Jean-Marc Vallée va réaliser un film sur John Lennon et Yoko Ono

Posté par wyzman, le 5 novembre 2018

Si l'on en croit les informations de Variety, Universal Pictures serait en négociation pour acquérir les droits du scénario d’Anthony McCarten afin de le produire aux côtés de Michael De Luca Productions et Immersive Pictures.

Un projet monstre

D'après le média américain, la nouvelle d'une collaboration entre Michael De Luca Productions et Yoko Ono n'est pas récente puisqu'en février dernier, on apprenait qu'ils avaient l'ambition de réaliser un film dramatique autour de la personne de Yoko Ono et de sa relation tumultueuse avec John Lennon. Mais si l'on revient sur cette information, c'est parce que le réalisateur de Dallas Buyers Club et Big Little Lies, Jean-Marc Vallée doit vraisemblablement réaliser et monter le film en question.

Si le projet ne dispose pas encore de date de début de production, nous pouvons d'ores et déjà parier que celui-ci sera scruté de très près. Et cela, pas seulement parce que la relation entre les deux artistes a longtemps été critiquée. Mais également parce que Anthony McCarten n'est autre que le scénariste de Bohemian Rhapsody, le biopic de Queen qui vient de sortir en salle et qui fait la part belle au destin rock'n roll du leader, Freddie Mercury.

Comme le média le rappelle si bien, Yoko Ono et John Lennon se sont rencontrés dans une galerie d'art de Londres en 1966. La jeune femme exposait alors que les Beattles étaient en pleine gloire. Trois ans plus tard, il se mariaient à Gibraltar, permettant aux Beatles d'accoucher de leur premier single numéro un au Royaume-Uni : "The Ballad of John and Yoko".

Liaison dangereuse entre Nicholas Hoult et Jack O’Connell

Posté par cynthia, le 19 octobre 2015

Les deux chouchous (so british) du moment rejoignent le casting de A life in The day, le film retraçant la vie de Brian Epstein, le manager des Beatles de 1961 à 1967, jusqu'à sa mort suite une overdose à 32 ans.

Si Tony Gittelson se cache derrière le scénario de ce biopic, le réalisateur n'est pas encore confirmé. Justin Chadwick (qui a dirigé dernièrement Jack O'Connell dans Tulip Fever) est en négociations pour le poste. Nicholas Hoult a été choisi pour incarner ce lumineux manager, homosexuel pour info, face à Jack O'Connell qui aura la lourde tache de s'enlaidir pour incarner John Lennon.

Pour information, l'intense relation entre les deux hommes a été le sujet de nombreux débats et autres hypothèses au fil des années. Rien que la semaine dernière, la veuve de John Lennon a évoqué l'hypothèse d'une possible relation sexuelle entre les deux hommes. "C'était presque une histoire d'amour... ils avaient une intense relation tous les deux", a confié la muse de Lennon au Daily Beast.

En attendant une "possible" histoire d'amour entre ces deux belles gueules, nous pourrons nous délecter avec Nicholas Hoult face à Henry Cavill et Luke Evans dans Sand Castle (actuellement en pre-production) et Kill Your Friends, récemment présenté au Festival du film britannique de Dinard, et avec Jack O'Connell aux côtés de Georges Clooney dans Money Monster (en post-production).

FFGLP ’08 : le mystère Keith Haring

Posté par vincy, le 8 novembre 2008

blog_keitharing.jpgAprès une exposition / rétrospective fascinante au Musée d'art contemporain de Lyon au printemps dernier, Keith Haring est l'une des vedettes (posthumes) du Festival de films gays & lesbiens de Paris cette année. Le plasticien mort du SIDA à l'âge de 31 ans en 1990  est le sujet du documentaire de Christina Clausen, The Universe of Keith Haring (Keith Haring, le petit prince de la rue) , diffusé aujourd'hui au Festival. La réalisatrice, dont c'est le premier film, sera présente.

On y croise ses amis - Madonna, Yoko Ono, Andy Warhol, David LaChapelle... - mais surtout on retrace les origines de l'art urbain et du graffiti, de ses débuts dans le métro new yorkais à son institutionnalisation warholienne (produits dérivés et boutiques, fresques murales sur des édifices publics, ...).

A Lyon, nous pouvions découvrir l'étendue de son registre pictural, dessinant ses bonshommes sur n'importe quel support. On pouvait surtout être surpris par la cohérence de son oeuvre, obsédé par le sexe, l'apocalyspe sécologique, les effets néfastes des mass medias.

Mais, à l'heure des bipics, on s'interroge évidemment sur l'absence de projets autour de cet artiste innovateur et marginal, symbole d'une époque. Avant ce documentaire, la télévision avait commandé en 1990, de son vivant, un portrait de lui (Drawing the Line). Mais nulle fiction à l'horizon, alors que ses toiles sont de plus en plus sollicitées par les collectionneurs. En France, on peut admirer son travail à l'hôpital Necker à Paris (1987) et à la maternité Princesse Grâce de Monte Carlo (1989).

Véritable pop star et icône de la rue, celui qui a vu émerger le rap et à imposer le "tag" comme art, méritait assurément un documentaire, qui a fait le tour des festivals : Tribeca, le FIFA à Montréal, l'Outfest, le festival de Denver ou encore celui de Rome.

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