une tragédie ou un film franchement comique. Moi j'aime naviguer entre les deux, essayer l'équilibre sur un fil tendu entre l'émotion et le rire. C'est ce que je vis tous les jours : une crise de rire succède à une crise de larmes. Mais Fauteuils d'orchestre est tout de même une comédie..."
Question : quoi de neuf ? Dans la famille Thompson, Danièle aux commandes, on aura connu bien plus savoureuses aventures en matière de personnages au bord de la crise de nerfs et affaires de transmissions. En 2002, un peu plus d'un million de spectateurs se ruaient dans nos salles dès la sortie de Décalage Horaire. Un semi-flop compensé par l'effet La bûche… Sans parler du duo Reno/Binoche. Scène, actorat, cinéma, palaces, brasserie, affaires d'art, affaires de famille, allers et venues. Mais ici, point de microcosme concrètement catalyseur. En revanche un bel et tendre hommage à Suzanne Flon. Fauteuils d'orchestre lui est naturellement dédié.
 
Sabrina
 
 
 
 

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