Sara Forestier
Sara Forestier. Elle trouve que son nom est passe-partout, alors elle emprunte celui de Bahia BenMahmoud pour Le nom des gens. Rencontre avec une actrice nature et généreuse.



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Il est le futur Dark Vador. Difficile à imaginer en voyant ce grand ado blondinet...
Ecran noir: Enfant, étiez-vous fan de "Star Wars"?





Hayden Christensen: Je n'étais pas né lorsque le film est sorti en 1977! J'ai du le voir pour la première fois en vidéo à l'âge de 6 ou 7 ans. J'ai adoré cet univers fantastique qui m'a littéralement subjugué. J'ai dévoré les autres épisodes avec le même plaisir . Imaginez un peu ma tête quand j'ai appris que j'étais engagé…

EN: A ce propos, comment avez-vous réagi en apprenant la nouvelle?

HC: Je me suis rué sur le téléphone pour appeler ma mère. Ensuite, je me suis enfermé dans mon appartement pour essayer de me remettre de mes émotions. Je n'y croyais pas, c'était complètement surréaliste. Les jours qui ont suivi ont été plus qu'euphoriques et magiques. Et puis, la réalité a pris le dessus et j'ai attaqué le travail.

EN: Avez-vous suivi un entraînement particulier pour le film?

HC: Je suis parti en Australie un mois avant que le tournage ne débute pour suivre des cours de combat sous la houlette de Nick Gillard. Pendant 4 semaines, je me suis entraîné à raison de 5 heures par jour, apprenant à manier le sabre. Toutes les scènes de combat étaient chorégraphiées. J'ai du apprendre chaque pas, chaque mouvement par coeur. Finalement, ce n'est pas très éloigné d'un numéro de danse. Bien que très intensif, je pense que mon passé de joueur de tennis et de hockey m'a facilité la tâche. J'ai d'ailleurs refusé d'être doublé pour les scènes un peu plus risquées.

EN: Avez-vous peur du syndrome "Mark Hamill/Luke Skywalker", c'est-à-dire être associé à jamais à Anakin Skywalker?

HC: Non cela ne m'effraie pas. Mais je ne peux pas contrôler ce genre de phénomène qui est entre les mains du public. En revanche, le choix de mes prochains films sera très important pour l'avenir de ma carrière. Quoi qu'il arrive, je suis passionné par mon travail et suis prêt à m'investir dans chaque nouveau rôle Je ne peux pas jouer toujours le même personnage, j'ai besoin de me surprendre à l'écran sinon à quoi bon…

EN: Quelles sont vos impressions sur le numérique?

HC: En tant que comédien, c'est absolument génial. Il n'y a pas de temps mort, la caméra tourne sans avoir besoin de se recharger. La concentration est donc permanente. George Lucas nous laissait jouer jusqu'à ce qu'il ait son plan idéal. Je n'ai qu'une hâte, démarrer le prochain épisode.

Propos recueillis par Karine Weinberger


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