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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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20th Century Fox
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Production : Marvel enterprises, 1492 Pictures, 20th Century Fox, Constantin Film Produktion
Distribution : 20th Century Fox
Réalisation : Tim Story
Scénario : Michael France, Mark Frost d'après la BD de Jack Kirby et Stan Lee
Montage : William Hoy
Photo : Oliver Wood
Décors : Elizabeth Wilcox
Son : Charles Maynes, Eric Batut
Musique : Mathieu Archambault, John Ottman
Effets spéciaux : Giant Killer Robots, Hydraulx, Soho VFX, Spectral Motion Inc.
Costumes : José Fernandez
Maquillage : Mike Elizalde, Bart Mixon
Directeur artistique : Bill Boes
Durée : 123 mn
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Ioan Gruffudd : Reed Richards, Mr. Fantastic
Michael Chiklis : Ben Grimm, The Thing - la chose
Jessica Alba : Susan Storm, The Invisible Woman - la femme invisible
Chris Evans : Johnny Storm, The Human Torch - la torche
Julian McMahon : Victor Von Doom, Dr. Doom
Kerry Washington : Alicia Masters
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Les 4 Fantastiques (The Fantastic four)
USA / 2005
20.07.05
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Les 4 Fantastiques ont été crées en 1961 par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby. Joyau des célèbre éditions Marvel, leurs aventures constituent la série la plus longue de l’éditeur de comics. Le film a necessité quatre fois plus d’effets spéciaux originaux que d’autres films tirés des héros Marvel (comme Spiderman par exemple), avec des techniques de pointe novatrices. La Fox voulait depuis longtemps faire le film. Mais ils ont attendu d’avoir le bon script et la technologie appropriée en même temps que la distribution idéale. Durant les dernières années, plusieurs scénaristes se sont succédés en proposant diverses versions de l’original. C’est avec Michael France (Hulk) que les choses prirent tournure, la finalisation se fit sous l’impulsion d'un des scénaristes de Twin Peaks, Mark Frost. Pour ce dernier il semblait important de revenir aux sources. L’histoire est simple, il fallait renouer avec l'épure des origines du concept afin de séduire un nouveau public tout en préservant la susceptibilité de l’ancien. Il était impossible d’être fidèle à tous les épisodes : ils se comptent par milliers.
Les avancées en matière d’effets visuels ont bien entendu contribué à la mise en route du projet. L’imagerie numérique et les logiciels de rendu « photo-réaliste » permirent par exemple de plier et étirer le corps hyper malléable de Mr Fantastic, de marier les effets pyrotechniques de La Torche réalisés sur plateau et sur ordinateur ; de rendre perceptible au spectateur une femme devenue invisible. Suggerer l’invisibilité était un véritable défi pour des spécialistes des effets…visuels. Ils ont donc préservé certains attributs de Jessica Alba (notamment les seins..) lorsqu’elle disparaît, le résultat est éthéré, vaporeux et esthétiquement réussi. Les progrès faits dans le domaine du traitement visuel des maquillages spéciaux ont également permis de faire jouer un véritable acteur pour La Chose plutôt que de tout créer par infographie. Plusieurs spécialistes du studio Spectral Motion ont travaillé pour concevoir le costume de Ben Grimm. Costume qui atteint à certains endroits une quinzaine de centimètres d’épaisseur, exigeant de Michael Chiklis un effort permanent. La transformation de Von Fatalis se fait, elle, graduellement. Les vêtements qu’il arbore deviennent de plus en foncés à mesure de sa mutation en homme d’acier pour finir dans sa légendaire cape verte. A noter que la scène du pont de Brooklyn n’a pas été tournée à New York comme l’aurait souhaité Tim Story mais en studio, avec une section de 70 mètres reconstruite et des fonds bleus dont certains atteignaient une vingtaine de mètres.
Olivier
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