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Le renouveau du cinéma canadien
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| Depuis quelques années, un cinéma canadien émerge et s'affirme dans le paysage cinématographique mondial. Avec des chefs de file comme Egoyan et Cronenberg, les anglo-saxons ont souvent dominé les Festivals, palmarès et peuvent se peremttre d'engager des stars de stature internationale dans leurs films. En 98, l'ascension ne s'est pas démentie. Last Night (Don McKellar) a surexposé les perversités et autres névrses des torontois. Mais 98 restera surtout comme une année québécoise. Avec des films comme le
poignant Coeur au poing (Charles Binamé), le rythmé 2 secondes (Manon Briand), l'allégotique 32 août sur la terre (Denis Villeneuve), le tragicomique Nô (Robert Lepage) ...le cinéma québécois fut divertissant,ambitieux, un peu moins nombriliste, un peu moins sombre. C'est évidemment avec des grosses comédies comem Laura Cadieux ou Les Boys, que le village de francophones a pu résister à l,envahisseur américains. |
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