Laurent Lafitte est « K.O. » dans le nouveau film de Fabrice Gobert

Posté par vincy, le 25 septembre 2016

Après Simon Werner a disparu, son premier long métrage de cinéma et la série "Les Revenants", Fabrice Gobert, vient de commencer le tournage de son deuxième film , K.O.. Depuis le 5 septembre et jusqu'au 31 octobre à Paris et en région parisienne, Laurent Lafitte, Chiara Mastroianni, Pio Marmaï, Clotilde Hesme, Zita Hanrot, Jean-Charles Clichet et Sylvain Dieuaide partagent l'affiche de ce film qui s'apparente à un thriller.

L'histoire, coscénarisée par Fabrice Gobert et Valentine Arnaud suit un certain Antoine Leconte (Lafitte). Est-ce un homme de pouvoir arrogant et dominateur, un salarié menacé de licenciement, un ami sur qui on peut compter, un mari infidèle ? Ce qu est sûr, c’est qu’au terme d’une journée particulièrement oppressante, il se retrouve dans le coma. A son réveil, plus rien n’est comme avant : rêve ou réalité? Complot ? Cauchemar? … En tout cas, il est K.O.

Produit par 2.4.7 (qui produit également le prochain film de Pierre Jolivet) et distribué par Wild Bunch, le thriller devrait être prêt au printemps. Simon Werner a disparu, nommé au César du premier film, avait été remarqué à Un certain regard au Festival de Cannes en 2010. Le film, soutenu par la critique, n'avait hélas séduit que 80000 spectateurs.

Champs-Elysées Film Festival 2016 : du soleil, du jazz, et Loving

Posté par wyzman, le 8 juin 2016

Après des jours sans fin remplis d'alertes météo, c'est sous un grand soleil que la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival a débuté hier soir. Vous pensez que le climat n'a rien à faire ici ? Vous avez tort ! Quand il fait beau dehors, le public à l'intérieur est survolté. Et c'est comme cela que nous avons vécu la cérémonie d'ouverture de ce nouveau CEFF. Plus impressionnant mais toujours aussi humble, cette nouvelle édition du festival de cinéma franco-américain devrait faire du bruit !

A l'image de sa sélection plus intimiste que par le passé, le festival s'est ouvert avec la projection (dans les deux salles du Publicis Cinémas) de Loving. Efficace et touchant, le nouveau film de Jeff Nichols - qui était en compétition au dernier festival de Cannes - n'a pas manqué de remuer le public présent. Et par "remuer", on veut bien évidemment dire dérouter, inspirer et bouleverser. Complètes, archi-complètes, ces deux premières séances devraient être représentatives de l'esprit du Champs-Elysées Film Festival : de bons films, de belles stars et des surprises en pagaille !

Car qui dit cérémonie d'ouverture, dit présentation du jury. Présidé par Nicole Garcia et Alexandre Aja, ce jury était bien là ! Et les cinéphiles venus  passer une semaine inoubliable sur "la plus belle avenue du monde" n'ont pas manqué d'offrir un accueil on ne peut plus chaleureux aux 8 membres. On notera ainsi la présence de Philippe Jaenada, qui officiera comme "juré spectateur" de cette édition. Et avant que la Maison du Danemark n'accueille un petit concert de jazz particulièrement plaisant, c'est confortablement installés sur les chaises de la Terrasse Publicis que nous avons pu croiser Vincent Rottiers et Zita Hanrot, l'Arc de Triomphe en guise de décor. Toujours aussi souriants, les deux acteurs combleraient de bonheur n'importe quel photographe. Ah ! On nous fait signe qu'il faut se décaler : l'heure est à la photo de groupe.

Pour rappel, les films du CEFF sont projetés dans les 6 cinémas des Champs-Elysées partenaires de cet événement qui se tient jusqu'au mardi 14 juin. A vos tickets!

5 raisons de ne pas louper le Champs-Elysées Film Festival 2016

Posté par wyzman, le 7 juin 2016

C'est ce soir que sera donné le coup d'envoi de la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival (le CEFF pour les initiés). Après un festival de Cannes morose et une météo instable, le CEFF aura la lourde tâche de ravir les cinéphiles venus du monde entier pour découvrir les nouvelles pépites des cinémas français et américain. Pour les derniers réticents, voici 5 (bonnes) raisons de cette suivre cette cinquième cuvée !

Le lieu

Pendant une semaine, le CEFF vous invite à (re)découvrir plus de 80 films dans les 6 cinémas de la plus belle avenue du monde. Le Publicis Cinémas, l'UGC George V, le Balzac, le Lincoln, le Gaumont Marignan et le Gaumont Ambassade, ils sont tous de la partie pour vous faire vivre des moments inoubliables.

Le jury

Présidé par Nicole Garcia et Alexandre Aja, la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival accueille pour la première fois un jury de professionnels. Tous ensemble, ils remettront le Prix du Jury au meilleur film indépendant américain. Dans ce jury, on retrouve Déborah FrançoisFélix MoatiSophie Letourneur,Vincent Rottiers et Zita Hanrot !

Les invités

Année après année, les invités du CEFF se font de plus en plus prestigieux. Cette année, ce ne sont ni plus ni moins que Mia Hansen-LoveAbel FerraraAndrew Davis et Brady Corbet qui feront le bonheur des festivaliers en répondant à toutes leurs questions.

La sélection

Curieux comme vous êtes, il ne vous aura certainement pas échappé que c'est Loving de Jeff Nichols qui fera ce soir l'ouverture du Champs-Elysées Film Festival 2016. Pour le Prix du Public (dotation TitraFilm) et le Prix du Jury (dotation Variety), la compétition entre les longs métrages indépendants américains va faire rage. Et du côté des courts métrages ce n'est pas mieux. Mais alors vraiment pas ! Parmi les avant-premières, les festivaliers pourront découvrir entre autres Love & Friendship de Whit Stillman, Tout de suite maintenant avec Vincent Lacoste ou encore Victoria de Justine Tiret. Mais ce n'est pas tout, le CEFF vous propose également de (re)voir Blue Velvet, La mélodie du bonheur ou bien Qui a peur de Virginie Woolf ?

Les petits plus

Qu'on se le dise, le CEFF c'est du cinéma mais pas uniquement. Jusqu'au 14 juin, il est également possible de faire beaucoup de rencontres, de découvrir de nouvelles formes d'expression, de partir à la conquête de Chicago, de mieux comprendre le rêve américain et de faire la fête. On vous le dit, cette cinquième devrait rester dans les annales ! Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter le site de l'événement.

Les nommés au Prix Romy-Schneider et au Prix Patrick-Dewaere 2016

Posté par cynthia, le 14 mars 2016

Les prix Romy Schneider et Patrick Dewaere, qui récompensent deux jeunes espoirs du cinéma français, ont annoncé leurs nominations la semaine dernière.

Pour les acteurs, ce sont Pio Marmaï (Nos futurs, Toute première fois), nommé pour la deuxième fois consécutive, Vincent Lacoste (Lolo, Saint Amour) et Matthias Schoenaerts (Maryland, Suite française) qui vont s’affronter pour le prix Patrick-Dewaere. En matière de box office, Lacoste est largement favori. Mais le belge Schoenaerts, avec sa carrière internationale, pourrait être tout aussi légitime.

Du côté des actrices, celles qui concourent pour le prix Romy-Schneider sont Lou de Laâge (les innocentes, L'attente), nommée pour la deuxième année consécutive, Zita Hanro (Fatima, César du meilleur espoir féminin) et Christa Théret (Marguerite, La fille du patron). Là, Zita Hanrot, forte de son césar, prend une petite longueur d'avance. Mais n'oublions pas que la carrière ascendante de Lou de Laâge peut aussi être un atout pour le prix.

Qui pour succéder à Adèle Haenel et Reda Kateb ? Réponse le mois prochain...

Les César 2016 sacrent Fatima, Mustang, Catherine Frot et Vincent Lindon

Posté par redaction, le 26 février 2016

Toute la cérémonie sur notre compte twitter. Et le rappel de toutes les nominations.

Fatima, déjà couronné par le Prix Louis-Delluc, est reparti avec trois César dont celui du meilleur film. En nombre de récompenses, il est devancé par Mustang, quatre fois distingué, dont le prix du meilleur prix film. Deux histoires de femmes entre occident et orient, deux films issus de métissage franco-méditerranéen.

On s'étonnera toujours de certains choix, à commencer par Birdman et Le Petit Prince. On sera peut-être déçu que Trois souvenirs de ma jeunesse n'ait pas eu autre chose que le César du meilleur réalisateur pour Arnaud Desplechin, qui était pour la quatrième fois nominé. Ce fut la bonne. Idem pour Vincent Lindon, qui après cinq nominations infructueuses, empoche un César amplement mérité depuis des années, et fait le doublé royal avec son prix d'interprétation à Cannes. Si Michel Fau a étonnament perdu dans la catégorie second-rôle masculin, Catherine Frot a sauvé l'honneur de Marguerite, quatre fois césarisé tout de même, en décrochant son premier César de la meilleure actrice, vingt ans après celui du meilleur second-rôle, trente ans après sa première nomination.

Enfin, avec de nombreux lauréats nés hors de France, le cinéma Français, à l'occasion d'une soirée pleine d'autodérision, emmenée par une Florence Foresti plutôt inspirée, a montré qu'il était ouvert au monde. Michael Douglas, César d'honneur, a très bien su trouver les mots pour rappeler à quel point la culture française était importante. Le tout dans un discours entièrement en français.

Meilleur film : Fatima de Philippe Faucon
Meilleur réalisateur: Arnaud Desplechin (Trois souvenirs de ma jeunesse)

Meilleur film d'animation: Le Petit Prince de Mark Osborne
Meilleur premier film: Mustang de Deniz Gamze Egüven
Meilleur documentaire: Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent
Meilleur film étranger: Birdman d'Alejandro G. Inarritu (USA-Mexique)
Meilleur court métrage: La contre-allée de Cécile Ducrocq
Meilleur film d'animation (court métrage): Le repas dominical de Céline Devaux

Meilleure actrice: Catherine Frot (Marguerite)
Meilleur acteur: Vincent Lindon (La loi du marché)
Meilleur second rôle féminin: Sidse Babett Knudsen (L'Hermine)
Meilleur second rôle masculin: Benoît Magimel (La tête haute)
Meilleur espoir féminin: Zita Hanrot (Fatima)
Meilleur espoir masculin: Rod Paradot (La tête haute)

Meilleur scénario original: Deniz Gamze Ergüven, Alice Winocour (Mustang)
Meilleur scénario adapté: Philippe Faucon, d'après Prière à la lune de Fatima Elayoubi (Fatima)
Meilleure image: Christophe Offenstein (Valley of Love)
Meilleur montage: Mathilde Van de Moortel (Mustang)
Meilleur son: François Musy, Gabriel Hafner (Marguerite)
Meilleurs décors: Martin Kurel (Marguerite)
Meilleurs costumes: Pierre-Jean Larroque (Marguerite)
Meilleure musique originale: Warren Ellis (Mustang)

Champs-Elysées Film Festival 2015 : rencontre avec Zita Hanrot pour Fatima de Philippe Faucon

Posté par MpM, le 15 juin 2015

fatimaParmi les avant-premières proposées par le Champs-Elysées Film Festival 2015 se trouvait Fatima, petite pépite du réalisateur Philippe Faucon qui a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier festival de Cannes.

Librement adapté de Prière à la lune de Fatima Elayoubi, le film raconte une année dans la vie de Fatima, femme de ménage discrète et travailleuse qui s'occupe seule de ses deux filles et souffre au quotidien de sa maîtrise malhabile de la langue française. Avec une brillante économie d'effets, Philippe faucon raconte la honte et la fierté, l'envie de réussir et la peur d'échouer, la jalousie et la bienveillance qui se disputent le quotidien de Fatima et de ses filles.

A travers la voix vibrante de ce très beau personnage principal qui écrit ses pensées les plus intimes en arabe sur un cahier d'écolière, le film rappelle qu'aucune société ne peut faire l'impasse sur "ses Fatima" parce que ce sont elles qui font tourner le monde. Sans angélisme mais avec beaucoup de respect et d'émotion, Philippe Faucon dresse ainsi le portrait digne d'une femme tout en rendant hommage à toutes celles qui s'activent en secret dans les coulisses de nos existences : femmes de ménage, assistantes maternelles, caissières...

Autour de l'exceptionnelle Soria Zeroual Zita Hanrotqui incarne Fatima, on retrouve deux jeunes actrices formidables : Zita Hanrot, la fille aînée, étudiante acharnée, et Kenza Noah Aïche, la fille cadette, rebelle et révoltée. Zita Hanrot (que l'on avait jusqu'à présent aperçu dans de petits rôles pour François Ozon ou Mia Hansen-Love) était présente à l'issue de la projection de Fatima pour livrer quelques secrets de tournage.

Au sujet de Soria Zeroual

"Philippe Faucon a trouvé Soria Zeroual à Lyon après des mois de casting sauvage. Ca a pris beaucoup de temps. Elle ne voulait même pas passer les essais... Finalement elle a accepté... et elle a bien fait !"

Au sujet de son travail d'actrice sur Fatima

"Le travail avec Philippe Faucon est compliqué car il demande d'enlever tout ce qui est fabriqué. En tant qu'acteur, on a des réflexes, mais lui demande d'épurer le jeu. Pour moi, sur le tournage, cela nécessitait beaucoup de prises. C'est très exigeant comme travail mais ça apprend énormément. C'est intense. Philippe a l'exigence que le film n'aille jamais vers le pathos. Il n'y a ni cris ni hystérie. Ca laisse au spectateur la place d'être ému. Le regard qu'il porte sur ses personnages ets ainsi très juste, très tendre. Ce n'est jamais de la caricature."

Au sujet de Fatima Elayoubi

"Je l'ai rencontrée la veille de la présentation à Cannes. C'est une femme très forte et très courageuse. Elle était très émue et fière. En plus, je joue sa fille à l'écran... Elle était contente. Le film lui a beaucoup plu. "