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Sur Ecran Noir : fiche, images, critiques, synopsis... ce qu'il faut savoir sur les films.

  • Perfect Blue
    Un drame : des rapports tendus entre un fan qui n'accepte pas une décision de sa chanteuse préférée...
  • Pokémon
    Un game-boy : idéal pour les enfants (peluches, collectors...), les Pokémons ont été numéro 1 au BO Américain. 90 milions de $ de recettes.
  • Jin-Roh
    Par les créateurs de Ghost in the Shell. La fable du petit Chaperon Rouge au milieu de brigades fascistes peuplées par des loups...
  • Porco Rosso
    Une histoire de guerre et de cochon, avec la vois de Jean réno dans la VF.
  • Princesse Mononoke
    Ashitaka, vaillant héros en kimono, doit traverser le Japon pour soigner son bras. Il devra affronter Lady Eboshi et son envie de tuer la forêt et convaincre San, princesse divine. Le plus gros hit historique au Japon.
  • Mon voisin Totoro
  • Ghost in the Shell
  • ghost in the shell
      PoRtRaItS

      Okiura HIROYUKI
      Nouvelle génération : l'hyper-réalisme. Né en 1966 à Osaka, Okiura Hiroyuki dessine depuis l'enfance et découvre le travail de l'animation dès son entrée au collège. Il s'y consacre durant toute sa scolarité dans le cadre d'un club créé avec un groupe d'amis. Il décide donc d'abandonner ses études après un bref passage au lycée, en 1983, pour se lancer dans l'animation. Il fait ses débuts au studio Anime R, situé à Osaka, une structure de production dédiée essentiellement à la sous-traitance des séries animées de robots de la société Sunrise.
      O. Hiroyuki y travaille en tant qu'intervalliste sur des séries télévisées (Votoms, Galient), avant de se voir confier en 1985, le poste d'animateur-clé, puis de directeur d'animation sur Vismarck (série télévisée). En 1986, il dirige l'animation de l'ensemble des engins et éléments mécaniques pour SPT Layzner (TV). Fortement inspiré par Katsuhiro ītomo, auteur de bande-dessiné avec lequel il travaillera par la suite, Okiura Hiroyuki fait ses débuts sur des films de cinéma à vocation hyper-réaliste, style qui correspond à cette nouvelle génération d'animateurs. En 1988, il travaille sur Akira (avec Katsuhiro Otomo) et sur Venus wars. Il rencontre Mamoru Oshii (scénariste de Jin Rôh) sur Patlabor 2, film sur lequel il intervient en tant qu'animateur-clé. C'est sur Hashire Melos qu'il dirige pour la première fois la création des personnages et le film reste son préféré, avec Jin Rôh, parmi tous ses travaux. Il reste à Anime R jusqu'en 1990, année où il devient free-lance. En 1991, il s'installe à Tokyo pour collaborer au long métrage Rôjin Z. Il retrouve Mamoru Oshii sur Ghost in the shell, où il est chargé du design des personnages, puis de la direction de l'animation. Il sera ensuite désigné pour réaliser Jin-Rôh, film symbolique de l'univers sombre et désespéré de Okiura Hiroyuki, au même titre que celui de Mamoru Oshii.

      Yoshifumi KONDO (1950-1998)
      L'authenticité. Yoshifumi Kôndo commence à travailler dans l'animation dès l'âge de 18 ans, en 1968. Il participe à quelques vieux classiques de l'animation japonaise tel que Lupin III (alias Edgar) et Kyôjin no hoshi (série populaire des années 70 sur le base-ball). En 1978, il rejoint Nippon Animation où il travaille pour la première fois aux côtés de Hayao Miyazaki sur la série Conan fils du futur. En 1979, il est chargé du design des personnages sur Akage no Ann (Anne aux cheveux rouges, inédit en France) sous la direction de Isao Takahata. En 1980, il dessine quelques épisodes de Tom Sawyer avant de quitter Nippon Animation.
      Bien qu'ayant rejoint Telecom Animation, une société qui sous-traite pour les majors, il travaillera à nouveau avec Hayao Miyazaki sur les personnages sous forme d'animaux de Sherlock Holmes.
      Il se retrouveront encore en 1985 pour le pilote du film Little Nemo, qui ne sera achevé que plus tard par une toute autre équipe. Il devient free-lance en 1986 afin d'être libre dans tous ses choix. Dès 1986, il participe à quelques épisodes de Pollyanna, puis créé les personnages de la première série des Quatre filles du Docteur March. En 1988, il créé les personnages du Tombeau des Lucioles (d'après les croquis de Takahata). En 1989, il devient directeur de l'animation sur Kiki's delivery service, réalisé par Miyazaki.
      C'est en 1991 que Yoshifumi Kondô est définitivement engagé aux studios Ghibli, où il participera à toutes les futures productions (Omohide poroporo en 1991, Porco Rosso en 1992, Pompoko en 1993). En 1995, il réalise son premier film, Mimi o sumaseba, sur un scénario de Miyazaki. Il fait ensuite partie des directeurs de l'animation sur Mononoke Hime (alias Princesse Mononoke), puis malade depuis longtemps, il décéde en 1998, laissant derrière lui un studio en mal de réalisateur...
      Sachant que Hayao Miyazaki a confirmé qu'il ne voulait plus faire de films.

      Toshio SUZUKI Président des studios Ghibli. C'est en 1979 que Toshio Suzuki inscrit son nom dans l'univers des mangas, en participant à la fondation d'un des plus grands magazines du genre, Animage. Il publie, entre autres, sous forme de feuilleton Mogura no uta, texte autobiographique de l'animateur Mori Yasuji. En 1984, il obtient un premier poste au comité de production pour le film de Hayao Miyazaki, Kaze no tani no Nausicaa. En 1986, il devient le rédacteur en chef de Animage.
      La même année, il participe parallèlement à la production de Tenkû no shiro Laputa. En 1988, retrouve Miyazaki pour la troisième fois avec Mon voisin Totoro. En 1989, il entre aux studios Ghibli, au sein du groupe Tokuma, et enchaîne nombre de productions à succès avec les deux réalisateurs-clés des studios : Hayao Miyazaki et Isao Takahata. En 1991, Omohide Poroporo constitue une expérience sans précédent dont la gestion dura presque deux ans.
      Elle est suivie de Porco Rosso en 1992, Mimi o sumaseba en 1995, où la même année, il produit un clip intitulé On your mark. En 1996, il signe officiellement avec Buena Vista International concernant la distribution des films du studio Ghibli à l'étranger. Cet accord porte sur tous les films du studio et concerne autant la distribution en salle que les diffusions télévisées et les sorties vidéo. Il consiste à n'effectuer aucune modification, quelle qu'elle soit, sur les oeuvres, à l'exception du doublage. Les produits dérivés ne sont pas inclus dans le contrat et Disney publie déjà des versions imprimées de Princesse Mononoke... Suzuki produit ce dernier en 1997 et entame un accord très strict avec Miramax (distributeur du film aux Etats-Unis) pour que le film ne subisse aucun changement. Actuellement, il vient d'achever la production de Tonari no Yamada-kun, qui s'annonce comme une future petite bombe dans le domaine de l'animation japonaise. A suivre...


    (C) Ecran Noir 1996-1999