Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Ren Film, Intercinema Art Agency
Distribution : Océan Films
Réalisation : Andreï Zviaguintsev
Scénario : Vladimir Moisseenko, Alexandre Novototski
Montage : Vladimir Moguilevski
Photo : Mikhaïl Kritchman
Musique : Andreï Dergatchev
Durée : 106 mn
 

Vladimir Garine : Andreï
Ivan Dobronrarov : Ivan
Konstantin Lavronenko : le père
Natalia Vdovina : la mère
 

 
 
Vozvrashcheniye (Le retour)


Russie / 2003

26.11.03
 

Cela commence par un drame. À l'instar de Uzak, l'un des comédiens principaux a trouvé la mort avant de voir le triomphe du film. Vladimir Garine (qui incarne Andreï) s'est noyé dans un lac, seul sur un bâteau gonflable, le jour où le réalisateur montrait le film à l'équipe. Le jeune comédie, 16 ans, , pianiste et trompettiste, n'aura donc fait qu'un seul film. Mais pas n'importe lequel, puisque Le Retour, sélectionné à Locarno et Toronto, a reçu plusieurs prix à Venise, dont le prestigieux Lion d'Or.




Belle récompense pour un premier long métrage. Andreï Zviaguintsev vient de Sibérie, et prend ses racines artistiques dans le Théâtre (Shakespeare, Dostoïevski, Beckett...). Il touche à une caméra pour la première fois de sa vie au milieu des années 90, en réalisant une publicité pour un magasin de meubles. Depuis quelques années, il découvrait les grands classiques du cinéma. Son film préféré reste L'avventura (Antonioni). Après un passage par la télévision privée, il se met à chercher un scénario pour réaliser son premier film. C'est en janvier 2001 qu'il tombe sur Le retour, à l'origine asez proche d'Insomnia, film ponctué de nombreuses scènes purement divertissantes et d'une histoire de bandits en quête de magot.
Le producteur, lui, a réunit les 400 000 dollars nécessaires pour produire ce film. Tourné en 40 jours durant l'été 2002, le film sera prêt le 19 mai 2003, en plein Festival de Cannes, où le Sokurov annonce les prémices d'un cinéma russe dynamique.
Face à Tarantino et Disney, Le Retour joue le contre-programme catégorie art et essai. Label découverte d'UGC (comme Hic! il y a deux mois), le fimm bénéficiera d'un bon réseau de salles pour atteindre son public. Et pour ceux qui se poseront la quetsion en sortant de la salle sur l'interprétation de cette histoire, voici comment le réalisateur la définit : "Je dirais qu'il s'agit de l'incarnation métaphysique du mouvement de l'âme de la Mère au Père."  
 
vincy
 
 
 
 

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