Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Bac  

Production : Alain Sarde
Distribution : Bac Films
Réalisation : Claude Nuridsany, Marie Perennou
Scénario : Claude Nuridsany, Marie Perennou
Montage : Marie-Josèphe Yoyotte, Pauline Casalis
Photo : Claude Nuridsany, Marie Perennou, Patrice Aubertel, Wiliam Lubtchansky, Cyril Tricot
Son : Bruno Charier, Gérard Lamps
Musique : Bruno Coulais
Durée : 80 mn
 

Sotigui Kouyaté : le conteur
 

 
 
Genesis


France / 2004

20.10.2004
 

Suite au succès international de leur premier film (de nombreux prix dont cinq César : meilleurs musique, son, photographie, montage et production), les photographes de formation Claude Nuridsany et Marie Perennou, décident très légitimement de se remettre au travail pour tenter de réitérer l’exploit. La réussite, autant commerciale qu’artistique, de Microcosmos constituait bel et bien une relative prouesse, tant le film parvenait à toucher à peu près tout le monde, tout en se bornant à l’espace confiné du documentaire animalier, et mettant en scène les bestioles de nos jardins.




Il a fallu attendre neuf ans pour voir ce duo se reformer dans une perspective cinématographie. Bien sûr, ce délais ne prend pas en compte l’écriture et le tournage d’un film dont on imagine facilement qu’il a demandé une préparation conséquente. D’autre part, comme ils le précisent eux-même, et d’une même voix : « Ce succès occasionnant de nombreux voyages, nous n'avions pas une seconde pour penser à un nouveau projet. ». Dans Genesis, les deux auteurs s’attaquent, avec une ambition tout aussi universaliste (selon eux Microcosmos mettait en scène « un monde minuscule qui est comme une image concentrée de l'univers. »), à des êtres dont on pourrait suivre les histoires à l’œil nu si nous y prêtions plus attention (sous réserve, tout de même, d’aller souvent à Madagascar). Ces prises de vues réalisées grâce à des prouesses high-tech, comme le système de Motion Control spécialement élaboré pour le film, ou par hélicoptère équipé d’une tête gyrostabilisée, aussi bien que low-tech, à bord de pirogues, ou bricolées en studio. Il est d’ailleurs surprenant de remarquer que la majorité du tournage s’est effectué en intérieur, dans un lieu aménagé, en Aveyron.
Cependant, Genesis n’est pas un simple étalage d’images exotiques et de bizarreries à pattes. Les prises de vues s’intègrent dans une interprétation toute nuridsano-perennienne de la genèse du monde. Les deux réalisateurs envisagent Genesis en ces termes : « Un des propos essentiels du film était d’intégrer l’humain, l’homme, le spectateur, dans une sorte de grande ronde avec les animaux, mais aussi l’univers, les atomes, la matière. Une sorte de grand cycle à l’intérieur duquel on invite à danser, et à réfléchir. ». Ce récit s’effectue à travers la présence et la sage parole d’un griot africain, interprété par Sotigui Kouyaté, vu, entre autres, dans Black Mic Mac (1986), Le maître des éléphants (1995) ou Dirty Pretty Things (2002).
 
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