25 ans de Fête de cinéma, une semaine d’orgie visuelle

Posté par vincy, le 27 juin 2009

Pour fêter son 25ème anniversaire, la Fête du Cinéma a décidé de commencer ce samedi mais de durer une semaine (voir actualité du 30 janvier) !

Jusqu'au vendredi 3 juillet, soit quatre jours de plus que les éditions précédentes, pour l'achat d'une place au tarif habituel de la séance (plein ou réduit), chaque spectateur reçoit la nouvelle carte Fête du cinéma avec laquelle il peut voir le nombre de films qu'il veut, partout en France, au tarif de 3 euros la séance, pendant toute la durée de la manifestation. A une époque c'était 10 francs (1 euros 50). Sachant que le prix de la place en tarif plein commence à frôler voire atteindre les 10 euros... Cela coûte de plus en plus cher de voir un film sur grand écran.

Ecran Noir vous recommande de rattraper Etreintes brisées, Looking for Eric, Je l'aimais, Ponyo sur la falaise, Dans la brume électrique, Departures, Good Morning England. De découvrir SherryBaby, Jaffa, Amerrika, Fausta, Who's that Knocking, Sunshine Cleaning... De ne pas manquer Les beaux gosses, Coraline, Very bad Trip. De vous divertir avec Jeux de pouvoir, Fais-moi plaisir, Lascars, Tellement proches, ... et dès mercredi Whatever Works, le nouveau Woody Allen.

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Woody Allen, habile séducteur

Posté par vincy, le 19 juin 2009

On l'a lue ou vue partout. Une dépêche "people" donc banale et sans intérêt pour notre culture (la culture?) que tout le monde a repris à l'unisson hier et aujourd'hui. "Woody Allen rêve de faire tourner Carla Bruni-Sarkozy dans un de ses films" titrait l'AFP. Un joli mélange de célébrité(s), de politique et d'artistique. Tandis que des festivals ou des artistes se battent pour avoir 800 signes dans un canard, là, n'importe quel rédacteur en chef culture a su trouver de l'espace pour la brève.

En séance de promotion pour Whatever Works qui sort le 1er juillet en France, Woody Allen ne faisait que répondre à une question idiote et peu cinématographique ("Si vous pouviez faire tourner dans un de vos films une figure assez forte comme la reine d'Angleterre ou le Dalaï Lama, qui choisiriez vous ?"). Il répond "Sans l'ombre d'un doute, Carla Bruni".

Malin. Citer le nom de la femme du Président, par ailleurs ex top modèle et chanteuse, c'était séduire habilement les journalistes et leur donner ce qu'ils voulaient : une anecdote croustillante, une machine à fantasmes. Le plan média pouvait s'emballer tout seul. Notre coup de gueule s'est mis à germer. Et du coup, qui ignore aujourd'hui la sortie de la nouvelle comédie du cinéaste new yorkais?

L'avant-première "officielle" a lieu ce soir à Paris, en présence de Christine Albanel, qui a du travail avant de devenir Carla Bruni-Sarkozy. Mais on murmurre que le Président et sa femme le recevraient en privé ce week-end.

L'enjeu n'est pas que médiatique (comprendre : faire de jolies photos pour les magazines). Woody Allen est assidument courtisé par la France pour qu'il tourne son prochain film à Paris. Tout a été fait pour lui faciliter le financement de cette production qui devrait avoir lieu en 2010.

Avec Carla?