National Board of Review 2015: Mad Max sacré, Seul sur Mars adoubé, Mustang distingué

Posté par vincy, le 1 décembre 2015

C'est un choc pour ceux qui voyaient le cinéma indépendant en tête de la course aux Oscars. Le National Board of Review, qui a rarement été une prédiction juste pour la statuette la plus célèbre d'Hollywood, a fait, cette année, le choix de films populaires. Mad Max Fury Road a ainsi été sacré par le prix du meilleur film tandis que Seul sur Mars emporte trois prix (réalisation, acteur, adaptation) et The Hateful Eight deux récompenses (second rôle féminin et scénario). On peut y ajouter la surprise Stallone pour le spin-off de Rocky, Creed.

L'autre indicateur intéressant c'est la belle performance des films cannois: meilleur film avec Mad Max donc, mais aussi meilleur film d'animation (Vice Versa), meilleur film en langue étrangère (Le fils de Saul), meilleur documentaire (Amy) et le film franco-turc Mustang distingué par le prix de la liberté d'expression. Il faut ajouter Sicario (deux fois reconnu), Mediterranea (deux fois mentionné), The Tribe et Goodnight Mommy, cités dans les listes finales du NBR.

Meilleur Film: Mad Max: Fury Road
Meilleur réalisateur: Ridley Scott – Seul sur Mars
Meilleur acteur:  Matt Damon – Seul sur Mars
Meilleure actrice: Brie Larson – Room
Meilleur second rôle masculin: Sylvester Stallone – Creed
Meilleur second rôle féminin: Jennifer Jason Leigh – The Hateful Eight
Meilleur scénario: Quentin Tarantino – The Hateful Eight
Meilleur scénario / adaptation: Drew Goddard – Seul sur Mars
Meilleur film d'animation: Vice-Versa
Meilleures révélations: Abraham Attah – Beasts of No Nation & Jacob Tremblay – Room
Meilleur nouveau talent (réalisation): Jonas Carpignano – Mediterranea
Meilleur film en langue étrangère: Le Fils de Saul
Meilleur documentaire: Amy
Prix de l'histoire du cinéma William K. Everson : Cecilia De Mille Presley
Meilleur ensemble d'acteurs: The Big Short (Le Casse du siècle)
Prix Spotlight: Sicario,pour son exceptionnelle vision collaborative
Prix NBR de la liberté d'expression: Beasts of No Nation & Mustang

Top Films
Le Pont des espions
Creed
The Hateful Eight
Vice-Versa
Spotlight
Seul sur Mars
Room
Sicario
Straight Outta Compton

Top 5 Foreign Language Films
Goodnight Mommy
Mediterranea
Phoenix
Une seconde mère
The Tribe

Top 5 Documentaries
Best of Enemies
The Black Panthers: Vanguard of the Revolution
The Diplomat
Listen to Me Marlon
The Look of Silence

Top 10 Independent Films
’71
45 Years
Cop Car
Ex Machina
Grandma
It Follows
James White
Mississippi Grind
Welcome to Me
While We’re Young

Annie Awards: Vice-Versa, Le voyage d’Arlo, Snoopy et les Peanuts, Anomalisa et Shaun le mouton nommés pour le meilleur film

Posté par vincy, le 1 décembre 2015

Les 43e Annie Awards, les Oscars de l'animation, ont révélé aujourd'hui leurs nominations en vue de la cérémonie du 6 février prochain.

Vice-Versa, grand favori, sera confronté dans la catégorie meilleur film d'animation à un autre film Pixar, Le voyage d'Arlo, mais aussi Snoopy et les Peanuts, Anomalisa (Grand prix du jury à Venise) et Shaun le mouton, une co-production française. Les Minions, Hôtel Transylvanie 2, Bob l'Eponge ou En route! ont été complètement évincées de cette liste de finalistes, même s'ils sont nominés dans d'autres catégories (7 fois pour les Minions). Mais là aussi, dans les nominations plus techniques, Pixar domine largement.

Pour la réalisation, les Annie Awards ont opté pour Charlie Kaufman et Duke Johnson (Anomalisa), Raul Garcia (Extraordinary Tales), Roger Allers (Le Prophète), Pete Docter (Vice-Versa), Mark Burton et Richard Starzak (Shaun le mouton), Steve Martino (Snoopy), et Hiromasa Yonebayashi (Souvenirs de Marnie).

A cela s'ajoute une nouvelle catégorie, celle du meilleur film d'animation indépendant où sont en lice Le garçon et le monde (Grand prix à Annecy en 2014, également nominé pour la meilleure musique et les décors), Le Prophète (également nominé dans la catégorie montage), qui sort demain en salles, Le garçon et la bête, le nouveau film de Mamoru Hosoda, et Souvenirs de Marnie, dernier long métrage des studios Ghibli (également nominé dans la catégorie scénario face à Vice-Versa et Shaun le mouton).

Les performances vocales ne sont pas oubliées: Jennifer Jason Leigh (Anomalisa), Amy Poehler et Philly Smith (Vice-Versa), le français Pierre Coffin et Jon Hamm (Les Minions), Alex Garfin et Bette Midler (Snoopy), Tom Kenny (Bob l'Eponge).

Pixar est aussi nominé dans la catégorie meilleur court métrage animé avec Sanjay's Super Team. Au total, le studio cumule 25 citations.

Côté effets visuels ou animés dans les productions hollywoodiennes, les votants ont choisi ceux de Jurassic World, Avengers: l'Ere d'Ultron, Le Labyrinthe 2 et le dernier Hobbit.

Enfin, parmi les 36 catégories, les Annie Awards, ont aussi retenu une pub pour les pneus français Michelin.

Star Wars épisode 7 : Le messie de l’année ciné ?

Posté par wyzman, le 29 novembre 2015

Le 16 décembre 2015. Voilà un jour que tous les fans de blockbusters, les nostalgiques et tous les autres cinéphiles attendent avec impatience. En effet, c'est ce 16 décembre que le nouveau film de J. J. Abrams sortira, j'ai nommé Star Wars - épisode 7 : Le Réveil de la Force. Véritable challenge pour l'écurie Disney (détentrice des droits) et pour les studios Lucasfilm et Bad Robot, ce nouveau volet aura pour objectif de faire oublier la seconde trilogie bourrée d'effets spéciaux numériques. Premier film d'une nouvelle trilogie et doté d'un budget de 200 millions de dollars, Le Réveil de la Force aura également pour ambition de doper un box office mondial qui a particulièrement brillé grâce à de mauvais films cette année. A l'exception de Mad Max : Fury Road, les amateurs d'explosions, de course-poursuites, de scènes de combat ou de bonnes grosses comédies se sont bien ennuyés en 2015. Explications.

Dès janvier, les choses ont mal commencé. Entre Tak3n et Into the woods, comment espérer être rassasié ? Le premier était une véritable catastrophe quand le second aura gonflé les ventes de Doliprane. Février ne nous aura pas non plus épargné. American Sniper s'est avéré plus psychologique que spectaculaire - même si certaines scènes en valaient la peine ; Jupiter Ascending a plus que divisé et Cinquante nuances de Grey, eh bien… Phénomène trop attendu, déception en vue ! Nous pourrions évoquer le cas de Divergente 2, mais à quoi bon ? On a beau aimer Shailene Woodley, elle ne fait pas le poids face à une certaine Jennifer Lawrence

Si Fast & Furious 7 aura permis aux fans de Paul Walker de lui dire au revoir, le blockbuster motorisé nous aura également rappelé que parfois, plus c'est gros moins c'est bon. Un peu comme cet Avengers : L'Ere d'Ultron. Une chose est sûre : si les deux films ont secoué le box office mondial, nos petits cœurs sont restés sur leur faim. En mai, alors que le Festival de Cannes récompensait Dheepan, un film qui n'a pas fait l'unanimité, George Miller balançait son énorme road-movie nouvelle génération qu'est Mad Max : Fury Road. Si vous ne l'avez pas vu, il n'est pas trop tard. Et si c'est déjà fait, placez-le en haut de votre liste de cadeaux adressée au Père Noël !

Après cela, il y a bien évidemment eu Jurassic World et Terminator Genisys. Oui, le premier nous a franchement rendu nostalgique et oui, nous avons (encore) craqué pour Chris Pratt. Mais entre nous, ce n'était pas parfait. Quid du duo Arnold Schwarzenegger/Emila Clarke ? Eh bien, si sur le papier, accoler la star du Game of Thrones à l'ex-Monsieur Muscles était une bonne idée, sur les écrans ce fût autre chose… Les plus jeunes d'entre nous auront tout de même eu la possibilité de savourer Vice Versa et Les Minions. Si les deux n'ont en commun que le fait d'être des films d'animation, ils nous auront tout de même bien fait rire - avec un léger avantage côté public aux petites têtes jaunes qui ont plu à 6,2 millions de Français !

Quant au reste de l'année jusqu'ici… Quel sacré foutoir ! Les Quatre Fantastiques ? Un échec. Ted 2 ? Raté. Mission Impossible 5 ? Un James Bond à l'américaine. Le Labyrinthe 2 ? Trop long et bruyant pour être bon. Spectre ? Pas aussi bien que Skyfall. Hunger Games 4 ? Une conclusion sans grand intérêt. Ce qui nous laisse avec Star Wars 7. Réalisé par J. J. Abrams (Star Trek Into Darkness) et co-écrit avec Lawrence Kasdan (L'Empire contre-attaque) et Michael Arndt (Toy Story 3), ce nouvel opus a peu de chance d'être raté. Enfin, ça c'est que l'industrie du cinéma souhaite. Car après des mois de buzz acharné (le premier teaser remonte à novembre 2014), le film ne peut pas et ne doit pas se planter.

Et si les spécialistes estiment que le film pourrait rapporter 200 millions de dollars dès son premier week-end d'exploitation américain, ce n'est pas pour rien : Star Wars 7 totalise déjà plus de 50 millions de dollars en prévente ! De là à espérer que le film atomise le record de 208,8 millions de dollars actuellement détenu par Jurassic World, il n'y a qu'un pas. Avec son casting mêlant la nouvelle génération aux anciennes, Star Wars 7 semble taillé pour détrôner Avatar de sa place de plus gros succès mondial avec 2,7 milliards de dollars amassés. Vous n'y croyez pas ? Attendez le 16 décembre ! Avec des chiffres aussi monstrueux que ceux annoncés, l'Académie des Oscars n'aura d'autre choix que de se pencher une bonne fois pour toutes sur le cas du space opera. Après avoir récompensé Titanic (11 Oscars) et Avatar (3 Oscars), on la voit mal snober le nouveau bébé de J. J. Abrams !

Mais il reste une inconnue: les Oscars, qui n'aiment pas trop les grosses machines et optent pour des films d'auteur la plupart du temps, doivent déjà caser Mad Max et Vice-Versa dans la liste finale. Alors, Star Wars va devoir surprendre, briller par sa qualité et surtout ne pas décevoir les fans. Le marketing fera le job: les recettes seront là. Cependant, même si le film fracasse des records, emballe une partie de la critique, entre nostalgiques et geeks, il restera à la saga un défi à relever: attirer ceux qui n'ont jamais vu ou aimer Star Wars. Car si la Force se réveille, c'est bien pour que la franchise vive de nouveau longuement sur les grands écrans.

L’instant Glam’: des bouts de chair et des kilomètres de tissu

Posté par cynthia, le 18 mai 2015

Sixième jour du Festival de Cannes, et malgré la fatigue naissante de tous les accrédités le gratin du septième art n'est pas perturbé. Décolleté noyant, fesse apparente... la chair était à l'honneur en ce début de semaine.

Des traînes, des fesses et de l'amouuuuur

Sous le célèbre Alexandrie, Alexandra de feu Claude François, Virginie Ledoyen est arrivée sur la Croisette toute en rouge: sans ses cheveux, nous aurions pu croire qu'il s'agissait d'un prolongement du tapis. Nous nous attendions même à un accident avec sa longue traîne. Par exemple un membre du jury en retard qui marche en plein dedans, se vautre et se retrouve à fusionner avec le sol. Mais pour l'instant aucun accident grave à cause d'une traîne. A croire que la loi de Newton a disparu avec la chaleur. Ce qui a disparu aussi, c'est la culotte de Paris Hilton. La demoiselle (sans emploi mais plus riche que vous et moi) est arrivée avec une robe (enfin si on peut ainsi nommer ce filet de pêche doré) transparente sur le côté des fesses. Commé prévu, la blonde a laissé son minou prendre l'air. Et bien oui les filles, la "pussy" c'est comme les chiens, il faut les sortir. Entre quelques traînes sur le tapis (c'est officiel c'est le dress code de cette année... si vous venez en jupe courte vous serez marginalisée) et de nombreuses femmes enceintes, nous avons pu voir Clovis Cornillac littéralement décoiffé mais toujours sexy. Ce dernier était en compagnie de sa femme qu'il embrassait à pleine bouche! Ah que c'est beau l'amour un peu, beaucoup, aveuglément!

Vice-Versa: l'équipe vf et vo (enfin presque)

L'événement de cette soirée était l'avant-première du nouveau Pixar: Vice-Versa. Toute l'équipe vocale, française et américaine, était présente. Et puisque l'on était en France, les caméras ont légèrement ignoré l'équipe VO que nous avons à peine aperçue. Côté VF, nous avons remarqué Gilles Lellouche et Pierre Niney lookés comme dans Men In Black à qui one ne la fait pas (les hommes sont désespérément banals), mais aussi Mélanie Laurent en plein remake de la petite sirène avec une robe couverte de strass jusqu'au bout des seins, Charlotte Le Bon, magnifique en robe virginale blanche (c'est aussi une tendance), et Marilou Berry qui nous a décrochés la mâchoire en style années 50.

Côté vo: Mindy Kaling est arrivée en robe rose et violette façon Bollywood et ce fut raté! Nous avons plus eu envie de la rhabiller que de lui offrir un poulet tandoori. À l'instar de sa collègue Amy Poehler, pourtant radieuse en noir, Mindy n'a pas marqué notre subconscient. Mais après tout c'était sa première montée, c'est excusable.

Été 2015: les Blockbusters à la conquête du box office (1/2)

Posté par geoffroy, le 3 mai 2015

Avant que l’été US ne commence sa tournée habituelle, un film a déjà franchi la barre impressionnante du milliard de dollars dans le monde. Fast and Furious 7 a explosé tous les compteurs en devenant en l’espace de quelques semaines le quatrième plus gros succès mondial de tous les temps hors inflation juste derrière le premier Avengers (1,349 milliard de dollars). Mieux, avec 1,026 milliard de dollars à l’international, Fast and Furious 7 se place 3ème derrière les intouchables de Cameron, Avatar et Titanic. Si son succès US sera dépassé dans quelques jours par la suite des Avengers, son score monde a de quoi inquiéter la concurrence.

Outre le phénomène Fast and Furious, il faut à coup sûr cocher l’été – et l’année – 2015 comme celle de tous les records potentiels. En effet, et au-delà de la période estivale, cette année regroupe quelques films à l’attractivité irraisonnée pour la plupart issus de franchises au succès universel.
- La suite des Avengers
- Retour sur la franchise Jurassic Park avec Jurassic World
- Relance du personnage de Max dans Mad Max : fury road
- Réactualisation d’une franchise culte avec Terminator Genisys
- Le nouveau Pixar comme un retour aux sources des grands films de la firme avec Vice Versa
MI5 avec Tom Cruise l’immortel

Et hors période estivale :
- L’épisode final des Hunger Games
- Spectre, le nouveau Bond depuis le carton planétaire Skyfall
-  La suite de la première trilogie de la Guerre des étoiles par J.J Abrams

En attendant, tout le monde sera rivé sur les scores de cette première partie de l'été, qui donnera la tonalité de l'année.

1er mai

Avengers 2

Alors, point de concurrence pour Avengers 2 ? Sans aucun doute. D’ailleurs, la suite du premier opus, toujours réalisé par Joss Whedon, s'annonce tonitruante. Mais attention à l'indigestion de super-héros et de blagues au kilomètre... Sans forcément faire de comparaison avec la  « petite » déception qu’aura été le troisième volet des Batman de Nolan (448M$ US quand même !!), la superproduction Marvel pourrait moins bien résister sur la durée que son prédécesseur. Ce conditionnel est à prendre avec des pincettes tant les retrouvailles entre Captain America, Hulk, Iron Man et Thor sont plébiscitées par le public. De toute façon, le démarrage week-end s’annonce tellement haut que nous ne nous inquiétons pas de trop du résultat final. En une journée, le film a déjà rapporté plus de 84M$, soit le 2e meilleur premier jour du box office nord américain.
Démarrage : 200M$-215M$
Final : 550M$-580M$

8 mai

Hot Pursuit

Il semble que la Warner ait placé sans trop de conviction cette comédie policière tenue par un duo de femmes que tout oppose. Le potentiel drolatique semble présent malgré le classicisme d’un traitement rebattu cent fois. Reste à savoir si la mayonnaise prendra. Réalisée par Anne Fletcher (La Proposition avec Sandra Bullock, 2009), le film avec Resse Witherspoon n’a pas été très marketé par la Warner qui a décidé de le sortir à la va-vite une semaine après le retour des Avengers. Dangereux… même pour un contre-programme qui peut séduire un public lassé des Marvel.
Démarrage : 15M$-17M$
Final : 60M$-65M$

15 mai

Mad Max : Fury Road

Le film, présenté comme un long-métrage à part entière mais reprenant l’univers ainsi que le personnage incarné jadis par Mel Gibson, fascine les geeks, les fans de la première heure et les réseaux sociaux encore sous le choc après la diffusion des différentes bandes-annonces ahurissantes de pyrotechnie guerrière. Tout est là pour faire de ce Mad Max : Fury Road une expérience sensorielle à couper le souffle. S’il ne faut pas oublier que les trois précédents films n’ont jamais été de vrais succès au box-office (sans être des échecs non plus), ils ont influencé durablement la SF post-apocalyptique. Et puis George Miller est un dieu. L’outrance esquissée devrait faire des ravages auprès d’un public cible en demande d’audace de mise en scène. Le duo Tom Hardy-Charlize Theron et son avant-première cannoise devrait en plus saturer l'espace médiatique...
Démarrage : 40M$-46M$
Final : 125M$-135M$

Pitch Perfect 2

Film pour ado par excellence, le premier Pitch Perfect avait surpris en empochant 65 millions de dollars pour un budget modeste de 17M$. Le 2ème opus réalisé par l’actrice Elisabeth Banks possède aujourd’hui une base de fans bien plus élargie depuis que le film initial est devenu culte pour toute une génération post-ado. La cible semble facile, déjà acquise à la cause du film, fut-il médiocre. Pour toutes ces raisons les 100 millions sont largement réalisables, surtout après une longue période sans grosse comédie.
Démarrage : 35M$-40M$
Final : 100M$-115M$

22 mai

Tomorrowland (À la poursuite de demain)

Trois week-ends après la sortie des Avengers 2 (de quoi lui laisser empocher ses dizaines de millions de dollars), voici que débarque sur les écrans US, le nouveau Disney live réalisé par Brad Bird (Les Indestructibles, Ratatouille, MI4). Le film, chose rare pour une production de cette ampleur, garde une once de mystère, de secret et de féérie naïve. C’est tout à son honneur mais de nos jours c’est également à double tranchant. Parviendra-t-il à susciter la curiosité d’un public sans doute intrigué de voir George Clooney dans un film de SF bariolé prenant l’aspect d’un conte ? Rien n’est moins sûr et la qualité du long-métrage aura, dans ce cas présent, sans doute son mot à dire.
Démarrage : 45M$-50M$
Final : 160M$-180M$

Poltergeist 2015

Il s’agit ni plus ni moins du remake du film de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse) produit par Spielberg et qui effraya l’année 1982 (76M$ ce qui avec l’inflation le place à plus de 200M$ aujourd’hui). La version 2015, produite par Sam Raimi, avec Sam Rockwell en guest, est réalisé par Gil Henam (responsable du très bon Monster House), sort pendant la période du Mémorial Day, soit un week-end propice au gros démarrage. Et le film en aura besoin s’il veut totaliser un bon score final, puisque ce type de métrage a la mauvaise idée de s’effondrer dès le deuxième week-end.
Démarrage : 40M$-45M$ (4 jours)
Final : 80M$-100M$

29 mai

San Andreas

Dwayne Johnson est de retour en solo après le ridicule Hercule de Brett Ratner (nous mettons volontairement de côté Fast and Furious 7 pour cause de film collégial axé sur feu Paul Walker). Doté d’un budget confortable, ce film catastrophe à grand spectacle reprend peu ou prou le pitch du film de Roland Emmerich Le jour d’après sorti en 2004. Si le film d’Emmerich fut un succès, rien ne dit que cette énième représentation d’un monde qui s’écroule fasse mouche. D’autant que les dernières incursions du genre n’ont pas vraiment été de francs succès (47M$ pour Black Storm et 23M$ pour Pompéi).
Démarrage : 35M$-42M$
Final : 105M$-120M$


Aloha (Welcome Bach)

Cameron Crowe est de retour quatre ans après l’insipide Nouveau départ. Son casting de choix (Bradley Cooper, Emma Stone, Rachel McAdams et Danny McBride), son pitch improbable – un entrepreneur vit caché avec pour seule compagnie un ordinateur – et le ton peut être retrouvé de son réalisateur font d'Aloha une contre programmation idéale capable de séduire un public lassé par les blockbusters estivaux. Et puis Bradley Cooper est devenu la nouvelle assurance tous risques d’un box-office plus adulte sur des productions moins onéreuses. Rappelons qu'American Sniper est le plus gros succès de ces 12 derniers mois.
Démarrage : 25M$-28M$
Final : 78M$-85M$

5 Juin

Spy

Melissa McCarthy, l’humoriste femme en vogue aux States en ce moment, revient sous la houlette de Paul Feig (Mes meilleures amies, Les flingueuses) dans une comédie d’espionnage avec, excusez du peu, Jason Statham, Jude Law et Rose Byrne au générique. Le film, qui possède déjà une belle renommée grâce à sa première au CinemaCon, est sans concurrence directe jusqu’au 26 juin, date de sortie de Ted 2. Spy, comédie R-Rated a tout pour cartonner Outre-Atlantique et confirmer McCarthy comme la nouvelle star bankable au féminin.
Démarrage : 50M$-55M$
Final : 175M$


Insidious 3

3ème volet de la saga horrifique à succès orchestré par James Wan (The Conjuring, Fast and Furious 7). Pour cet épisode toute l’équipe change du réalisateur aux acteurs – Rose Byrne et Patrick Wilson en tête. Peu importe ou presque, puisque la marque de fabrique de la licence semble avoir été gardée. Attention toutefois à l’inconnu Poltergeist qui, en cas de plébiscite, pourrait nuire à la carrière du film.
Démarrage : 30M$
Final : 60M$-65M$

12 Juin

Jurassic World

14 ans séparent le troisième volet de la saga originale au nouvel opus toujours produit par Spielberg et distribué par Universal. De tout l’été, il s’agit surement du film le plus difficile à prédire. Si tout le monde connaît Jurassic Park, celui-ci n’a pas l’impact historique d’un Star Wars ou d’un Terminator. Porté par la nouvelle méga star du moment, Chris Pratt (Les Gardiens de la galaxie), le film suscite autant l’inquiétude que l’enthousiasme. Pour toutes ces raisons, le week-end d'ouverture devrait être importante. Le film fera le reste entre le divertissement popcorn assumé et le petit bijou de mise en scène que l’on est légitimement en droit d’attendre. A l'international, comme pour Mad Max, le score devrait compenser une éventuelle déception.
Démarrage : 90M$-100M$
Final : 250M$-285M$

19 juin

Vice-Versa

Pete Docter est de retour. C’est Pixar qui doit être content. Le papa de Monstres et compagnie et de Là-haut va certainement relever la barre qualitative d’une maison bien en peine depuis son rachat par Disney. Le dernier bon film de la firme remonte à 2010 (Toy Story 3). Cinq ans, c’est long. La qualité d’écriture du réalisateur devrait faire des merveilles pour un long-métrage au pitch aussi original qu’ambitieux. Cerise sur le gâteau, Vice-Versa s’annonce tout aussi ouvert pour les enfants que pour les parents. Soit la certitude pour un film original – il faut le souligner –, de toucher la cellule familiale tout entière. Et son seul gros concurrent estival sort début juillet (Les Minions). La présentation au Festival de Cannes devrait lui permettre de s'imposer facilement comme le film à ne pas manquer, s'il est réussi.
Démarrage : 80M$
Final : 280M$-300M$

26 Juin

Ted 2

Seth McFarlane se devait de se remettre du four d’Albert à l’Ouest (43 petits millions de dollars sur le sol américain). Rien de tel qu’une petite suite d’un hit surtout lorsqu’elle met en avant Ted, l’ours en peluche irrévérencieux adepte des paquets de bière et des filles de joie. La difficulté pour ce genre d’exercice consiste à insuffler suffisamment de rebondissements pour capter l’attention d’un public ayant accepté l’invraisemblable situation d’une comédie trash. L’erreur serait d’en faire de trop par crainte de ne pas en faire assez. L’érosion semble inéluctable à l’instar des Very Bad Trip (même si le 2 avait plutôt bien résisté).
Démarrage : 40M$-45M$
Final : 145M$

Annecy 2015: des Minions, des Disney, des femmes et de l’animation espagnole au programme

Posté par redaction, le 30 avril 2015

affiche festival annecy 2015Le Festival International du Film d'Animation d'Annecy se déroulera du 15 au 20 juin.

Cette année, les femmes seront à l'honneur, avec, notamment un Cristal d'honneur remis à Florence Miailhe, dont les films seront programmés à l'occasion d'une rétrospective. Une importante programmation de films dédiés à la maternité, l'imaginaire féminin et la sexualité et réalisés par des femmes seront diffusés, ainsi qu'une rétrospective de l'oeuvre de Janet Perlman. Enfin, notons que l'affiche a été créée par Regina Pessoa.

Les jurys seront aussi exclusivement féminins: Marge Dean, Guillemette Odicino et Valérie Schermann pour les longs métrages et Bonnie Arnold, Isabel Herguera et Niki Lindroth von Bahr pour les courts métrages.

Annecy projettera au total 215 films de 40 pays, dont 8 longs métrages en compétition (très française et sans américains) et 9 hors-compétition. Un nouveau prix naît par la même occasion. Le prix André Martin récompensera un long et un court métrage français.

Pays invité d'honneur, l'Espagne. Avec un film en compétition et deux hors compétition, Annecy présentera aussi des films illustrant plus de cent ans d'animation espagnole. Guillermo Garcia Carsi fera la Leçon de cinéma.

Les Minions seront assurément les stars du Festival avec l'avant-première européenne. Parmi les autres séances événements, il y aura La montagne magique (documentaire animé), les premières images de Zootopie, le premier long du studio Ankama, Dofus, Le voleur et le coordonnier et Ghost in the Shell: The Movie.

Enfin, Disney sera aussi présent avec les projections de Vice-Versa (hors compétition à Cannes), La Reine des neiges, une fête givrée. Les premières images du Voyage d'Arlo (The Good Dinosaur) qui sortira en novembre en France seront aussi de la fête.

Longs métrages en compétition
Adama de Simon Rouby (France)
Avril et le monde truqué de Christian Desmares et Franck Ekinci (France)
Mune d'Alexandre Heboyan et Benoît Philippon (France/Canada)
Pos Eso de Sam (Espagne)
Sabogal de Juan José Lozano et Sergio Mejia Forero (Colombie)
Sarusuberi: Miss Hokusai de Keiichi Hara (Japon)
The Case of Hana & Alice de Shuni Iwai (Japon)
Tout en haut du monde de Rémi Chayé (France/Danemark)

Longs métrages hors-compétition
Desterrada de Diego Guerra (Colombie)
Dragon Nest: Warrior's Dawn de Yuefeng Soong (Chine)
Eden's Edge de Gerhard Tremi et leo Calice (Autrice/Etats-Unis)
Histoires extraordinaires de Raul Garcia (Belgique/Espagne)
Moradelo y Filemon contra Jimmy El Cachondo de Javier Fesser (Espagne)
Petite de la Poissonnerie de Jan Balej (Rép. Tchèque)
Rocks in My Pockets de Signe Baumane (Etats-Unis/Lettonie)
Stand By Me Doraemon de Yagi Ryuchi et Takshi Yamazaki (Japon)
The Snow Queen 2 d'Aleksey Tstsilin (Russie)