Sara Forestier
Sara Forestier. Elle trouve que son nom est passe-partout, alors elle emprunte celui de Bahia BenMahmoud pour Le nom des gens. Rencontre avec une actrice nature et généreuse.



Karim Aïnouz
Toni Servillo
Félix Dufour-Laperrière
Jayro Bustamente
Gilles Perret
Hélène Giraud
Ryusuke Hamaguchi
Rohena Gera







 (c) Ecran Noir 96 - 24





Sean Penn, superstar mondiale, est le Président du jury du Festival du Film de Paris cette année. Il a un avis sur tout.
Cinéma Français





“C’est surtout pour moi, il n'y a pas qu’un seul cinéma, le cinéma américain et français. Donc, le cinéma français, pour moi a une une plus grande sensibilité. Peut-être, moins spectaculaire, mais plus axé sur l’intime, sur la sensibilité personnelle. Et c’est en fait ce genre de cinéma plus sensible moins individuel qui pour moi donne une plus grande possibilité au cinéma américain qui tend plus à impressionner. Le cinéma français qui tend plus vers l’impressioniste.”

Jouer dans un film Français

“J’aimerai bien jouer dans les films français avec des réalisateurs français, n’empêche qu’il y a quand même le problème de la langue, que je ne maîtrise pas qui peut poser un problème de communication sur le plateau.”

Etre Président du Jury

“Pour moi, c’est très simple, j’ai toujours aimé le cinéma français, toujours aimé Paris. Parmi les personnes présentes ici, il y en a certaines que j’adore depuis longtemps. Il me semble en France qu’il existe une sorte d’esprit de célébration du film, qui n’existe pas aux Etats-Unis. Je parle de la presse que j’admire beaucoup pour cet esprit. Et quand à tous les jurés, je pense que mon travail consiste à vraiment souligner ce qu’il y a de bien dans les films, en sorte que les films soient appréciés à leur juste valeur, on travaille comme ça.”

Déménager à San Francisco

“Les meilleurs restaurants sont à San Francisco (rires). En fait, c’est mon propriétaire il me soutient pas. Pour répondre plus sérieusement à votre première question , il y a une petite communauté de cinéastes à San Francisco, qui partage un peu les mêmes mentalités qui sont moins méchantes auxquelles j’étais habitué à Los Angeles. “

L’approche des films en compétition

“Encore une fois, c'est la sensibilité que je vois ici, que je ressens ici. Cette approche du film, plutôt que l'approche américaine qui considère le film comme un produit. Je crois plutôt que c'est une question de sensibilité que je ressens..”

Son envie d’être acteur au départ

“Quand j’avais 20 ans, j’étais surtout intéressé pour jouer la comédie, ça fait vraiment longtemps que je voulais être acteur. Mon rêve était de pouvoir faire ça et tenir la distance comme ça. A 20 ans, je faisais beaucoup de théâtre.”

Travailler avec des jeunes au cinéma

“Moi, je me souviens quand j’en faisais partie, j’ai déjà tourné un film en Australie cette année. J’étais le doyen de l’équipe de tournage. Il y avait une vingtaine de comédiens qui jouaient. Comme dans d’autres domaines, c’est toujours un bain de jouvence, de voir des jeunes qui sont très enthousiastes puisqu’ils démarrent dans leur métier. Ca me fait travailler mieux plus dur, c’est comme un train, sauf que de temps en temps, c’est vrai, que c’est un peu difficile avec les comédiens qui sont difficiles à gérer.”

Ressentir les films en langue française

“Ce que je veux dire concernant la langue, le fait de faire un film se passe à un niveau tellement intime entre les collaborateurs que la langue est très importante; c’est pour ça que j’avais certaines hésitations. En simple spectateur, je vais essayer de rester ouvert, m’imprégner du film et réagir en fonction de cela pendant le festival.”

propos recueillis par Christophe et Bertrand


   chris, bertrand