VELVET GOLDMINE Prix de la meilleure contribution artistique Réalisateur: Todd Haynes Casting: Ewan McGregor, Jonathan Rhys Meyers, Toni Collette, Christian Bale... Musique: Brian Eno, Nathan Larson, Andy Pratt, Gary Glitter, Bryan Ferry, Gustav Mahler, T-Rex, Joe Cocker, Iggy Pop... Critique & Synopsis Galerie d'Images Ewan McGregor Dossier Cinéma Britannique Site Officiel US Christian Bale Officiel Buzz Il est espéré comme étant le Trainspotting de l'année, visuellement et musicalement. En le choisissant Gilles Jacob a résolument opté pour un film jeune et d'époque. Comme le Gilliam, il se plonge dans l'époque si influençante et tant nostalgique des 70s. L'émergeance d'une pop glamour, d'une sexualité sans limites et surtout d'un courant de pensée où le superficiel et l'éphémère dominent la vie. Film culte sur le Glam rock? Todd Haynes a déjà reçu le Grand Prix du jury de Sundance en 91 (Poison). En 95, Safe fut présenté à la quinzaine des réalisateurs. Et surtout il est un militant actif de la lutte contre le SIDA. Son film sera présenté le soir où Sharon Stone présidera la soirée anti-sida de Cannes. Nota Bene: Le film a reçu le Prix de la Mise en scène à Edimburgh.

© Ecran Noir 1998

4 acteurs dans le vent Pour jouer l'androgyne à la Bowie, Jonathan Rhys-Myers, jeune belle gueule révélé dans Michael Collins. Pour jouer le journaliste fouillant son passé, Christian Bale, acteur culte et pouvant jouer autant chez Jane Campion que dans un film psyché. Il est aussi à Cannes pour le premier film de Jeremy Thomas. Pour jouer la femme du chanteur Brian Slade, Toni Colette, la Muriel fan d'ABBA, actrice australienne désormais incontournable. Enfon celui qui joue l'amant, l'ami, le Kurt Cobain de l'époque, Curt Wild, c'est la star de Trainspotting et de sfuturs Star Wars: Ewan McGregor, déjà en compétition en 97 dans The Serpent's kiss. Origines du projet par Todd Haynes "Avant même de tourner Safe, j'ai travaillé sur Velvet durant 4 ans, ce qui implique beaucoup de recherche, de documentation sur l'époque, et de nombreuses versions du scénario. Je n'ai pas vécu directement cette période Glam. A l'époque, je vivais aux Etats Unis, j'avais 12 ans, et le moiuvement était bien plus underground en Californie qu'en Angleterre. mais je me souviens de ces filles que je croisais à l'arrêt du bus. Elles avaient du vernis à ongle et du rouge à lèvres aux couleurs violentes, elles fumaient dans la rue, et elle s parlaient entre elles de Iggy, Ziggy, de Bowie, et de gens qui étaient tous bi. Je me souviens de la pochette de l'album Aladdin Sane de Bowie, que je toruvais inquiétante et fascinante, et que je n'ai jamais osé acheter, à l'époque. Je n'ai compris que plus tard, au collège, que toute la musique que j'aimais, Bowie, Iggy Pop, Lou Reed et Roxy Music, était née de ce chapitre méconnu de l'histoire de la pop, qui mélangeait le rock underground américain avec un excès, un goût du spectacle et de la provocation très britannique."